Washington Wizards

#15Est
11V
·
57D
#16 PTS+(113.8)
#30 PTS-(124)
#30 REB(42.1)
#8 AST(28.1)
Final
Boston Celtics
BOS130
Logo Washington Wizards global
WAS104
A venir
Logo Washington Wizards global
WAS-
Minnesota Timberwolves
MIN-
A venir
Chicago Bulls
CHI-
Logo Washington Wizards global
WAS-
A venir
Logo Washington Wizards global
WAS-
Boston Celtics
BOS-

Le Shop des Washington Wizards

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////




Les Washington Wizards selon TrashTalk

On vous voit les fans d’Harry Potter : on parle de sorciers et vous vous pointez. Désolé de vous décevoir, pas de quidditch ici, on parle plutôt de balle orange avec la franchise NBA des Washington Wizards. D.C., c’est pas Poudlard.

Chicago Packers, puis Zephyr, puis Baltimore Bullets

Pour les Washington Wizards, tout débute en fait à Chicago en 1961 sous le nom de Packers. Oui, dit comme ça, on ne voit pas trop le rapport. Mais les choses vont vite, le blaze de Packers est abandonné au bout d’une saison pour devenir Zephyrs et l’Illinois aussi est quitté un an plus tard pour atterrir à Baltimore pour la saison 1963-64. Nouveau changement de nom, l’équipe devient les Baltimore Bullets. Un blaze qui rappelle la franchise qui est passée par l’ABL, la BAA et aussi un peu en NBA des années plus tôt, de 1944 à 1954 avant de mettre la clef sous la porte. Cette version 1.0 des Baltimore Bullets est d’ailleurs la dernière équipe NBA à avoir fait banqueroute. On ne vous spoile donc pas en annonçant que ça se passe un peu mieux pour cette seconde tentative.

Après avoir construit autour de Walt Bellamy (premier choix de la Draft NBA 1961) à Chicago et aux débuts à Baltimore, les Bullets s’appuient désormais sur Earl Monroe, Gus Johnson, Wes Unseld et Elvin Hayes pour devenir des prétendants au titre. Ils perdent d’ailleurs une finale NBA en 1971.

Direction la capitale pour remporter le titre NBA en tant que Washington Bullets

Deux ans plus tard, les Bullets déménagent à Landover, dans le Maryland. Ils se renomment les Capital Bullets pour une saison, avant de devenir les Washington Bullets l’année suivante. Si Earl Monroe n’est plus dans l’équipe de la capitale des États-Unis, l’équipe reste compétitive puisqu’elle retrouve en 1975 les Finales NBA. Pour une nouvelle défaite. Mais cette décennie s’avère finalement fructueuse quand les Washington Bullets finissent par remporter le titre de champion NBA en 1978 face aux Seattle SuperSonics. Pourtant l’équipe était loin d’être favorite au moment d’attaquer les Playoffs NBA avec son bilan de 44 victoires pour 38 défaites. Il faut d’ailleurs renverser les San Antonio Spurs en demi-finale de Conférence Est (52 victoires pour 30 défaites) et les Philadelphia 76ers (55 matchs remportés) pour atteindre la dernière marche et venir à bout de Seattle. Les fans de D.C. rêvent certainement du back-to-back mais les Sonics prennent leur revanche sur les Bullets de Unseld, Hayes mais aussi Bob Dandridge et Mitch Kupchak en 1979.

Les Bullets deviennent Washington Wizards mais ne gagnent pas de matchs

Malheureusement, les années suivantes n’ont pas été aussi fructueuses pour les Wizards. Malgré la présence de joueurs du calibre de Jeff Malone, Moses Malone ou encore Bernard King, les Washington Wizards sont moins performants lors des eighties, malgré des qualifications régulières en Playoffs NBA. Par contre dès qu’il s’agit de passer un tour, il n’y a plus personne. La principale attraction de cette période est la présence simultanée de Muggsy Bogues et Manute Bol à Washington pour nous offrir une photo magnifique qui servira à la couverture d’un livre exceptionnel. Ce n’est pas beaucoup mieux dans les années 90. Pourtant là aussi, quelques joueurs talentueux portent le jersey des Bullets. Chris Webber en provenance de Golden State, Juwan Howard et Rasheed Wallace draftés par Washington, Rod Strickland qui va même finir meilleur passeur de la NBA lors de la saison 1997-98… rien de cela ne suffit pour faire rêver à Washington.

En 1995, le propriétaire Abe Pollin renomme l’équipe en Washington Wizards, à cause de la connotation violente du mot Bullet – balle (pour les armes à feu). Malheureusement, ce changement de nom n’a pas apporté le succès espéré, les Wizards ne disputant les Playoffs NBA qu’une seule fois entre 1989 et 2004. Pas top. Certains essaient de nous faire croire que même Michael Jordan, alors copropriétaire et président des opérations basket des Wizards, aurait abandonné ses parts dans la franchise de Washington D.C. pour rechausser ses sneakers et jouer avec les Wizards. Qu’il aurait tenté de les qualifier en Playoffs en vain. Des balivernes, cela n’a pu se produire que dans un monde parallèle, dans notre livre Jordan n’a jamais porté le maillot des Washington Wizards, fin de la discussion.

Gilbert Arenas puis John Wall, du talent à la mène des Wizards

C’est alors Gilbert Arenas qui va porter les espoirs des Washington Wizards en leur faisant goûter aux Playoffs en 2005. Avec Antawn Jamison puis Caron Butler également, ils ont su faire vibrer le MCI Center (puis Verizon Center). Enfin du talent à Washington, enfin utilisé à bon escient, même si ce n’est pas suffisant pour passer les demi-finales de la Conférence Est. Problème, Arenas se blesse. Puis el vestiaire explose, la franchise décidant de faire le ménage dans l’effectif suite au tristement célèbre incident des flingues sortis dans le vestiaire par Gilbert Arenas et Javaris Crittenton. Et ce n’est pas le titre de MVP du Shaqtin a Fool remporté par JaVale McGee qui peut consoler les fans des Wizards.

Et puis est arrivé John Wall, le prodige de Kentucky. Avec sa vitesse et sa vision du jeu, il a redonné espoir aux fans des Washington Wizards. En 2016-2017, Wall a même mené les Wizards à leur premier titre de division en 38 ans, mais encore une fois, ils ont échoué en demi-finales de conférence, comme lors des saisons 2014 et 2015. Le backcourt John Wall – Bradley Beal semble pouvoir mener les Wizards vers le succès, il faut juste bien les entourer. Marcin Gortat, Trevor Ariza, Paul Pierce, Otto Porter Jr…. Aucune aide n’est malheureusement suffisante pour franchir un palier supplémentaire. Pire, John Wall suit le chemin de Gilbert Arenas. Non pas en sortant un gun, mais en passant par la case infirmerie.

Et maintenant, on fait quoi avec Bradley Beal comme franchise player ?

Les Washington Wizards tournent alors la page Wall et misent sur Bradley Beal comme franchise player. Oui ça peut faire rire comme ça aujourd’hui, mais ce n’était pas complètement déconnant au moment de lui filer un contrat max (non on déconne, mais les Wizards n’avaient pas forcément le choix). Mais maintenant, on en est où ? Et on prend quelle direction ? Trop forts pour tanker, trop mauvais pour viser mieux qu’un Playin – et encore – on a du mal à savoir ce que vont et doivent faire les Washington Wizards. Trader Bradley Beal ? Qui en voudra ? Prolonger Kyle Kuzma et Kristaps Porzingis ? Quelle est l’ambition en construisant autour d’eux ? Faire péter l’équipe et laisser grandir des Corey Kispert, Daniel Gafford ou Deni Avdija ? À voir. En tout cas, il faudra certainement dégager Wes Unseld du banc des Wizards pour espérer enchaîner les victoires au Capital One Arena, que ce soit avec Bradley Beal et Kristaps Porzingis ou d’autres joueurs