Phoenix Mercury

Franchise fondatrice de la WNBA en 1997, le Phoenix Mercury incarne la chaleur, l’intensité et la longévité du basket féminin dans le désert de l’Arizona. Basée à Phoenix et installée dans la PHX Arena – qu’elle partage avec les Suns – la franchise arbore fièrement ses couleurs violet, orange et noir. Son logo stylisé représente la planète Mercure en orbite, symbole d’une équipe rapide, brûlante… et difficile à suivre quand elle passe la seconde.

Le Mercury a bâti sa légende autour de figures mythiques comme Diana Taurasi, considérée par beaucoup comme la GOAT de la WNBA, Penny Taylor ou encore Brittney Griner, phénomène athlétique sans équivalent. Trois titres de championnes (2007, 2009, 2014), une philosophie offensive flamboyante et une fanbase fidèle ont fait du Mercury un pilier de la ligue.

Si l’équipe a connu des dernières saisons agitées entre blessures, reconstructions et bouleversements internes, 2025 marque un tournant. Diana Taurasi a pris une retraite bien méritée et Britney Griner a changé d’air. Si la flamme n’est pas encore éteinte, elle est loin d’émettre la même chaleur et le Mercury pourrait bien devoir apporter un souffle nouveau pour attiser le feu.

Effectif 2025 du Phoenix Mercury

Du changement dans le désert, et pas qu’un peu. Exit les reliques d’un passé glorieux, place à une nouvelle ère du côté de Phoenix. Emmenées par Kahleah Copper (blessée en début de saison), le Mercury version 2025 misent sur un effectif remanié, qui s’appuie avant tout sur son Big 3 du frontcourt Copper – Sabally – Thomas. Malheureusement, la ligne arrière est moins solide, la profondeur de l’effectif laisse à désirer. Une équipe qui devrait aller chercher les Playoffs. Mais pas beaucoup plus.

Joueuse française à suivre

Nouvelle tête en WNBA, Monique Akoa-Makani débarque à Phoenix avec un objectif clair : prouver qu’elle a le niveau pour s’imposer au plus haut. Formée à l’INSEP, passée par Tarbes et les équipes de France jeunes, l’arrière tricolore est connue pour sa vivacité, sa défense agressive et sa capacité à faire basculer un match sur quelques actions bien senties.

Encore rookie dans la Ligue, elle va devoir se faire une place dans une rotation dense… mais chez TrashTalk, on garde un œil bien attentif sur sa trajectoire. Une autre Frenchie dans le désert d’Arizona, ça ne se refuse pas.

La star : Kahleah Copper

Avec son explosivité, son charisme et son pedigree de championne, Kahleah Copper incarne à la perfection le nouveau visage des Mercury. Arrivée à Phoenix en 2024 avec l’étiquette de MVP des Finales 2021, l’ancienne star du Sky a immédiatement trouvé ses marques en Arizona finissant meilleure scoreuse de la franchise pour sa première saison. Une arthroscopie du genou gauche l’a contrainte à manquer le début de la saison 2025 alors qu’elle doit être clairement la patronne du groupe. Triple All-Star, scoreuse instinctive, défenseuse féroce et leader vocal, “Kah” est bien plus qu’un nom sur un maillot : elle est la locomotive de cette équipe qui hésite entre ambition et reconstruction.

Palmarès WNBA du Phoenix Mercury

• 3 titres WNBA : 2007, 2009, 2014
• 2 finales perdues : 1998, 2021

Le Phoenix Mercury est l’une des franchises les plus titrées de la WNBA. Avec trois titres glanés en sept saisons à la fin des années 2000 et au début des années 2010, la franchise de l’Arizona s’est imposée comme une place forte du basket féminin, portée par des superstars comme Diana Taurasi, Cappie Pondexter ou encore Brittney Griner. Si les dernières années ont été plus difficiles, le Mercury reste un nom qui résonne fort dans l’histoire de la ligue.

Retour en arrière : 2009, un chef-d’œuvre offensif. Emmené par un duo irrésistible Diana Taurasi – Cappie Pondexter, le Mercury régale en attaque, colle des cartons à la pelle, et remporte un deuxième titre WNBA au terme d’une finale épique contre Indiana (3-2). Taurasi est élue MVP des Finales, et Phoenix devient la franchise la plus spectaculaire du moment.

2021, le dernier frisson : après plusieurs saisons dans le ventre mou, le Mercury réalise une magnifique campagne de Playoffs en éliminant successivement le Liberty, le Storm et les Aces. En finale, Phoenix tombe sur un Chicago Sky déchaîné et s’incline (3-1), malgré une Diana Taurasi héroïque. Depuis ? Des blessures, une reconstruction lente… mais aussi l’espoir d’un retour avec une nouvelle génération et une superstar nommée Kahleah Copper.

Histoire du Phoenix Mercury

Membre fondatrice de la WNBA en 1997, le Phoenix Mercury fait partie de l’histoire vivante de la ligue. Dès ses premières années, la franchise s’est imposée comme un bastion du basket féminin dans le désert de l’Arizona. Finaliste dès 1998, elle a longtemps oscillé entre ambitions élevées et saisons plus compliquées, jusqu’à exploser dans les années 2000 grâce à une génération dorée. Avec Diana Taurasi en figure de proue, accompagnée de Penny Taylor, Cappie Pondexter puis Brittney Griner, le Mercury est devenu un rouleau compresseur offensif et une machine à titres : trois bagues (2007, 2009, 2014) et des Playoffs quasi systématiques.

Dans le sillage de la mythique Taurasi – meilleure scoreuse de l’histoire de la WNBA – la franchise a développé une identité forte : flashy, spectaculaire, redoutable balle en main, et toujours avec ce petit grain de folie propre à Phoenix. Sous les ordres de coachs comme Paul Westhead ou Sandy Brondello, le Mercury a régulièrement imposé un tempo effréné, avec des saisons records comme celle de 2014 (29 victoires, 5 défaites).

Depuis quelques saisons, l’équipe a entamé une phase de transition, marquée par le retour de Griner après l’épisode dramatique en Russie, l’instabilité sur le banc, et des résultats en dents de scie. Le Phoenix Mercury doit désormais s’activer à retrouver son lustre. Car dans l’Arizona, la flamme n’est jamais totalement éteinte.

Ce qu’on en dit chez TrashTalk

À Phoenix, on pensait la page tournée, les années Taurasi-Griner rangées dans les archives. Mais attention, les braises n’étaient pas tout à fait éteintes. Le Mercury version 2025, c’est une équipe en transition… mais pas en hibernation.

Avec Kahleah Copper en future patronne (dès son retour de blessure), Alyssa Thomas en couteau suisse de luxe, et Satou Sabally en machine offensive, la franchise de l’Arizona avance masquée… mais armée. Ce n’est peut-être plus le Mercury clinquant des années 2010, mais c’est un projet qui peut vite prendre feu. Et dans le désert, quand ça chauffe, ça ne rigole pas.

Fiche technique