Atlanta Hawks
Le Shop des Atlanta Hawks
Les Atlanta Hawks selon TrashTalk
Cui-cui. Vous êtes bien dans le nid des Piou-pious aka les Hawks, la franchise d’Atlanta. Une équipe historique puisque ses origines remontent au début des ligues de basket professionnelles aux USA, du moins celles ayant un minimum de résonance chez l’Oncle Sam.
Des Buffalo Bisons aux Atlanta Hawks
Les Atlanta Hawks sont une franchise de basketball de la NBA basée à Atlanta, en Géorgie – l’État américain, pas le pays sur la mer Noire. Ils évoluent au sein de la Southeast Division (division sud-est) de la Conférence Ouest, en compagnie du Orlando Magic, du Miami Heat, des Washington Wizards et des Charlotte Hornets. Fondée en 1946 à Buffalo, New York, avec comme blaze Bisons – oui, en dehors du côté animal, aucun lien entre un gros ruminant et un oiseau – la franchise a pas mal bougé avant d’atterrir dans la ville de Coca-Cola en 1968.
Surtout, c’est en National Basketball League que les Bisons ont commencé leur histoire. Après quelques jours (38 pour être précis) dans l’État de New York, premier mouvement en direction de Moline, dans l’Illinois et la franchise s’appelle désormais Tri-Cities (du nom de l’aire urbaine à laquelle appartient Moline avec Rock Island, Illinois et Davenport, Iowa, voilà de quoi briller en soirée) Blackhawks. C’est depuis cet emplacement que l’équipe bascule en NBA en 1949, lors de la fusion entre NBL et BAA qui donne naissance à la ligue de basket que nous connaissons désormais.
Deux ans plus tard, nouveau déménagement, à Milwaukee cette fois, et nouveau changement de nom pour passer à Hawks. On se rapproche lentement mais sûrement vers la version évoluée du Pokémon, mais il reste encore deux mouvements à gérer. Le premier à St. Louis dans le Missouri en 1955 pour la période la plus faste de la franchise avec un titre de champion lors de la saison 1957-58, le seul de l’histoire de la franchise. Puis le dernier déménagement à Atlanta donc. Voilà, on y est, nous parlons bien des Atlanta Hawks.
Bob Pettit était grand, Do Wilkins volait
Au fil des saisons, les Atlanta Hawks ont connu des hauts et des bas, mais ont régulièrement pu compter sur des joueurs talentueux. Parmi les grands joueurs de la franchise, on peut citer Bob Pettit – pour les plus anciens puisqu’il fait partie de l’équipe titrée en 1958 avec Cliff Hagan et Ed Macauley – ou encore Dominique Wilkins sur la fin des eighties début des nineties, même si l’équipe n’a pas connu de grand succès collectif. Entre ces deux stars majeures, Lou Hudson et Pete Maravich ont aussi été des visages importants des Atlanta Hawks, mais là encore sans titre au bout, malgré des passages réguliers en Playoffs, sans atteindre les Finales NBA. Lenny Wilkens, qui est ensuite revenu en Géorgie dans les années 1990s pour coacher l’équipe, a aussi passé pas mal de temps sur le parquet en tant que joueur à l’époque où la franchise évoluait à St. Louis. Il est d’ailleurs devenu le coach avec le plus de victoires en saison régulière NBA alors qu’il était sur le banc des Atlanta Hawks, avant d’être dépassé depuis par Popovich ou Nelson.
Des victoires, mais pas de titres pour les Atlanta Hawks
C’est d’ailleurs lors de son règne en tant que coach que les fans des Atlanta Hawks ont de nouveau espéré voir leur équipe se retrouver au sommet de la NBA, quand Dikembe Mutombo contrôlait leur raquette, avec Mookie Blaylock à la mène. En vain, les Hawks ne dépassant jamais le stade des demi-finales de Conférence Est. Puis la génération Al Horford, Josh Smith et Joe Johnson a essayé elle aussi de faire des Hawks une place forte de la NBA autour de 2010 après plusieurs saisons sans Playoffs. Sans plus de succès pour la franchise d’Atlanta. C’est en 2015 que pour la dernière fois les Atlanta Hawks ont squatté fait partie des meilleures équipes NBA, quand Mike Budenholzer a fait du roster un collectif parfaitement huilé qui a atteint les finales de Conférence Est après un bilan de 60 victoires pour 22 défaites en saison régulière – meilleur bilan de l’histoire des Hawks.
Le présent et l’avenir dans les mains de Trae Young
C’est maintenant à Trae Young – qui a lui aussi porté l’équipe jusqu’à la finale de Conférence Est lors de la saison 2020-21 – et ses potes de l’effectif John Collins, Clint Capela et Dejounte Murray de refaire vibrer la State Farm Arena, enceinte des Atlanta Hawks depuis 1999, pas forcément connue pour sa folle ambiance. Ice Trae, échangé lors de la Draft 2018 contre Luka Doncic, est attendu au tournant car il porte sous son hideuse chevelure une grande partie des espoirs des Hawks. Est-ce que l’entraîneur Quin Snyder – qui a pris le relai de Nate McMillan en cours de saison 2022-23 – arrivera à tirer le meilleur de Trae Young et ses coéquipiers ?