Miami Heat
Le Heat ne laisse aucune chance aux Sixers : 30 points pour Jimmy Butler, 11 défaites en 13 matchs pour Philly
Matchs très sérieux du Heat, et nouvelle défaite pour les Sixers…
Le Shop du Miami Heat
Le Miami Heat selon TrashTalk
Uh, uh, yeah, yeah, yeah, yeah, uh, Miami, uh, uh, South Beach, bringin the heat, uh. Haha, can y’all feel that… On met Will Smith dans les écouteurs, et on bouge en direction de la Floride, Miami plus précisément. Pas pour les plages, mais bien pour aller voir une franchise qui compte en NBA, le Miami Heat
Des débuts NBA mitigés pour le Miami Heat
L’histoire débute en 1988 pour le Miami Heat. Alors que la NBA se dirige vers un expansion avec trois nouvelles franchises – Minnesota, Charlotte et une en Floride – la candidature de South Beach est retenue. Mais aussi celle des voisins d’Orlando, changeant ainsi les plans initiaux de la NBA. Ce sont donc quatre équipes qui débarquent en début de saison 1988-89. Et comme il n’était pas prévu un tel nombre, le Miami Heat va débuter en tant que membre de la Conférence Ouest. Pour Jean-Michel Nulengéo, on prend une carte des États-Unis et on voit qu’il y a un léger problème.
Le Heat peut se servir de cette excuse bidon pour justifier une première saison plus que médiocre, mais vu qu’en 1990 et 1991 la franchise ne fait guère mieux – malgré quelques progrès et la bascule dans la bonne Conférence – il faut se rendre à l’évidence. Contrairement à Dany, ce n’est pas brillant.
Puis avec l’évolution positive des joueurs draftés par le Heat – Rony Seikaly, Glen Rice, Sherman Douglas, Steve Smith – Miami s’invite en Playoffs lors de la saison 1991-92 puis lors de celle 1993-94. Pas de quoi non plus bousculer la hiérarchie NBA, mais un grand changement est sur le point de définitivement lancer le Heat.
Pat Riley devient le boss du Heat
La saison 1994-95 sert de reset complet. Exit Seikaly et Smith, du mouvement en coulisses avec Micky Arison – le fils du propriétaire du Heat Ted Arison – qui prend du galon. Et tout bascule l’été 1995. Le Heat débauche Pat Riley – alors coach chez les New York Knicks – et lui file les pleins pouvoirs sur le sportif. Il monte un trade pour récupérer Alonzo Mourning avant la saison, puis un autre quelques mois plus tard pour mettre la main sur Tim Hardaway. Un axe 1-5 très solide qui est la base des saisons suivantes réussies. Pendant six ans, le Miami Heat va en Playoffs – en se renforçant par exemple avec Jamal Mashburn et P.J. Brown – mais sans jamais disputer de Finales NBA. Sur cette période, les duels avec les Knicks deviennent des classiques, non pas pour le beau jeu proposé, mais par l’intensité de la rivalité entre les deux franchises.
Les pièces du puzzle ne sont pas les bonnes, Pat Riley essaie alors de retoucher le supporting cast autour de Tim Hardaway et Alonzo Mourning, envoyant Mashburn et Brown aux Hornets contre Eddie Jones et Anthony Mason. Si on ajoute Brian Grant qui rejoint lui aussi un noyau avec Dan Majerle et Bruce Bowen, on a du solide en vue de la saison 2000-01. Sauf que tout bascule quand Zo Mourning revient des Jeux Olympiques de Sydney et qu’on lui diagnostique une maladie aux reins. Même s’il retrouve les parquets peu de temps avant la fin de la saison régulière, le pivot ne peut empêcher la défaite des siens au premier tour des Playoffs NBA.
Miami, la maison de Dwyane Wade
Il semble donc que ce noyau a atteint ses limites. Entre 2001 et 2003, Pat Riley fait le ménage et récupère Caron Butler puis surtout Dwyane Wade à la Draft. Une nouvelle ère débute, et pour accompagner Wade, Lamar Odom est signé, tout comme un certain Udonis Haslem. Et pour diriger tout ce beau monde, Pat Riley décide de prendre du recul – il se concentre uniquement sur son rôle de président des opérations basket – pour laisser les rênes à son assistant Stan Van Gundy. Et à la surprise générale, ce nouvel effectif bien plus jeune atteint les demi-finales de Conférence. Un avenir radieux se dessine à Miami.
Surtout que lors de l’été 2004, c’est une superstar qui débarque en Floride. Certes, il faut se séparer de Lamar Odom, Caron Butler et Brian Grant, mais pour faire venir Shaquille O’Neal, le jeu en vaut la chandelle. Surtout quand dans le même temps, Alonzo Mourning revient au bercail en cours de saison, lui qui avait mis sa carrière entre parenthèses en 2002-03 et qui avait ensuite porté pendant quelques matchs le maillot des Nets. Le Miami Heat n’est pas loin de réussir son permis, s’inclinant uniquement lors du Game 7 des finales de Conférence face aux Pistons, champions NBA en titre. Les attentes sont donc grandes pour 2006. Pourtant, tout ne se passe pas comme prévu, et Pat Riley reprend le coaching après 21 matchs, alors que le Heat affiche un bilan de onze victoires pour dix défaites. Quelques mois plus tard, c’est la consécration. Portés par les arbitres Dwyane Wade, le Miami Heat est champion NBA en battant les Dallas Mavericks 4 à 2.
Malheureusement, ce succès est sans lendemain. Si Wade confirme son statut et s’installe définitivement parmi les meilleurs joueurs de la ligue, qualifiant pratiquement chaque saison le Heat en Playoffs, il n’est plus question de titres à Miami. Une seconde fois, Pat Riley retourne aux opérations basket et laisse le banc à un assistant, le jeune Erik Spoelstra en 2008.
Le Miami Heat version Big 3
Pas de miracle, le Heat reste solide en saison régulière, mais limité pour espérer briller en Playoffs. Jusqu’à l’été 2010, quand Dwyane prolonge son contrat tout en étant rejoint à Miami par LeBron James et Chris Bosh. Le Big 3, les Heatles… peu importe le nom donné à ce groupe, il fait trembler la NBA. Si les débuts sont un peu difficiles, James, Wade et Bosh mènent tout de même le Heat en Finales NBA, où l’équipe s’incline face aux Mavericks, pour le plus grand plaisir des haters n’appréciant que moyennement la construction de l’équipe.
Ce n’est que partie remise, car en 2012 puis 2013, le Heat est champion NBA. Mike Miller, Mario Chalmers, James Jones, Ray Allen… tous profitent des espaces laissés par les équipes adverses qui tentent tant bien que mal de limiter l’impact des trois stars. En vain. Seuls les Spurs et leur collectif parfaitement huilé trouvent la faille en 2014 pour battre le Miami Heat lors des Finales NBA. Et mettre fin aux Heatles.
Retour à la normal pour le Heat de Miami
En effet, dans la foulée, LeBron James fait ses valises pour retourner à Cleveland. Si Wade et Bosh sont toujours de la partie, des pépins physiques et des ennuis de santé limitent leurs performances. Miami rentre dans le rang et rate les Playoffs. Pire, en 2017 Chris Bosh doit prendre sa retraite après une saison blanche tandis que Dwyane Wade pour sa part s’est offert une escapade de quelques mois à Chicago puis Cleveland avant de revenir à Miami en 2018 pour finir sa carrière.
Le cycle est donc définitivement fermé et le Heat doit trouver ses nouveaux hommes forts. Ils s’appellent Bam Adebayo – drafté en 2017 – Jimmy Butler – free agency 2019 – et Tyler Herro – drafté en 2019. Un trio qui arrive jusqu’aux Finales NBA pour sa première saison en commun, mais qui s’incline face aux Lakers de … LeBron James.
Pour entourer Jimmy Butler, Bam Adebayo et Tyler Herro, Erik Spoelstra s’appuie sur des joueurs expérimentés comme Kevin love et Victor Oladipo, mais aussi sur des coups tentés par le front office comme Duncan Robinson ou Max Strus. Sans oublier Kyle Lowry, même si le meneur vétéran semble sur le déclin.