Rudy Fernandez va jouer ses sixièmes Jeux Olympiques, record absolu, vous avez bien lu
Le 08 juil. 2024 à 11:00 par Nicolas Vrignaud
L’Olympisme et Rudy Fernandez, c’est décidément toute une histoire. Un récit pas encore terminé, puisqu’il reste une 6e quinzaine aux anneaux (un record) pour la légende de la sélection d’Espagne. À Paris, chez l’adversaire de toujours, la France. La boucle se termine avec un sublime symbole.
Rudy Fernandez, maître parmi les maîtres dans les cauchemars des fans de basket français, mais aussi roi lorsqu’il s’agit d’admirer son parcours plus que fourni dans la balle orange. Un crack qui a – en tout temps – été au meilleur niveau. L’aboutissement est une carrière de titan, remplie de titre et des bons moments.
🇪🇸 Rudy Fernandez will make his 6⃣th appearance in the Olympics… that’s INSANE 🤯 #FIBAOQT
🇬🇷 Athens 2004
🇨🇳 Beijing 2008
🇬🇧 London 2012
🇧🇷 Rio de Janeiro 2016
🇯🇵 Tokyo 2020
🇫🇷 Paris 2024 pic.twitter.com/3AJvWyppDY
— BasketNews (@BasketNews_com) July 7, 2024
Cette aventure prendra néanmoins fin dans quelques semaines. Le joueur l’a annoncé, les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront ses derniers avant la retraite. L’Espagne a traversé, avec lui, les plus grandes émotions de son histoire. Champions d’Europe, du Monde, médaillé d’argent olympique au terme de ce que beaucoup appellent “Le plus grand match de l’histoire”… Un mythe, une légende. Dans le même registre, Diana Taurasi va également jouer ses 6e Jeux Olympiques avec Team USA. La différence ? Elle a remporté les 5 éditions qu’elle a disputé. Voila voila…
Rudy Fernandez, contrairement à Diana, a fait du mal aux coeurs français. Toujours là pour nous mettre à l’amende, pour briser nos rêves de médaille d’or sur le plan européen et mondial. À la fin de la journée, on retient néanmoins que le respect – immense – pour ce monsieur. Qui, inconsciemment, nous a fait progresser bien plus qu’il ne le pense. Son épopée parisienne sera sans doute plus compliquée sur le plan sportif, car beaucoup de nations ont émergé ces dernières années comme de sérieuses équipes de basketball, mais il faudra quoi qu’il arrive la savourer. Parce que c’est la dernière.