La saison 2023-24 du Utah Jazz… dans leur pire cauchemar

Le 05 oct. 2023 à 13:48 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Le Jazz d’Utah !

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Embouteillage sur le frontcourt, ça sent le Detroit 2014

Souvenez-vous les Pistons 2014-15, et leur frontcourt composé de Dede Drummond, Greg Monroe et… Josh Smith. Trois pivots dans la NBA 2023, aucun d’ailleurs ne joue encore au basket, et à l’époque le projet avait évidemment explosé plus vite encore qu’il n’avait été imaginé. 2023, rebelote très à l’Ouest, puisque le trio Walker Kessler / John Collins / Lauri Markkanen ne fonctionne pas. Une histoire d’homme autant que de postes car la saison précédente Lauri avait fait pas mal de matchs en tant qu’ailier et il nous semble que ça s’était plutôt pas mal passé, mais faire front avec Walker Kessler et John Collins est différent de le faire avec Kelly Olynyk et Jarred Vanderbilt, par exemple. Les trois hommes ne sont pas des mauvais bougres mais se marchent dessus, Walker Kessler ne progresse pas et Lauri Markkanen pousse John Collins sur le banc en janvier. Lorsque ce dernier voit qu’un mardi soir Kelly Olynyk lui est préféré dans le cinq c’est la goutte d’eau qui fait déborder le John, et JC arrête sa carrière pour se lancer dans les battles de macramé. Triste fin.

La concurrence à l’Ouest, c’est quand même quelque chose

Même si le Jazz a clairement un projet intéressant et une belle dynamique, la franchise de Salt Lake City se prend de plein fouet la fameuse “jungle” de l’Ouest. Adage un peu perdu ces dernières années, mais en 2024 c’est le retour de force pour le Wild Wild West. Dans la division du Jazz ? Les Nuggets champions en titre, les Wolves en mission, le Thunder qui veut son statut de franchise de demain et les Blazers qui ne sont pas si cata que ça. Pour le reste ? En bas à droite Warriors, Suns, Lakers, Clippers et Kings ne laissent aucune victoire à l’ennemi, alors que dans le centre sud on arrive à peine à dégoter quelques wins face aux Spurs ou aux Rockets. Vous nous aurez compris, le bilan de 38 victoires et 43 défaites n’est pas si catastrophique que ça, c’est juste que cette saison plus encore qu’une autre, il ne fait pas bon squatter à l’Ouest. En fin d’année Danny Ainge adresse d’ailleurs un courriel (ou ça se dit) à Adam Silver pour lui demander un déménagement du Jazz à l’Est ce à quoi Adam répond assez sobrement “non”. Oui, ceci est la fin de ce paragraphe.

Le pire pour une franchise NBA ? Des jeunes qui ne progressent pas

Pour que le Jazz progresse, le “prime” de certains joueurs se doit d’être accompagné par la progression des plus jeunes. Danny Ainge ne peut pas réussir tout le temps partout et avec tout le monde, et cette fois-ci le projet prend un peu de plomb dans l’aile malgré les belles promesses de 2023. Les rookies Keyonte George et Taylor Hendricks sont très forts pour dire quoicoubeh mais sur le terrain l’adaptation est plus difficile, Kris Dunn et Collin Sexton semblent définitivement sur la pente descendante et c’est bien dommage, Ochai Agbaji en chie un max et la calvitie n’est plus la seule raison qui fait passer Talen Horton-Tucker pour un mec de 45 ans. Walker Kessler est le chêne qui cache la forêt, la jeunesse du Jazz n’existe que dans l’imaginaire de ses fans et c’est via la Draft qu’il faudra continuer de construire car les derniers essais ne sont définitivement pas concluants.

On termine cet article par un petit aveu : on ne croit pas une seconde au dernier paragraphe que vous venez de lire. Mais n’est-ce pas là tout le génie d’un rédacteur confirmé ? La réponse est dans la question.


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