San Antonio Spurs

#0Ouest
0V
·
0D
#0 PTS+(0)
#0 PTS-(0)
#0 REB(0)
#0 AST(0)
Final
Logo Orlando Magic global
ORL97
San Antonio Spurs
SAS107
A venir
San Antonio Spurs
SAS-
Golden State Warriors
GSW-
A venir
San Antonio Spurs
SAS-
Logo Phoenix Suns global
PHX-
A venir
Logo Toronto Raptors global
TOR-
San Antonio Spurs
SAS-

Le Shop des San Antonio Spurs

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////




Les San Antonio Spurs par TrashTalk

Bienvenue dans le Texas Cowboy ! Et plus précisément à proximité de Fort Alamo, pour rencontrer les San Antonio Spurs, une franchise NBA qui résonne forcément dans le cœur des Français grâce à un certain Tony Parker. Le basketteur, pas le rappeur. Comment ça il s’agit de la même personne ?

Les débuts des San Antonio Spurs : de la ABA à la NBA

Avant que Tony P ne vienne cimenter la relation entre la France et les San Antonio Spurs, la franchise texane dispose déjà d’une longue histoire. Certes, peu couronnée de succès en dehors de 1999, mais qui remonte jusqu’en 1967, année de fondation des Dallas Chaparrals lors de la saison inaugurale de la ABA, ligue concurrente de la NBA. Pas grand chose à signaler sur cette période, si ce n’est que devant le peu d’intérêt suscité à Dallas, la franchise bascule en mode Texas – sans plus de succès – pour une saison avant de déménager à San Antonio pour devenir les Gunslingers – bandits armés. Un nom jamais porté officiellement puisqu’avant le premier match de la saison 1973-74, il est changé pour Spurs. Les Éperons sont dans la place.

Ils débarquent en NBA en 1976, lors de la fusion des deux ligues. Ils sont d’ailleurs avec les Nuggets, les Nets et les Pacers les quatre seules équipes ABA qui demeurent encore aujourd’hui en NBA. Lors de la fin des Sixties et le début des eighties, le franchise player se nomme George Gervin et il terrorise les défenses adverses avec son finger roll. pas de quoi faire des San Antonio Spurs des prétendants au titre, pas plus que lors des années où Artis gilmore ou Alvin Robertson sont les tauliers de l’équipe.

Les San Antonio Spurs de David Robinson

Mais en 1987, les San Antonio Spurs mettent la main sur David Robinson lors de la Draft. Qu’importe qu’il faille attendre deux saisons qu’il termine son cursus au sein de la Navy pour rejoindre la franchise, il change le destin de la franchise. Petit à petit, les Spurs deviennent des contenders dans la Conférence Ouest en entourant l’Amiral de joueurs comme Sean Elliott, Vinny Del Negro ou encore Avery Johnson. Et Dennis Rodman, même si le caractère de l’ailier fort ne colle pas avec celui de Robinson. Malgré cela, les San Antonio Spurs n’arrivent pas à atteindre les Finales NBA. Pire, lorsque David Robinson se blesse lors de la saison 1996-97, l’équipe s’écroule. On décide alors de ranger les lassos et les pétoires pour faire place à l’artillerie lourde : un bon gros tank des familles afin de perdre un maximum de matchs et ainsi maximiser les chances lors de la Draft suivante. Et l’espoir de récupérer un talent générationnel nommé Tim Duncan.

Gregg Popovich et Tim Duncan

Le plan se déroule sans accroc et dès la saison suivante les San Antonio Spurs reviennent sur le devant de la scène. Autre changement majeur chez les Spurs, Gregg Popovich commence son mandat sur le banc de l’équipe. Les Twin Towers David Robinson – Tim Duncan sont flippantes pour le reste de la NBA, même si les Finales NBA sont une fois de plus absentes. Ce n’est que partie remise lors de la saison 1998-99 – marquée par le lock-out – puisque les Spurs atteignent cette dernière marche. Mieux, ils remportent leur premier titre NBA face aux New York Knicks. Le règne peut débuter.

Ou pas, car ce titre de champion est d’abord sans lendemain. Il faut attendre 2003 pour revoir les San Antonio Spurs redevenir les patrons de la NBA. Avec dans leur rang un petit Français nommé Tony Parker qui s’est imposé comme titulaire à la mène et un feu follet argentin qui dynamite les second units adverses, monsieur Manu Ginobili. Bien sûr, les Bruce Bowen et Stephen Jackson apportent aussi leur contribution. Mais c’est ce trio – encore accompagné pour cette ultime saison par David Robinson – qui sert de base aux succès des Spurs pour une bonne décennie.

S’ils ne parviennent jamais jamais à réaliser le back-to-back, les Spurs de Gregg Popovich sont toujours une référence. La recette est simple sur le papier : une équipe solide, des role players capables d’élever leur niveau de jeu et surtout un trio de stars – pas forcément les plus hype ou les plus flashy. L’accent est mis sur la défense et le jeu collectif, et cela porte ses fruits de nouveau en 2005 – avec Tony Parker MVP des Finales – et 2007. Trois titres en cinq ans, la trace laissée par Tim Duncan, Tony Parker, Manu Ginobili et Gregg Popovich est conséquente. Un Popovich qui a su construire une équipe solide autour de ses meilleurs joueurs tout en gardant l’esprit d’équipe et l’unité comme priorités.

2014 : la démonstration des San Antonio Spurs

Mais la dynamique s’essouffle un peu avec la fin des années 2000. Le noyau dur des San Antonio Spurs est vieillissant et on se dit que l’équipe arrive à la fin de son cycle. L’ensemble reste solide et cohérent, mais d’autres franchises semblent mieux armées pour aller chercher le titre. D’ailleurs il faut attendre 2013 pour retrouver les Spurs en Finales NBA. Une confrontation perdue face au Miami Heat. Ce nouvel élan vient en partie d’un jeune homme récupéré via un trade lors de la Draft 2012, un certain Kawhi Leonard. Au sein du laboratoire de développement des Spurs, l’ailier qui était surtout considéré comme un défenseur progresse et apporte des qualités physiques et athlétiques qui manquent parfois à ses papys de coéquipiers.

Une évolution qui permet à San Antonio de s’offrir une revanche face au Heat de LeBron James en 2014. Et là, c’est la totale, la quintessence du basket collectif, le sommet de l’œuvre de Gregg Popovich. S’ils laissent filer le Game 2, les autres rencontres de ces Finales NBA sont une démonstration, une ode au sport d’équipe qui voit donc les Spurs remporter le cinquième titre de leur histoire avec Kawhi Leonard en MVP, même si de notre côté, on aurait bien filé cette récompense à Boris Diaw, et pas seulement par chauvinisme.

Les San Antonio Spurs rentrent dans le rang

Malheureusement, l’histoire d’amour entre Kawhi et les Spurs ne dure pas. Alors qu’il était appelé – avec LaMarcus Aldridge – à prendre le leadership pour assurer le succès des Spurs après la fin du Big Three Duncan – Ginobili – Parker, des blessures ternissent sa relation avec le staff de San Antonio qui n’a d’autre choix que de l’échanger aux Raptors contre DeMar DeRozan.

Depuis, pas grand chose à signaler. Chaque saison, on se demande si Gregg Popovich va prendre sa retraite. Pour le moment, il préfère encore former des jeunes comme Keldon Johnson, Jeremy Sochan ou Devin Vassell et préparer l’avenir des San Antonio Spurs. En attendant le gros lot à la Draft, pour ensuite laisser les rênes de la franchise à Becky Hammon qui a été son assistante ?

Pour le moment, il faut donc se contenter des bas-fonds de la Conférence Ouest en compagnie des Houston Rockets, laissant ainsi les Memphis Grizzlies, les Dallas Mavericks ou les New Orleans Pelicans comme seules franchises avec un minimum d’ambition au sein de la Southwest Division.





Leaders