Shai Gilgeous-Alexander a écœuré les Clippers : 45 points, 9 passes et 5 steals, du SGA en mode MVP
Le 12 nov. 2024 à 05:25 par Giovanni Marriette

Si le Thunder était au cœur de l’actu NBA depuis la nuit passée, c’était davantage du fait de la blessure de Chet Holmgren, lourdement retombé face aux Warriors et absent pour de nombreuses semaines. Mais cette nuit, Shai Gilgeous-Alexander a envoyé un message fort : “tu peux te soigner tranquille Chet, Papa garde la maison”.
Les stats maison de la démo canadienne du soir c’est juste ici
Privés de Jaylin Williams et Isaiah Hartenstein depuis un moment déjà puis de Chet Holmgren depuis hier, le Thunder n’avait d’autre solution que de présenter un cinq atypique face au monstre Ivica Zubac. Cinq petiots, et le plus grand d’entre eux qui se nomme… Shai Gilgeous-Alexander, sacré coquin ce Mark Daigneault.
On fait avec les moyens du bord, et si SGA est au départ de ce match le plus grand joueur sur le terrain, il n’outrepassera néanmoins pas son rôle de meneur et les missions inscrites sur sa fiche de poste, à savoir être le maître du jeu d’OKC et nous vendre du rêve par la même occasion.
La soirée de Shai ? A un moment donné on n’a plus les mots alors on va vous les filer dans le désordre et dans une phrase pas du tout construite. Maestria, attaque, défense, smooth, altitude, Michael Jordan, statement, MVP, facile, souriant, agressif, indéfendable.
En fin de match le non moins excellent tentera bien d’amorcer un retour pour des Clippers valeureux, mais le maire de la ville de l’Oklahoma est bien canadien et c’est lui qui s’occupera comme un grand de fermer la mairie aux lancers, pour aller chercher un magnifique record en carrière. L’occasion de rappeler que c’est ce genre de match qui a manqué à Shai la saison passée dans la course au MVP, et que si cette saison Nikola Jokic semble pour le moment sur une autre planète, le meneur du Thunder ne lâchera pas le steak pour autant.
L’occasion de rappeler, aussi, que les Clippers avaient tradé Shai Gilgeous-Alexander et leur avenir à moyen-terme pour un bout de tibia de Paul George il y a quelques années, comme quoi, personne n’est parfait.