La saison 2023-24 du Utah Jazz… dans un monde idéal

Le 05 oct. 2023 à 13:40 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? LeUtah Jazz !

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Individuellement, Will Hardy a définitivement des cracks à disposition

On avait laissé Lauri Markkanen All-Star et MIP ? Voici Lauri Markkanen All-Star, et candidat MVP. Le Finlandais a fait l’armée et la Coupe du Monde cet été, et il débarque à la rentrée avec une confiance inébranlable. Les sorties à 40 points ou plus sont habituelles et le statut officiel de Lauri est donc “franchise player d’une équipe qui gagne”. Wow. A ses côtés Walker Kessler est le meilleur contreur de la Ligue, John Collins est sorti du cinq avec beaucoup d’humilité et devient de ce fait un favori pour le trophée de meilleur sixième homme de la Ligue, à moins que celui-ci ne revienne… à l’infernal Keyonte George et ses 18 pions de moyenne en sortie de bench. Cerise sur la meringue l’explosion d’Ochai Agbaji et les progrès du duo Fontecchio / Horton-Tucker, alors que Collin Sexton est de retour au très haut niveau, que Kris Dunn, Kelly Olynyk et Jordan Clarkson lâchent des saisons tout à fait honorables et que Taylor Hendricks a intégré le cinq en toute discrétion mais avec beaucoup d’apprentissage à la clé. Est-ce qu’on vient d’imaginer un scénario où le roster tout entier assure ? Oui, car c’est un peu l’idée générale de cette série de papier.

Danny Ainge tente un gros coup à la trade deadline (et le réussit)

En février Danny Ainge se ronge les ongles. Pléonasme, habitude. Le Jazz a un bilan solide, le Jazz est tranquillement installé à la septième place de l’Ouest et semble même en avoir encore sous le coude, mais quelque chose titille Tonton Danny. C’est ainsi que quelques heures après l’ouverture de la trade deadline, ce bon vieux Jordan Clarkson est envoyé à Detroit avec Kelly Olynyk contre… James Wiseman et quelques bonbecs, James Wiseman qui se refaisait tout doucement la cerise dans le Michigan et qui devient instantanément un crack accompli dès son arrivée dans l’Utah. Si les lignes arrières ont belle allure avec les progrès notamment de Keyonte George, dessous c’est une véritable Dream Team qu’est en train de composer le front office du Jazz, dans le starting five et sur le banc, aussi. Ne l’oubliez jamais, en février le Danny Ainge est une vraie machine.

Le Jazz progresse encore et file en Playoffs

Avec un groupe solide, complet et joueur, le Jazz est officiellement (re)devenue une équipe qui compte à l’Ouest. Avec 46 victoires et 36 défaites les hommes de Will Hardy terminent sixièmes de la Conférence Ouest et affrontent les Nuggets au premier tour. Comme vous vous en doutez, le retour en postseason est rude et le 4-1 infligé par Denver a des airs de gentleman sweep. Pas grave, Utah is back en Playoffs et nous a fait plein de promesses, avec un groupe ultra-solide, un board qui semble savoir où il va et un paquet d’assets intéressantes pour les négociations à venir. La belle histoire continue, plus personne ne parle de Donovan Mitchell ou Rudy Gobert, et c’est peut-être bien ça la meilleure des nouvelles.