Chicago Bulls

#9Est
34V
·
35D
#22 PTS+(112.1)
#14 PTS-(113.5)
#16 REB(45.2)
#24 AST(24.9)
Final
Portland Trail Blazers
POR107
Chicago Bulls
CHI110
A venir
Chicago Bulls
CHI-
Detroit Pistons
DET-
A venir
Chicago Bulls
CHI-
Logo Washington Wizards global
WAS-
A venir
Chicago Bulls
CHI-
New York Knicks
NYK-

Le Shop Chicago Bulls

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////




Les Chicago Bulls selon TrashTalk

Ça sent le taureau ici. J’ai dit, ça sent le taureau ! Normal, on est sur les rives du lac Michigan, à Chicago pour être précis, la ville des Bulls, franchise NBA qui a accueilli le GOAT – Alex Caruso – et un cordonnier baptisé Michael Jordan qui savait un peu jouer au basket lui-aussi.

Les Bulls à l’époque de la télé noir et blanc

Les Chicago Bulls sont une équipe emblématique de la NBA, qui a marqué l’histoire de la ligue avec leur domination dans les années 90. Mais leur héritage remonte bien plus loin que cela. Fondés en 1966, les Bulls ont rapidement connu un succès relatif en atteignant les Playoffs dès leur première saison (1966-67) avec l’aide de Bob Boozer, Guy Rodgers et Jerry Sloan. Ce dernier reviendra d’ailleurs plus tard dans l’Illinois en tant que coach. Les autres gloires du passé de l’équipe sont Chet Walker, Bob Love et Artis Gilmore. On aurait pu mettre Nate Thurmond dans le lot s’il avait passé un peu plus de temps chez les Taureaux, lui qui a ouvert son bal avec l’équipe en signant un quadruple double (23 points, 14 rebonds, 13 passes et 12 contres). Mais au final vu que pour certains le basket et la NBA n’ont débuté que dans les années 2000 voire 2010, sans aucune volonté de donner un coup d’œil dans le rétro, on ne va pas vous perdre avec plus d’informations sur le passé et les anciens joueurs des Bulls qui ont vous le rassure n’ont pas fini à l’abattoir comme le commun des bovidés.

Les Chicago Bulls de Michael Jordan : not one, not two… 

Si les Chicago Bulls disposent d’une telle fanbase, c’est avant tout pour leurs performances dans les années 90, période la plus glorieuse de leur histoire. Avec Michael Jordan – le fumeur de cigare marchand de chaussures chez Nike – qu’ils ont drafté en 1984, ils ont remporté six titres de champions NBA en huit saisons, marquant ainsi leur place dans la légende du basket, bien aidé par le fait que seuls des bourrins ou des gars sans qualité physique tentaient de jouer en NBA à l’époque. Tout n’a pas été rose dès le début pour Michael Jordan qui s’est souvent senti trop seul dans ses exigences pour aller chercher un titre. En particulier lorsqu’il s’agissait d’affronter les Detroit Pistons, rivaux honnis qui n’hésitaient pas à user de tout le vice autorisé en NBA entre la fin des eighties et le début des nineties pour mettre Michael à terre. Les fameuses Jordan Rules.

Mais une fois l’obstacle Pistons passé, les Chicago Bulls ont déroulé. Les deux Threepeats (1991, 1992, 1993 puis 1996, 1997, 1998) réalisés sur cette période – coupés par une première retraite de Michael Jordan – sont une marque indélébile de leur domination sur la planète NBA. Jordan, considéré par beaucoup – enfin chez les plus de 35 piges – comme le plus grand joueur de basket tous les temps, était accompagné de quelques autres bons joueurs, notamment Scottie Pippen, Horace Grant, Dennis Rodman et Toni Kukoc pour citer les plus connus des “Jordanaires”, surnom des coéquipiers qui devaient faire briller Mike. Sous la direction de l’entraîneur Phil Jackson, ils se sont appuyés sur l’attaque en triangle qui a été redoutable pour leurs adversaires. Probablement car ceux-ci devaient être nuls en géométrie. Mais aussi parce que Scottie Pippen savait tout faire sur un parquet, que Horace Grant puis Dennis Rodman étaient d’excellents défenseurs ou encore car les role players excellaient dans les tâches qui leur étaient confiées, comme John Paxson ou Steve Kerr pour sanctionner les adversaires du parking.

It don’t mean a thing without a ring : champion et record

Le sommet de cette période est atteint lors de la saison 1995-96. Avec un bilan de 72 victoires pour seulement 10 défaites, un record à l’époque battu depuis par les Golden State Warriors en 2016, ils ont validé leur domination en allant chercher le titre au dépend des Seattle SuperSonics, leurs adversaires lors des Finales NBA. Mais les Sonics ne sont pas les seuls à avoir succombé à l’armada des Chicago Bulls mise sur pied par le General Manager Jerry Krause. Bien entendu, les Los Angeles Lakers, Portland Trail Blazers, Phoenix Suns ou encore le Jazz d’Utah ont tous vu leurs rêves de titres NBA s’effondrer en étant battu chacun à leur tour par les Bulls lors des finales. Mais avant même cette dernière marche, les fans des franchises rivales comme les Cleveland Cavaliers et surtout les New York Knicks n’ont pu qu’essuyer leurs larmes, impuissants face à Jordan et les siens. Une génération entière de supporters qui n’ont donc jamais pu voir les leurs devenir champions à cause des Bulls de Michael. Cette équipe de légende reste encore aujourd’hui une référence dans l’histoire de la NBA et du basket en général.

Retour sur Terre pour les Bulls post-Jordan

Après le sixième titre en 1998, l’effectif explose. Exit Michael Jordan, retraité pour la seconde fois. Exit Scottie Pippen, en conflit avec la direction depuis de trop longs mois. Exit Dennis Rodman, trop bourré pour continuer à jouer au basket. Exit Phi Jackson, qui a bien besoin de souffler. Seul Toni Kukoc – dans les joueurs importants – demeure fidèle au poste. Mais ses coéquipiers sont plus proches d’être des chèvres que des GOAT, et lui-même n’a pas les épaules pour les tirer vers le haut. Ce sont donc plusieurs saisons de galères qui s’encahînent pour les CHicago Bulls.

Au début des années 2010 et après ces années difficiles, les fans des Bulls peuvent de nouveau vibrer grâce à Derrick Rose, Joakim Noah et Luol Deng – ainsi que Jimmy Butler, Taj Gibson et Kirk Hinrich. Mais la réussite n’est pas la même, les hommes de Tom Thibodeau ne parvenant pas à gagner de titre pour s’inscrire définitivement dans la légende des Chicago Bulls, malgré plusieurs saisons convaincantes. En même temps, quand ta stratégie repose sur des barbelés en défenses et les miracles de D-Rose en attaque, ça peut cartonner en saison régulière mais ça coince en Playoffs. Encore plus quand le meneur squatte l’infirmerie et que tu attends désormais les exploits de Nate Robinson ou D.J. Augustin – qui tentent de faire oublier Rose – des joueurs d’un calibre moins que le plus jeune MVP de l’histoire. Et comme le duo Gar Forman – John Paxson aux manettes du sportifs a enchainé les choix désastreux, cette génération de Bulls ne fera jamais mieux qu’une finale de Conférence perdue face au Miami Heat en 2011.

Et maintenant chez les Chicago Bulls ?

C’est désormais à Zach LaVine, Nikola Vucevic et DeMar DeRozan – voire Lonzo Ball s’il se remet de ses pépins physiques et rejoue un jour au basketball – de tenter de remettre les Chicago Bulls sur le devant de la scène comme avait pu le faire Michael Jordan. Bon avant même de viser le sommet de la NBA, il va falloir prendre du poids au sein de la Division Midwest de la Conférence Est, où les Bulls doivent lutter avec les Cleveland Cavaliers, les Detroit Pistons, les Indiana Pacers et les Milwaukee Bucks. Pas de chance, cette fois-ci ce n’est pas Phil Jackson mais Billy Donovan le coach, autant dire un entraîneur bien moins réputé que le Zen Master. Ce groupe peut compter sur l’aide d’Alex Caruso, le chouchou du United Center, la salle dans laquelle évolue l’équipe depuis 1994, quand les Bulls quittent le vieux Chicago Stadium, théâtre des exploits de Jordan, Rodman et Pippen. Petit problème, aux dernières nouvelles, Zach LaVine < Mike, Nikola Vucevic < Dennis et DeMar DeRozan < Scottie. Des mots durs.