Seattle Storm

Fondée en 2000 à Seattle, le Storm est l’une des franchises les plus respectées de la WNBA grâce à son palmarès. Elle évolue au Climate Pledge Arena, salle futuriste nichée au cœur de l’État de Washington, et affiche fièrement ses couleurs vert, jaune et noir. Son logo, une tempête stylisée sur fond de Space Needle, incarne parfaitement l’énergie et la fierté de la ville émeraude qui pleure encore ses Sonics en NBA mais qui se console allègrement avec l’héritage que construit le Storm.

Avec des légendes comme Sue Bird, Lauren Jackson ou Breanna Stewart, le Storm a marqué de son empreinte chaque décennie depuis sa création. C’est une équipe qui brille par son intelligence collective, son adresse chirurgicale, et une culture de la gagne bien installée. Quatre bagues, des campagnes mémorables, et un respect unanime dans toute la ligue.

Aujourd’hui, le Storm est à l’aube d’une nouvelle ère. Exit Bird et Stewart, place à la Française Dominique Malonga pour l’avenir – accompagnée de sa compatriote habituée de la WNBA Gabby Williams –  ainsi qu’à Nneka Ogwumike et Skylar Diggins-Smith pour la touche d’expérience. Une transition intelligente, mêlant ambition et patience, pour poser les bases d’un futur à nouveau tonitruant dans le Nord-Ouest.

Effectif 2025 du Seattle Storm

Pas de rafales de pluie, mais un vrai vent de fraîcheur à Seattle. Le Storm version 2025 a laissé derrière lui l’ère Jewell Loyd pour bâtir une nouvelle identité autour d’un mix d’expérience et de jeunesse ambitieuse. Nneka Ogwumike apporte sa science du jeu et son leadership, Skylar Diggins-Smith retrouve du rythme balle en main, tandis que Dominique Malonga incarne l’avenir de la franchise. Ajoutez à cela des profils solides et complémentaires, et vous obtenez une équipe qui souhaite grandir dans la Conférence Ouest pour faire du bruit dans quelques saisons. L’ouragan est en formation.

Joueuse française à suivre

À Seattle, ce n’est pas une mais deux Frenchies qui portent fièrement le drapeau tricolore. D’un côté, Dominique Malonga qui débarque en WNBA avec une hype XXL. Longiligne, mobile, ultra prometteuse des deux côtés du terrain, la first pick de la Draft 2025 est attendue comme un élément majeur pour l’avenir de la franchise de Seattle. Le Storm l’a bien compris, et compte lui laisser le temps d’apprendre dans un environnement structuré.

De l’autre, Gabby Williams, cadre de l’Équipe de France et joueuse expérimentée, poursuit son aventure dans une franchise qu’elle connaît bien. Athlétique, polyvalente, toujours aussi intense en défense, elle apporte son savoir-faire et son énergie à une équipe en pleine reconstruction.

La star : Nneka Ogwumike

Nouvelle tête d’affiche à Seattle depuis 2024, Nneka Ogwumike possède un CV long comme un jour sans pluie dans l’État de Washington. MVP en 2016, multiple All-Star, leader respectée dans toute la ligue, l’ancienne figure des Sparks a choisi le Storm pour écrire un nouveau chapitre. Poste 4 complète, QI basket supérieur, shot clutch et attitude irréprochable : Nneka, c’est du solide, du sérieux, du Storm-ready. Si Seattle veut retrouver les sommets, c’est avec elle que ça commence. Une mentor parfaite pour Dominique Malonga.

Palmarès WNBA du Seattle Storm

• 4 titres WNBA : 2004, 2010, 2018, 2020
• 0 finale perdue
• 1 Commissioner’s Cup : 2021

Quatre finales, quatre victoires. Le Seattle Storm n’a jamais connu l’échec une fois arrivé au bout du tunnel. Une régularité au sommet rare dans la ligue, portée par des générations dorées : Lauren Jackson et Sue Bird pour les premières campagnes, puis Breanna Stewart et Jewell Lloyd pour perpétuer l’héritage (Sue Bird assurant la transmission). Une franchise réputée pour son exigence, sa stabilité… et son efficacité redoutable quand l’enjeu monte d’un cran.

Retour en arrière : 2010, la perfection. Le Storm boucle la saison régulière avec le meilleur bilan (28-6), puis enchaîne sur un parcours de Playoffs immaculé (7-0). Sue Bird en chef d’orchestre, Lauren Jackson en MVP des Finales, Seattle décroche son deuxième titre dans une ambiance électrique. Un modèle de domination.

2020, l’apogée en bulle : dans une saison marquée par la pandémie et la bulle de Bradenton, le Storm écrase tout sur son passage. Breanna Stewart est injouable, Sue Bird régale, et les Seattleites balayent les Aces (3-0) en finale. Un quatrième sacre, une confirmation de la puissance collective de cette franchise… et les adieux imminents d’une légende qui prendra sa retraite deux ans plus tard : Sue Bird.

Histoire du Seattle Storm

Fondé en 2000 dans la foulée du départ des SuperSonics, le Seattle Storm s’est rapidement imposé comme une place forte du basket féminin. Une franchise construite patiemment, avec une vision claire et des choix forts à la Draft. Résultat ? Des légendes ont marqué son histoire : Lauren Jackson, superstar australienne au jeu intérieur dévastateur, Sue Bird, cerveau éternel à la mène, ou encore Breanna Stewart, monstre de polyvalence et d’efficacité. À chaque génération, Seattle a su reconstruire sans jamais trahir son identité : une franchise exigeante, structurée, et terriblement compétitive.

Quatre titres, aucune finale perdue, des icônes générationnelles, une base de fans fidèle et passionnée : le Storm est une référence historique de la WNBA. Et si la page Bird/Stewart est désormais tournée, une nouvelle ère s’écrit, portée par de jeunes talents… et toujours cette ambition chevillée au parquet du Climate Pledge Arena.

Ce qu’on en dit chez TrashTalk

Une franchise mythique, quatre titres WNBA, des légendes passées par là (Sue Bird, Lauren Jackson, Breanna Stewart)… et une page qui se tourne. Le Storm version 2025 n’a plus rien à voir avec celui des années glorieuses. Mais attention : Seattle ne dort jamais bien longtemps.

Avec Skylar Diggins-Smith aux commandes, Ezi Magbegor en tour de contrôle, et une jeunesse qui pousse derrière, le Storm prépare le retour du tonnerre. Moins bling-bling, plus travail de fond. Et quand l’orage gronde dans le Nord-Ouest, ça finit rarement en bruine.

Fiche technique