NBA on Tour – étape à New York : visite de la Mecque du basketball, suivez le guide
Le 01 avr. 2025 à 14:37 par Nicolas Meichel

Si vous êtes ici, c’est que le virus de la NBA vous a déjà piqué. Les symptômes sont facilement identifiables. On commence par regarder des matchs à 3h du matin, et on finit dans un avion en direction de New York pour réaliser son rêve. Cela tombe bien, aujourd’hui on s’évade à la Big Apple avec Hellotickets. Pas de programme de visite de 3 jours mais plutôt des ambiances et des lieux, pour vous faire sentir un peu l’odeur de la maison des Knicks et des Nets en NBA sans subir le jetlag… pour l’instant. Rendez-vous à la porte d’embarquement JB11 !
Le joueur NBA qui symbolise New York : Patrick Ewing
Son numéro 33 est retiré au plafond du Madison Square Garden, les fans des Knicks continuent de porter son maillot les soirs de match, et personne à New York n’a oublié les émotions qu’il a pu offrir, même trois décennies après.
Vous l’avez compris, on parle de Patrick Ewing.
Le grand Patoche, célèbre pivot des Knicks lors des années 1990, a fait de New York l’une des équipes les plus redoutables et redoutées de la décennie. Dès son arrivée à travers le premier choix de la Draft 1985 (merci David Stern…), Ewing a changé la trajectoire de la franchise, confirmant son statut de phénomène à la sortie de l’université de Georgetown.
Le palmarès du bonhomme avec les Knicks ? Il parle pour lui : 11 sélections All-Star entre 1986 et 1997, 7 sélections All-NBA (une fois dans la All-NBA First Team), 3 sélections dans la deuxième meilleure équipe défensive de la saison, avec d’innombrables records de franchise en prime (dont meilleur scoreur, rebondeur, contreur, intercepteur). Cela vous place un homme. Mais plus que les distinctions individuelles, Patrick Ewing représente une période, une ère, une équipe qui a tant fait vibrer le Madison Square Garden.
Les Knicks de Pat Ewing ont participé deux fois aux Finales NBA, en 1994 et 1999 (où il était blessé). Ils ont été l’un des principaux rivaux de Michael Jordan et les Bulls. Coachés par Pat Riley, ils proposaient un jeu hyper rugueux, axé sur la défense, et n’avaient peur de personne. Au milieu de tout ça, il y avait donc Ewing. Il était le pilier d’une équipe qui possède toujours une place particulière dans le cœur des fans des Knicks.
Si Patrick Ewing n’a jamais réussi à porter New York jusqu’au titre suprême, et qu’il s’est parfois fait dominer par d’autres monstres à son poste (coucou Hakeem Olajuwon), il continue aujourd’hui de représenter le basket new-yorkais. Comme un symbole, le double champion olympique, Hall of Famer et membre du Top 75 NBA, est tout récemment revenu aux Knicks dans un rôle d’ambassadeur.
Pour toujours, Patrick Ewing sera synonyme des Knicks. Pour toujours, les Knicks seront synonymes de Patrick Ewing.
La salle NBA de New York : le Madison Square Garden
On ne le présente plus, mais on va le faire quand même.
Le Madison Square Garden de New York est la salle la plus prestigieuse en NBA. C’est “The World’s Most Famous Arena”. C’est la “Mecque du basketball”, un lieu de pèlerinage pour les plus grands joueurs et fans de balle orange. Michael Jordan, Kobe Bryant, LeBron James et tant d’autres ont plusieurs fois déclaré que le MSG était leur salle préférée.
Rempli d’histoire (en basket mais pas que, voir plus bas), le Madison Square Garden est également la salle la plus ancienne de NBA, elle qui a ouvert ses portes en 1968 sur la 7e Avenue, entre les 31e et 33e rues près de Penn Station. Rénové à plusieurs reprises depuis pour toujours rester à la pointe de la modernité, le MSG est tout simplement un incontournable de Manhattan, au même titre que l’Empire State Building, Broadway, Times Square ou Wall Street.
Parmi les plus grands événements de l’histoire du Madison Square Garden, on peut citer les deux titres des New York Knicks au début des années 1970 (oui ça remonte), le combat du siècle entre Muhammad Ali et Joe Frazier (1971), le tout premier show WrestleMania (1985), le concert en hommage aux attaques terroristes du 11 septembre 2001 ou encore la visite du pape Jean-Paul II (1979).
Vous l’avez compris, le MSG est plus qu’une simple salle. C’est un lieu mythique.
Si vous voulez découvrir l’atmosphère très particulière du Garden et checker Spike Lee au bord du terrain, la plateforme Hellotickets vous permet d’acheter des billets pour aller voir les Knicks sur un site 100% sécurisé et entièrement en français. La vue du siège est même proposée pour bien choisir son emplacement et les billets sont digitalisés pour éviter les galères au moment de l’envoi. Bref, c’est le plan idéal pour aller voir la bande de Jalen Brunson, qui a retrouvé les hauteurs de la Conférence Est et qui a des ambitions de titre aujourd’hui.
Le playground iconique de New York : Rucker Park
Parmi les endroits sacrés quand on parle de basket à New York, il y a évidemment Rucker Park.
Rucker Park est tout simplement le playground le plus célèbre du monde. Ce terrain mythique situé à Harlem (croisement de 155th Street et du Frederick Douglass Boulevard) a vu passer certaines des plus grandes légendes du basket au fil des décennies : Lew Alcindor (Kareem Abdul-Jabbar), Wilt Chamberlain, Julius “Dr. J” Erving, Nancy Lieberman, Allen Iverson, Kobe Bryant, Kevin Durant… Tous ont participé à la renommée de Rucker Park en enflammant le bitume à travers leur talent.
Mais si Rucker Park est considéré comme le temple du streetball, c’est aussi parce que des légendes du basket de rue ont fait leurs gammes là-bas. Earl Manigault, Pee Wee Kirkland et Joe Hammond (années 1960) sont des noms très souvent associés avec le célèbre playground new-yorkais. Plus récemment (début des années 2000), Rafer Alston aka “Skip To My Lou” a enflammé Rucker Park avec ses copains d’AND1, leurs célèbres mixtapes composées de dribbles chaloupés et d’une bande son 100% hip-hop connaissant un très gros succès à l’époque.
La renommée de Rucker Park est telle que le playground d’Harlem a largement percé dans la culture populaire, comme le prouve sa présence dans plusieurs films (L’étoile du Bronx, Above The Rim avec 2Pac…), des célèbres jeux vidéos (NBA Street, NBA 2K), et certains sons des plus grands artistes hip-hop (“Lean Back” de Fat Joe, “Made You Look” de Nas, “What They Gonna Do” de Jay-Z…).
Pour tout savoir sur Rucker Park, pour comprendre sa riche histoire et surtout l’atmosphère très spéciale qui y règne, on vous invite à cliquer juste ici.
Les monuments de New York à ne pas rater pour les fans de basket :
The Cage / Dyckman Park / The GOAT Park : en plus de Rucker Park, d’autres playgrounds légendaires forment le paysage basketballistique new-yorkais. Si vous êtes fan de balle orange et que vous avez l’opportunité de visiter la Grosse Pomme, vous devez absolument passer par The Cage (320 6th Avenue), terrain petit par la taille mais grand par son prestige, où vous aurez une chance d’affronter George “Messiah” Papoutsis en 1-vs-1. Dyckman Park (204th Street & Nagle Avenue) est également un incontournable, certaines stars NBA comme Kevin Durant ayant posé leurs pieds là-bas. Enfin, on vous conseille aussi d’aller faire un tour au GOAT Park (croisement de West 98th Street et Amsterdam Avenue), playground dont le nom rend hommage à Earl “The GOAT” Manigault.
Le NBA Store : c’est un incontournable pour les fans de basket se rendant à New York. La boutique officielle de la NBA, située sur la 5e Avenue (545) près de Times Square, propose une multitude de produits dérivés pour chaque équipe de la Grande Ligue, sans oublier des objets old school qui raviront les plus anciens. Si vous avez un (très, très) gros budget, sachez que vous pouvez même y trouver de superbes maillots signés.
Le Barclays Center : elle n’a évidemment pas le prestige du Madison Square Garden, mais la salle des Brooklyn Nets mérite son coup d’œil et même une petite visite si vous en avez l’occasion. Elle a ouvert ses portes en 2012 et fait partie des arènes les plus modernes de la NBA. Le Barclays Center est situé dans Downtown Brooklyn et est accessible via la station de métro Atlantic Av-Barclays Ctr.
La fresque rendant hommage à Kobe Bryant et Gigi : Kobe n’a jamais joué pour les Knicks mais à chaque fois qu’il débarquait au Madison Square Garden avec les Lakers, tous les yeux étaient rivés sur lui. Et il a rarement déçu les fans. Celui qui a planté 61 points au Garden en 2009 (record de la salle à l’époque) a évidemment eu droit à son lot d’hommages après la tragédie de janvier 2020, notamment à New York. On peut par exemple retrouver une magnifique fresque murale de lui et Gigi, du côté d’Eldridge Street & Hester Street dans Chinatown.
Les tables d’échecs sur Washington Square Park : si vous kiffez les échecs et que vous voulez marcher sur les traces de Victor Wembanyama, on vous invite à faire un tour du côté de Washington Square Park. C’est effectivement là-bas que Wemby s’était arrêté en décembre 2024 pour affronter des joueurs chevronnés sous la pluie.
Les bureaux de la NBA et de la NBPA : pas très loin du NBA Store, on peut retrouver les bureaux de la Grande Ligue (645 5e Avenue), où vous apercevrez peut-être Adam Silver avec un peu de chance. Sachez que l’association des joueurs (NBPA) est également basée dans la Grosse Pomme (1133 Avenue of the Americas), si jamais vous voulez taper la discute avec son président C.J. McCollum.
Les franchises de sport professionnel à New York :
Parfois considéré comme la capitale du monde, ville la plus peuplée des États-Unis et centre médiatique, New York est – parmi toutes ces choses et plus encore – une grande ville de sport.
La Grosse Pomme ne possède pas une mais deux franchises professionnelles dans chacune des quatre ligues professionnelles majeures (NBA, NFL, MLB, NHL). New York accueille aussi deux équipes MLS (football) ainsi qu’une franchise WNBA, à savoir le Liberty qui vient de gagner le titre sous l’impulsion de Sabrina Ionescu, Breanna Stewart et Jonquel Jones.
- New York Knicks (NBA)
- Brooklyn Nets (NBA)
- New York Giants (NFL)
- New York Jets (NFL)
- New York Yankees (MLB)
- New York Mets (MLB)
- New York Rangers (NHL)
- New York Islanders (NHL)
- New York Red Bulls (MLS)
- New York City FC (MLS)
- New York Liberty (WNBA)
Avec deux équipes dans chaque ligue, des rivalités peuvent s’installer au sein même des équipes new-yorkaises. Exemple tout récent en NBA : les Nets cherchaient à conquérir le cœur des fans de NY quand Brooklyn possédait Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden, pendant que les Knicks étaient dans le ventre mou. On connaît la suite.
En NFL, les New York Giants et les New York Jets (basés dans le New Jersey) rivalisent de médiocrité depuis plusieurs années, même si les Giants peuvent au moins se targuer d’avoir remporté le Super Bowl en 2007 et 2011 face aux New England Patriots de Tom Brady.
En MLB, les très célèbres Yankees – connus pour leur logo “NY” sur les casquettes – feront toujours de l’ombre aux Mets, eux qui sont séparés par… 25 titres de champion (27 à 2). Certains des plus grands joueurs de l’histoire du baseball ont porté les couleurs des Yankees, dont Babe Ruth, Mickey Mantle et Derek Jeter.
En parlant de légendes, le plus grand joueur de l’histoire du hockey – Wayne Gretzky – a pris sa retraite sous le maillot des New York Rangers en 1999, disputant son tout dernier match au Madison Square Garden. L’un des plus grands moments de l’histoire des Rangers, après le titre de champion NHL remporté en 1994 sous l’impulsion du grand Brian Leetch. L’autre franchise de hockey de New York – les Islanders – ont eux connu leur période de gloire au début des années 1980 avec quatre titres de champion consécutifs.
Enfin, de par son attractivité, New York a aussi pu accueillir des grands noms du football européen qui ont voulu terminer leur glorieuse carrière dans la Grosse Pomme. Thierry Henry a par exemple porté les couleurs des Red Bulls (2010-14), tandis qu’Andrea Pirlo, Frank Lampard ou encore David Villa ont joué pour le New York City FC durant la deuxième partie des années 2010.
Les “must-see” de New York :
La ville est si vaste et si diversifiée qu’on pourrait y passer dix vies entières sans réussir à en faire le tour. Chaque visite y est unique et on reste toujours émerveillé par New York, que ce soit la première ou la dixième fois qu’on s’y rend. Ceci étant dit, voici quand même quelques incontournables de la ville qui ne dort jamais.
Si vous avez la chance de loger en plein Manhattan, rien de tel qu’une visite de Times Square juste après avoir déposé les valises à l’hôtel pour prendre le pouls de la ville. Avec ses panneaux lumineux qui scintillent à dix blocks à la ronde et ses personnages haut en couleur comme le Naked Cowboy ou des pâles copies de Batman et Superman, c’est la claque assurée.
Pour un peu plus de tranquillité, prenez la direction de Brooklyn, au sud de la presqu’île. Le pont du même nom fait office de sas entre les deux boroughs à l’ambiance totalement différente. Le quartier des Nets fait honneur à sa réputation de hipster avec le quartier de Williamsburg et ses nombreux murals. Mention spéciale pour le graf dédié à Biggie (1093 Bedford Avenue), la célébrité des rappeurs locaux. Rendez-vous à Dumbo pour renouveler votre photo de profil avec les bâtiments en briques propres à Brooklyn et le bridge en arrière-plan. Les plus romantiques remonteront la Brooklyn Heights Promenade au coucher du soleil pour l’une des plus belles vues sur la skyline avec l’option tour en hélicoptère pour changer de point de vue.
En remontant à Manhattan, le Financial District offre là encore un changement de décor avec le quartier de la bourse à Wall Street sans oublier de toucher les cloches du Charging Bull pour se porter chance. À quelques pas de là, place au recueillement au 9/11 Memorial et son musée. C’est aussi de cette zone que des ferries vous emmènent jusqu’à la Statue de la Liberté et Ellis Island pour une photo iconique à côté du monument sorti de la tête de Gustave Eiffel et offerte au peuple américain dans les années 1880.
De retour sur la terre ferme, Chinatown offre une ambiance dépaysante et c’est aussi là où se trouve un sublime mural de Kobe et Gigi Bryant à l’intersection d’Eldridge Street et de Hester Street. Little Italy se fait grignoter quelques mètres chaque année mais reste aussi un passage obligé. Pour retourner plus au centre, on remonte la High Line à pied après avoir dégusté un bon café à Chelsea Market.
Bienvenue dans le temple de la consommation et de la démesure américaine. La tête sans cesse orientée vers le ciel, on observe tous ces buildings que l’on connaît déjà par cœur grâce aux films et aux séries. L’Empire State Building, le Rockefeller Center, Grand Central Station, que des noms évocateurs. Session shopping au NBA Store de la Cinquième Avenue mais aussi à Macy’s, au Lego Store ou chez Nintendo et M&M’s. Et on termine bien souvent par une promenade à pied ou à vélo au cœur de Central Park et son tour de pratiquement 10 kilomètres.
Tout ça c’est bien beau, mais qu’est-ce qu’on mange ? Impossible de quitter New York sans tester les burgers de Shake Shack et les cookies de chez Levain. Pour une expérience complète façon diner, le pastrami de Katz ou Sarge’s est aussi une bonne adresse et on ne peut pas manquer les hot dogs de Gray’s Papaya et les slices de Joe’s Pizza.
Références culturelles de New York :
La Grosse Pomme est un studio de cinéma à ciel ouvert. Impossible de recenser toutes les références alors on va vous proposer un petit top 100% subjectif. On commence avec le Joker qui se déroule majoritairement dans le Bronx. Cherchez Shakespeare Steps sur Google Maps pour reproduire la scène des escaliers. Qui dit Joker dit aussi Batman. Dans The Dark Knight Rises, la bourse de Gotham Stock Exchange se trouve à Wall Street et l’entrée de The Wayne Enterprise est située à la Trump Tower.
Dans Je suis une légende, Will Smith déambule dans les rues désertes de Manhattan avec son chien pour tenter de survivre à une invasion de zombies. Sur une note plus légère, la caserne de Ghostbusters est maintenue en état au 14 North Moore Street à Tribeca. Dans la Nuit au Musée, Ben Stiller est surveillant de nuit au Musée d’histoire naturelle sur le bord ouest de Central Park et la mafia se promène logiquement à Little Italy dans Le Parrain.
Côté séries, on peut notamment citer Friends dont l’appartement se trouve au 90 Bedford Street mais aussi Mad Men ou How I Met Your Mother et même Marsupilami à New York pour les fans de dessin-animé dans les années 2000.
La musique new-yorkaise n’est évidemment pas en reste avec des stars telles que Jay-Z, Alicia Keys, Nas et Notorious B.I.G. Run DMC vient du Queens tout comme A Tribe Called Quest. La plupart de ces artistes sont d’ailleurs des habitués du Madison Square Garden ou du Barclays Center quand ils n’y jouent pas sur scène.