01:00
Logo Milwaukee Bucks global
MIL-
Logo Indiana pacers global
IND-
01:30
Memphis Grizzlies
MEM-
Oklahoma City Thunder
OKC-
04:00
Minnesota Timberwolves
MIN-
Los Angeles Lakers
LAL-
Calendrier NBA

TrashTalk Award – 1er tour des Playoffs 2023 : Dillon Brooks est fin prêt pour les Shanghai Sharks

Le 02 mai 2023 à 09:27 par Clément Hénot

Dillon Brooks
Source image : YouTube

La NBA n’est jamais la dernière pour apporter son lot de saillies verbales en tous genres entre ses différents protagonistes. Et forcément, comptez sur nous pour les recenser aussi souvent que possible, car sans être trop premier degré, on est friands de ces duels musclés. Alors, c’est qui pour vous la plus grande gueule du moment ?

La précédente édition du TrashTalk Award a été remportée par Kyle Kuzma et son thread ayant pour unique objectif d’abattre Spencer Dinwiddie.

Candidat # 1 : Nic Claxton enjambe Joel Embiid

Dès le premier match des Playoffs, ça a chauffé entre Nic Claxton et Joel Embiid sous les panneaux. Après un dunk du pivot des Nets, au contact avec le probable futur MVP de la saison régulière, Claxton enjambe Embiid, ce qui ne plait évidemment pas à ce dernier, qui répond à sa façon.

Voir sur Twitter

Le pivot camerounais a envoyé son panard dans les clochettes de son homologue des Nets, qui s’est immédiatement retrouvé au sol. Etrangement, Joel Embiid n’a pas été exclu pour son geste, mais les deux joueurs ont écopé d’une faute technique. Nic Claxton sera ensuite exclu du match après une seconde tech.

Candidat # 2 : Charles Barkley remet l’église au centre du village en dézinguant les Warriors

Les Warriors ont entamé leur série du premier tour dans la peau de l’outsider, en tout cas, c’est ce qu’indiquait le classement, étant donné que le champion en titre a terminé sixième à l’Ouest et a affronté les Kings, troisièmes de la conférence. Si GS a fini par passer au terme d’un Game 7 d’anthologie de Stephen Curry, cela ne s’est pas fait sans douleur. L’expérience a parlé, mais la série était bien mal engagée pour les Dubs qui ont été menés 2-0 après les deux premiers matchs au Chase Center. Draymond Green a même dégoupillé en piétinant le torse de Domantas Sabonis et cet incident a beaucoup fait jaser, Green a même été suspendu pour le Game 3. Mais Charles Barkley tenait à remettre l’église au centre du village.

Voir sur Twitter

Voir le champion en titre avec un genou à terre au bout de 2 matchs est effectivement une image que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir, mais il est vrai que la fougue de Sacramento semblait prendre le dessus sur le sérieux et l’expérience des Warriors. Sauf que visiblement, les paroles de Chuck ont été entendues dans la baie d’Oakland, les tenants du titre ont recollé à 2-2 dans leur Chase Center toujours aussi hostile, ont même mené 3-2 en gagnant à Sac-Town mais les Kings ont forcé un Game 7 chez eux. Toutefois, les 50 points de Stephen Curry ont propulsé les Warriors en demi-finales de conférence face aux Lakers. Les Warriors ont réagi et ont tenu leur rang, tandis que les Kings ont dû rendre les armes après une saison de fou.

Candidat # 3 : les fans des Celtics anticipent un peu la suite des Playoffs

A Boston, la logique a été respectée, les Celtics ont disposé des Hawks en 6 matchs, mais on ne s’attendait pas à ce que les Piafs opposent autant de résistance, ou que les Verts fassent preuve d’autant de suffisance, c’est selon. D’abord devant par 2 victoires à zéro, ils ont rendu un match aux Hawks dans leur antre avant d’aller chercher le deuxième, 3-1 au moment de retourner à Boston, sauf que Trae Young est également prestataire en climatisations à ses heures perdues (nous y reviendrons) et a mis un petit coup de pression dans le Massachusetts. Les C’s plieront l’affaire à Atlanta mais se sera fait peur. Pourtant, après 2 matchs, ça fanfaronnait sévère dans les través du TD Garden.

Voir sur Twitter

“Quelques fans chantent “On veut Philly” au TD Garden.”

L’impatience est déjà de mise pour Boston, qui veut en découdre avec Joel Embiid et sa bande. En chantant ainsi, les Celtes semblaient indiquer que cette opposition face à ATL ne serait qu’une simple formalité, et qu’il était temps que les choses sérieuses commencent. Les Celtics ont été exaucés, puisque leur demi-finale de conférence à l’Est les opposera bien aux Sixers, et le gagnant affrontera le vainqueur de la série entre Knicks et Heat.

Candidat # 4 : Anthony Davis chambre Tee Morant, venu aux premières loges encourager son fils

Le daron de Ja Morant, Tee, s’est bien acclimaté à l’ambiance des Grizzlies et n’est jamais le dernier pour chambrer un tantinet les adversaires qui s’offrent à la franchise de Memphis. Manque de bol, dès le premier tour des Playoffs, il s’agissait de Lakers en pleine bourre depuis quelques mois, qui peuvent compter sur un LeBron James toujours aussi éternel et un Anthony Davis épargné par les blessures qui peut enfin s’exprimer pleinement, comme en 2020. AD a mené la vie dure à Jaren Jackson Jr. pourtant couronné meilleur défenseur de l’année, mais aussi à tous ses adversaires. Après un fadeaway sur la truffe de Xavier Tillman, The Unibrow n’a pas manqué de glisser quelques mots doux à Tee Morant, qui s’était levé pour (tenter d’) intimider Davis.

Voir sur Twitter

Voir sur Twitter

Du chambrage bon enfant en somme, car quand on voit l’avant-match du Game 6, on sait que ce n’est que du love entre Anthony Davis et Tee Morant, qui se saluent et échangent quelques mots tranquillement avant le début des hostilités. Rien de plus que l’intensité et l’adrénaline des Playoffs donc, mais un respect mutuel intact entre les deux hommes, tout ce qu’on aime.

Candidat # 5 : De’Aaron Fox en place une pour les journalistes qui ne le voient pas comme le plus clutch

De’Aaron Fox domine un grand nombre de statistiques dans le clutch time, et ne pas le voir couronné du tout nouveau trophée de la NBA, le “Clutch Player of the Year” aurait été une hérésie. Heureusement, la logique a été respectée, et le Renard est à jamais le premier à obtenir cette récompense. Toutefois, en conférence de presse, il a appris que certains journalistes ne lui avaient pas donné leur vote pour ce trophée. La réponse du gaucher ne s’est pas faite attendre.

Voir sur Twitter

Allez hop, ça c’est envoyé, pas besoin de plus de la part de Fox, qui a fait le taf même avec un doigt fracturé. Quelque chose nous dit qu’on devrait le revoir dans ces joutes de postseason assez rapidement.

Candidat # 6 : Dillon Brooks a joué, et a perdu

Si Dillon Brooks n’existait pas, il aurait fallu l’inventer. Dès le début des Playoffs, avant même que les Grizzlies ne connaissent leur adversaire, l’arrière déclarait qu’il était à l’aise avec le fait d’affronter LeBron James en Playoffs. Ce dernier n’a pas souhaité répondre, préférant laisser son jeu parler pour lui tout au long de la série.

“Je ne répondrai pas. Le match se joue sur le terrain, ça a toujours été comme ça. Je ne veux pas plus parler que ça. Demain, on a un gros match. Je ne suis pas là pour ces conneries, je suis juste là pour jouer.”

Avant le Game 3, LeBron est venu parler avec Dillon Brooks, pour lui dire tout le bien qu’il pensait de sa façon de faire, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’a pas vraiment eu l’effet escompté.

Voir sur Twitter

Voir sur Twitter

Pas intimidé pour un sou, la première action de l’arrière Canadien lors de la deuxième mi-temps du Game 3 sera… d’envoyer un coup dans les joyeuses du King, qui se tiendra à terre de longues minutes. Ni une ni deux, Brooks est expulsé du match et abandonne ses coéquipiers qui perdront cette partie. Sa première action de la mi-temps a donc également été sa dernière. Vous pensiez que c’était fini entre les deux hommes ? Vous êtes mignons. Dillon Brooks a plus d’un tour dans son sac, dommage que LBJ ait toujours une longueur d’avance.

“Je m’en fous, il est vieux. Vous voyez ce que je veux dire ? J’attendais ça [avec impatience], je pensais qu’il le ferait plutôt au Game 4 ou au Game 5. Il a voulu me dire quelque chose quand j’ai pris ma quatrième faute mais il aurait du commencer (à parler) plus tôt. Je le provoque, je ne respecte personne tant qu’il ne m’a pas mis 40 points.”

Pas de souci Dillon, Le Chosen One a ce qu’il te faut en magasin, score du Game 6 entre Grizzlies et Lakers ? 125 à 85 en faveur de ces derniers. Chose promise chose due, vous pouvez vérifier, le compte est bon. 125 – 85 = 40. Qu’est-ce que tu en penses Dillon ? Pour autant, l’intéressé ne regrette pas d’avoir chauffé LeBron, mais l’Elu ne pouvait pas rester sans rien dire, et va citer le titre “Trouble” de son pote Jay-Z pour terminer le Canadien.

Voir sur Twitter

“Contrairement à toi, petit, je suis un adulte.
J’ai des grandes chaussures et un grand pantalon que je dois remplir.
J’ai probablement charbonné avec ton daron, demande à tes parents.
Il est clair que tu lorgnes une légende,
qui a déjà remis des petits à leur place,
qui ont essayé de manger avant de dire leurs grâces”.

Bah alors les Grizzlies, on ne fine plus in the West ?

Candidat # 7 : Jimmy Butler se paie Jrue Holiday

Monsieur Buckets fait partie de ces gars qui l’ouvrent en toutes circonstances, même lorsque les prédictions ne sont pas forcément avec eux. Alors qu’il était mené de 6 points à quelques encablures de la fin du Game 5 et que tout le monde pensait qu’il faudrait revenir à Miami pour potentiellement plier la série (le Heat menait 3-1 avant de débuter cette cinquième manche), Jimmy Butler s’est payé Jrue Holiday, pourtant l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, après un panier inscrit, pour ramener le déficit des Floridiens à 4 points, puis lorsque Miami est repassé devant.

Voir sur Twitter

“JE TE POSSEDE ! TOUS LES JOURS !”

Voir sur Twitter

La suite a donné raison à Jimmy Butler, le Heat a remonté son déficit et a même arraché les prolongations sur ce buzzer-beater de… Jimmy Buckets. Miami finit le taf en prolongation et nous offre l’un des plus gros upsets de l’histoire en sortant la tête de série n°1 à l’Est. Le pire, c’est que ça paraît limite logique, tant le Heat a maîtrisé son sujet. Butler n’a pas oublié de bien chambrer le public des Bucks comme il se doit à la fin du Game 5, eux qui pensaient si facilement passer.

Voir sur Twitter

Voir sur Twitter

Non content d’être le meilleur joueur de l’histoire ces fichus Playoffs, Jimmy Butler ne peut s’empêcher de chambrer à tour de bras.

Candidat # 8 : Trae Young fout la clim au TD Garden

Trae Young était loin de partir favori avec ses Hawks face aux Celtics, finalistes malheureux en 2022. Mais ne comptez pas sur Ice Trae pour se laisser marcher dessus. La Chupa Chups la plus célèbre de la ligue voulait faire revenir cette série à ATL, et pour cela, quoi de mieux qu’une bonne grosse clim grandeur nature ?

Voir sur Twitter

Moins de 8 secondes à jouer dans ce Game 5, Atlanta perd d’un point et est virtuellement à Cancun, mais le meneur en a décidé autrement. Après avoir remonté le terrain, Young fait un pas en arrière avant de dégainer 1 mètre derrière la ligne à 3 points, filoche, célébration désormais iconique, et victoire sur le fil 119 à 117. Il faisait un peu froid dans le Massachusetts, mais encore plus en Georgie quand Boston a plié ça au Game 6. On salue tout de même l’audace d’avoir trashtalké en ballotage défavorable.

Candidat # 9 : Stephen Curry flex après son Game 7 d’anthologie

50 points inscrits par Stephen Curry au cours du Game 7 face aux Kings (cinquante). Tout simplement la meilleure perf de l’histoire dans un match décisif. Le Chef n’a laissé aucune chance aux pauvres Kings, qui ont certes appris, grandi et mûri, mais qui doivent s’incliner au cours du dernier match de cette série, non sans s’être battus jusqu’au bout. Curry a écoeuré les violets, et continue de le faire en conférence de presse d’après match, qui suit le match qui a envoyé les Warriors en demi-finales de conférence pour affronter les Lakers.

Voir sur Twitter

Le sous-entendu est clair : personne n’aurait encore réussi à réellement stopper le Chef, qui détruit tout sur son passage depuis de nombreuses années maintenant. En tout cas, les Kings n’ont pas réussi à arrêter le monstre lors du Game 7.


Voir toutes les News