Steve Nash : “Je ne pense pas que le coaching soit mon futur”
Le 24 août 2024 à 12:52 par Julien Vion
Un an et demi après son licenciement à Brooklyn, Steve Nash n’imagine pas revenir de sitôt sur un banc NBA. À l’occasion du jubilé de Goran Dragic, le Canadien a laissé entendre qu’il souhaitait consacrer son avenir à ses enfants plutôt qu’au basket professionnel.
Six ans. C’est ce qu’il a fallu à Steve Nash, retraité en 2014, pour réapparaître sur les parquets NBA depuis un banc de touche. Sa nomination était une surprise en tout point. Il avait alors 46 ans et aucune expérience du genre, si ce n’est un petit poste de consultant pour les Golden State Warriors.
Mais avec Kevin Durant, Kyrie Irving, et bientôt James Harden dans son effectif, la pression autour du Canadien a rapidement triplé. Si sa bonne première saison (48-24) n’a tenu qu’à un orteil de KD face aux Bucks, la seconde (44-38) s’est terminée dans l’amertume avec un sweep au premier tour. Finalement, Nash ne résiste qu’à sept matchs (2-5) en 2022-23 avant un licenciement éclair.
La fin en eau de boudin à Brooklyn n’a peut-être pas laissé à Steve Nash un souvenir impérissable, mais l’ancien Suns explique désormais qu’il n’a jamais envisagé faire du métier d’entraîneur sa carrière. D’autant plus qu’avec cinq enfants, le papa a de quoi s’occuper.
“Le coaching a été une expérience formidable pour moi et ma famille. Je ne voulais pas une carrière de coach, je voulais simplement contribuer à ce projet. Je n’ai pas l’impression que le métier d’entraîneur fasse nécessairement partie de mon avenir. Pour l’instant, je me concentre sur l’impact que j’aurai sur mes enfants.”
“Certains appellent ça un père, d’autres un chauffeur Uber ! […] Mais en fait, je me contente de lever les enfants le matin, de les emmener à l’école, de les récupérer, de les emmener aux entraînements, d’essayer de travailler sur leurs compétences scolaires, sportives et de communication, et tout le reste.” – Steve Nash
Le MVP 2005 et 2006 n’a pas précisé si ses enfants avaient le pouvoir de faire une demande de trade, ou de devenir l’option de scoring numéro 1, mais difficile de se rendre compte si la tâche est plus ardue que chez les Nets.
Il reste que l’image de Steve Nash préparant des pancakes au sirop d’érable pour ses bambins illumine notre samedi.
Source texte : BasketNews