New York Knicks

#3Est
9V
·
6D
#5 PTS+(118.3)
#13 PTS-(111.9)
#20 REB(45.1)
#8 AST(27.7)
Final
New York Knicks
NYK138
Logo Phoenix Suns global
PHX122
A venir
New York Knicks
NYK-
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DET-
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CLE-
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BKN-

Le Shop des New York Knicks

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Les New York Knicks selon TrashTalk

Que serait New York sans son Madison Square Garden et ses Knicks ? Réponse, une ville sans intérêt. Bon on abuse peut-être). Et que seraient les New York Knicks sans James Dolan à leur tête ? Probablement des prétendants au titre NBA saison après saison. Ok, là aussi on exagère un peu.

Les New York Knicks, pionnier de la NBA

Franchise d’origine de la BAA dès 1946, ancêtre de la NBA, les New York Knickerbockers – ou Knicks pour les intimes – sont avec les Boston Celtics les seules équipes pionnières à toujours être présentes dans la ligue sans avoir bouger de ville. Mieux, depuis leur création, ils ont toujours évolué au sein du mythique Madison Square Garden, même si celui-ci a déménagé en 1968. Mais les Knicks ont suivi la Mecque du basket.

Au cours de leurs premières années, les New York Knicks ont été une équipe solide, atteignant les Finales NBA trois années consécutives de 1951 à 1953, sous la houlette de l’emblématique coach Joe Lapchick. Les Knicks ont également été pionniers dans l’intégration de la NBA, avec la signature de Nathaniel “Sweetwater” Clifton en 1950 et la Draft de Wataru Misaka en 1947, qui était d’origine japonaise. Les premiers grands noms à faire vibrer les fans de Big Apple sont Carl Braun ou encore Harry Gallatin. Mais cette période faste prend fin avec le départ de Joe Lapchick en 1955.

When Garden was Eden

Il faut alors attendre l’arrivée d’un nouvel entraîneur légendaire à la fin des années soixante pour retrouver les New York Knicks au sommet. Si les fondations de cette équipe des Knicks qui va râler deux titres NBA (1970 et 1973) en atteignant une autre fois les Finales NBA (1972) sont posées dès le milieu des sixties (Draft de Willis Reed en 1964, arrivée de Dick Barnett en 1965, Draft de Bill Bradley en 1965 même s’il n’arrive qu’en 1967, Draft de Walt Frazier 1967), les finitions bouclent cette décennie avec l’arrivée de Dave DeBusscherre en cours de saison 1968-69 amis surtout la prise en main de l’équipe par Red Holzman à l’été 1968. Cette période, la plus belle de l’histoire des New York Knicks, est immortalisée par les deux trophées NBA, mais aussi par le documentaire When Garden Was Eden qui retrace ces saisons fastes pour la franchise de Big Apple. L’un des moments les plus marquants est la performance de Willis Reed – surtout psychologique car son impact statistique est maigre – dans le Game 7 décisif de 1970, alors qu’il est entré sur le terrain blessé pour galvaniser son équipe vers la victoire. En 1973, ce groupe déjà brillant est renforcé par Jerry Lucas et Earl Monroe.

Puis le groupe vieillit, certains quittent le navire, Willis Reed connait pas mal de soucis physiques, et les New York Knicks rentrent dans le rang malgré quelques apparitions en Playoffs. La suite des seventies et le début des eighties sont moins glorieux et on attend un réveil des Knicks.

Les Knicks de Patrick Ewing

Le premier a redonné de l’espoir et le sourire aux fans du Madison Square Garden, c’est Bernard King, grâce à ses qualités de scoreur. Mais il se blesse et les New York Knicks sombrent lors de la saison 1984-85. L’occasion pour la NBA de glisser une enveloppe cornée afin de garantir le first pick – et donc Patrick Ewing – au gros marché new yorkais. Théorie du complot ? On vous laisse juger. Le pivot issu de Georgetown devient l’emblème des Knicks et une star de la NBA. Durant quinze saisons, il martyrise les raquettes adverses au point de détenir aujourd’hui encore le record de points et de rebonds de l’histoire de la franchise.

Malheureusement, malgré les prestations de Patrick Ewing et la présence sur le banc de Pat Riley de 1991 à 1995, les Knicks ne parviennent pas à aller chercher le titre NBA. Ils ont beau imposer leur style de jeu physique et leur dureté sur tous les parquets de la Ligue, Ewing et ses comparses John Starks, Anthony Mason et Charles Oakley buttent tout d’abord sur les Bulls de Michael Jordan au sein de la Conférence Est. Et lorsque la fenêtre s’ouvre lors de la retraite de Jordan, c’est face aux Houston Rockets que les New York Knicks s’inclinent en Finales NBA en 1994. Ils ont laissé passer leur chance, et Pat Riley quitte New York pour le Heat de Miami. Comme un voleur diront certains.

Des Finales NBA inespérées pour les New York Knicks

De ce départ nait une rivalité entre les Knicks et le Heat qui va rythmer les saisons suivantes au sein de la Conférence Est. Une de plus pour la franchise de New York, sachant que les relations avec les Bulls mais aussi les Indiana Pacers de Reggie Miller sont aussi très amicales. Demandez donc à Spike Lee, le fan le plus connu des New York Knicks qui squatte le premier rang du Madison Square Garden.

La fin de l’ère Pat Riley est aussi l’occasion de chambouler l’équipe. Les vieux grognards sont échangés : Anthony Mason est remplacé par Larry Johnson, Charles Oakley laisse sa place à Marcus Camby et John Starks dégage au profit de Latrell Sprewell. Avec Allan Houston récupéré lors de la free agency de 1996, ce nouveau noyau entoure désormais Patrick Ewing. Sans plus de succès.

Mais lors de la saison raccourcie de 1999 – à cause d’un lock-out – les New York Knicks pourtant à la peine réussissent l’exploit de jongler avec les blessures des différents joueurs pour atteindre une nouvelle fois les Finales NBA alors qu’ils sont les derniers qualifiés de la Conférence Est. Malheureusement, privés de Patrick Ewing blessé, ils échouent face aux San Antonio Spurs. S’ils parviennent de nouveau en finale de la Conférence Est la saison suivante, le déclin s’amorce.

Les Néant York Knicks

Pire, les années suivantes ont été difficiles pour les Knicks, voire horribles pour les fans du Madison Square Garden. En 2003, la franchise de New York file les clefs du sportif à Isiah Thomas qui devient président des opérations basket. Il enchaîne les mauvaises décisions et fait exploser la masse salariale des Knicks pour des résultats décevants jusqu’à son départ en 2008. Des joueurs tels que Stephon Marbury, Eddy Curry et Steve Francis ont été autant de flops et le départ de Isiah Thomas ne change pas complètement la donne, car il faut solder l’héritage de ces saisons pourries pour les Knicks.

Un sursaut a lieu en 2011. Alors que les New York Knicks ont mis la main sur Amar’e Stoudemire lors de la free agency, ils semblent en mesure de revenir un minimum sur le devant de la scène NBA, ou du moins de gagner enfin des matchs de façon régulière. Puis c’est le trade pour faire venir Carmelo Anthony à New York qui offre un duo offensif de poids pour les Knicks. Pas suffisant pour autant, car le reste du roster est plus limité, malgré la présence de Tyson Chandler dans la raquette et J.R. “Gérard” Smith en sortie de banc.

À tel point qu’on se demande si le meilleur moment de cette période pour les Knicks n’est pas la Linsanity, les quelques matchs de la saison 2011-12 où le jeune Jeremy Lin – joueur non drafté – profite des blessures des stars pour sortir des prestations totalement inattendues. Ça ne fait pas beaucoup à se mettre sous la dent du côté de New York.

Ce n’est pas non plus la tentative désespérée de se relancer en mettant Phil Jackson aux manettes en tant que président des opérations basket qui change les choses pour les Knicks. Il faut de nouveau faire le ménage.

Julius Randle et Jalen Brunson : les New York Knicks sur la bonne voie ?

Aujourd’hui, le groupe semble plus équilibré. Depuis l’arrivée de Tom Thibodeau comme entraîneur en 2020, les progrès sont visibles, malgré une saison 2021-22 décevante. Le duo formé par Julius Randle à l’intérieur et Jalen Brunson à la mène est solide et permet forcément de remporter plus de matchs. R.J. Barrett est un bon complément, même si on en attend encore plus de la part du Canadien. Les jeunes Immanuel Guickley et Quentin Grimes apportent leur insouciance pendant que le nouvel arrivé Josh Hart consolide la rotation dont sont sortis Derrick Rose et notre Evan Fournier national. Allez, messieurs Randle, Brunson et compagnie, refaites de Madison Square garden un paradis pour les New York Knicks.