Cleveland Cavaliers
Le Shop des Cleveland Cavaliers
Les Cleveland Cavaliers selon TrashTalk
On le sait, pour beaucoup l’histoire des Cavaliers se résume au fils prodigue LeBron James, né à Akron, dans l’Ohio comme Cleveland. Alors certes, les Cavs n’ont jamais gagné le titre NBA sans lui. Mais de belles équipes mais aussi des moments bien plus cocasses ont rythmé la vie des Cleveland Cavaliers.
Du début des Cleveland Cavaliers jusqu’au Miracle de Richfield
Tout commence en 1970. LeBron n’est pas encore né, mais la franchise fait ses débuts en NBA. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, les Cavaliers enchaînent les défaites pour leur première saison NBA. La légende raconte que le coach de l’époque Bill Fitch et son assistant ont réalisé le scouting en vue de la Draft d’expansion en lisant les bios des joueurs au dos de cartes de basket en mode panini. Ce qui explique certainement qu’ils mettent la main sur Gary Suiter, le Worst of All Time. On vous laisse googliser son nom et vous marrer devant ses accomplissements.
Coup de bol, leur nullité leur donne accès au premier choix de la Draft 1971. Les Cavaliers misent sur Austin Carr, un scoreur fou qui a cartonné les défenses en NCAA. Bonne nouvelle, il ne perd en rien ses qualités pour mettre des paniers en NBA. Mauvaise nouvelle, il est handicapé toute sa carrière par des blessures. Malgré ses nombreux passages par la case infirmerie, celui qui est surnommé Mr. Cavalier va quand même écrire avec ses coéquipiers Bobby “Bingo” Smith, Jim Chones, Jim Cleamons, Dick Snyder et Nate Thurmond l’une des plus belles pages de l’histoire des Cavs. En 1976, ils atteignent la finale de la Conférence Est après avoir sorti les Washington Bullets en sept manches grâce à plusieurs victoires héroïques acquises sur des tirs dans les dernières secondes. Le Miracle de Richfield, comme est surnommée cette confrontation, du nom du quartier où se situait l’arène des Cavaliers de 1974 à 1994, le Cleveland Coliseum. Malheureusement, la blessure de Jim Chones empêche les Cleveland Cavaliers d’aller plus loin et les fans sont persuadés que sans son absence, ils allaient chercher le titre. Et peu comme moi, j’aurais pu faire carrière, mais les croisés tu connais.
Ted Stepien, le pire propriétaire de l’histoire
Dommage pour eux, ils viennent de laisser passer une belle opportunité et les grosses galères arrivent. En 1980, Ted Stepien devient le propriétaire des Cleveland Cavaliers qu’il veut tout d’abord rebaptiser Ohio Cavaliers pour jouer dans plusieurs villes de l’État. Pas sûr que ça soit le top pour fédérer une fan base, surtout quand en cadeau bonus, le mec s’amuse à balancer tous ses premiers tours de Draft. Sa gestion est tellement calamiteuse que la NBA intervient et met en place la Ted Stepien Rule qui interdit à une franchise d’envoyer son premier tour de Draft dans un trade lors de deux saisons consécutives. Allez, parce qu’il faut toujours faire pire, l’autre hobby de Stepien est de virer des coachs. Si bien que sous son règne – certes pas super long vu qu’il dégage en 1983 – les Cleveland Cavaliers ne jouent jamais les Playoffs.
À son départ, une période de transition voit World B. Free être l’un des seuls motifs de satisfaction de la franchise. Jusqu’à l’étape suivante de la reconstruction en 1986. Cette saison-là, comme les Cavaliers disposent de premiers tours de Draft – directement ou via des trades – ils mettent la main sur Brad Daugherty, Ron Harper et Mark Price. Si on ajoute les signatures de Lenny Wilkens en tant que coach et Craig Ehlo à la free agency, on obtient le noyau qui va offrir beaucoup d’espoirs aux fans des Cleveland Cavaliers. Mais aussi un super punching-ball pour Michael Jordan puisque les saisons qui suivent posent les bases de la rivalité entre les Cavaliers et les Bulls, très souvent en faveur de la franchise de Chicago. LeBron James vengera cette génération quelques décennies plus tard mais en attendant, la bande à Lenny Wilkens renforcée par Larry Nance doit se manger The Shot de JoJo dans les dents.
Là encore, des soucis physiques – le dos de Brad Daugherty en particulier – laissent planer un What if sur ce qui aurait pu être réalisé par ce groupe des Cavaliers. Et comme souvent dans ces cas-là au basket, surtout en NBA, on repart soit sur un cycle de reconstruction, soit sur des années mièvres. La deuxième voie est suivie par les Cavs qui sous la houlette de Mike Fratello propose un basket chiant au possible basé sur la défense. Et ce n’est pas le trade pour faire venir Shawn Kemp – peu adapté au jeu lent puis en mode hippopotame – qui va amener du fun à Cleveland.
LeBron James, ère 1
Si bien que pendant une petite dizaine d’années, les fans des Cavaliers n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent. Les Cavs touchent le fond lors de la saison 2002-03 avec le pire bilan de la NBA. Mais de cette souffrance vient la délivrance, celle qui permet à Cleveland de drafter l’enfant du pays, le gamin d’Akron, LeBron James. En s’appuyant sur le Chosen One, les Cavaliers arrivent sur le devant de la scène jusqu’à atteindre les Finales NBA en 2007. Mais les lieutenants de LeBron – Zydrunas Ilgauskas, Larry Hughes ou encore Anderson Varejao – ne représentent pas une aide suffisante pour venir à bout des Spurs et les Cavs ne parviennent plus à retrouver cette dernière marche. En 2010, LBJ sort The Decision et se barre à South Beach, un départ vécu comme une trahison par toute la ville de Cleveland. Son maillot est brûlé, les insultes fusent et le propriétaire Dan Gilbert annonce que les Cavaliers remporteront un titre NBA avant LeBron James.
LeBron James de retour aux Cleveland Cavaliers
Bon, pas très visionnaire sur le coup l’ami Dan. Car les Cavaliers ont beau drafté Kyrie Irving et Tristan Thompson, ils nous offrent aussi une sacrée rigolade avec Anthony Bennett, pire numéro 1 de la Draft de l’histoire de la NBA – ou pas loin en tout cas. Les Playoffs ne sont jamais atteints sur les saisons suivantes et la lumière vient finalement du retour de LBJ à Cleveland, en 2014. Les rancœurs sont mises de côté et le tout juste drafté Andrew Wiggins est échangé aux Wolves pour mettre la main sur Kevin Love. Un Big Three James – Irving – Love est en place, magnifié par l’arrivée en cours de saison du GOAT J.R. Smith.
Ce nouveau passage de LeBron James dure quatre saisons et se traduit par autant de Finales NBA – à chaque fois contre les Warriors – pour un titre obtenu en 2016. Puis il faut de nouveau reconstruire sans le meilleur joueur de l’histoire… des Cavaliers (ou de la NBA, c’est au choix).
Présent et avenir des Cleveland Cavaliers
Après trois saisons compliquées, une nouvelle dynamique est en place depuis 2021. La génération actuelle est portée par Darius Garland et Evan Mobley, mais aussi Jarrett Allen. Et pour faire franchir un palier au pensionnaires de la Rocket Mortgage Fieldhouse, les Cavs ont misé sur Donovan Mitchell lors de l’été 2022. Est-ce que le coaching de J.B. Bickerstaff va permettre à tout ce petit monde de briller désormais en Playoffs ? Il peut s’appuyer sur l’expérience de Ricky Rubio et Danny Green ainsi que le dynamisme de Caris LeVert en sortie de banc pour apporter un soutien important au quatuor Garland – Mitchell – Mobley – Allen. Et ainsi tirer leur épingle du jeu au sein de la Conférence Est, eux qui se présentent certainement quand les principaux concurrents des Milwaukee Bucks dans la Central Division, laissant les Chicago Bulls, Indiana Pacers et Detroit Pistons derrière eux en termes d’ambition.