Oklahoma City Thunder

#2Ouest
12V
·
4D
#13 PTS+(114.3)
#2 PTS-(103.6)
#22 REB(44.9)
#16 AST(25.3)
Final
Portland Trail Blazers
POR99
Oklahoma City Thunder
OKC109
A venir
Oklahoma City Thunder
OKC-
Logo Phoenix Suns global
PHX-
A venir
Oklahoma City Thunder
OKC-
Utah Jazz
UTA-
A venir
Oklahoma City Thunder
OKC-
logo New Orleans Pelicans global
NOP-

Le Shop d'Oklahoma City Thunder

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Le Oklahoma City Thunder selon TrashTalk

Le Thunder d’Oklahoma City, c’est un peu comme le temps dans le Midwest : ça change tout le temps. Mais contrairement à la météo, c’est une équipe qui a réussi à faire sa place dans la NBA depuis sa création en 2008.

Oklahoma City Thunder, fossoyeur des Seattle Supersonics

La NBA a beau continuer de prendre en compte les saisons des Sonics dans le palmarès du Thunder, il est temps de réécrire l’histoire. Dans notre livre, ces deux franchises sont bien distinctes, et si vous voulez lire le chapitre sur l’équipe de Seattle, on vous laisse le trouver sur le site. Oui, le Thunder d’Oklahoma City a bien pris la suite des Seattle SuperSonics en 2008. Oui, la NBA a eu raison d’offrir à la ville d’Oklahoma City une franchise suite à l’enthousiasme des fans du coin lors de la délocalisation des matchs des New Orleans Hornets après la catastrophe de l’ouragan Katrina. Mais c’est tout, et vous ne nous ferez pas changer d’avis sur un point : “Bring back the Sonics”.

D’ailleurs, si jamais Seattle retrouve un jour une franchise, le palmarès des Sonics lui reviendra, un accord qui fait suite à une décision de justice menée par la ville. Cela dit, le Thunder a déjà écrit dans son histoire quelques belles pages basées sur la jeunesse, et il est hors de question de négliger cette franchise NBA.

Durant, Westbrook et Harden mettent Oklahoma City sur la carte NBA

En débarquant dans l’Oklahoma, le Thunder dispose dans ses bagages d’un atout de choc : Nick Collison, leur joueur emblématique. Non on déconne, on parle bien sûr de Kevin Durant, une saison en NBA dans les pattes sous le maillot des Sonics (désolé, on ne lâche pas l’affaire). Mieux, ils draftent également Russell Westbrook et Serge Ibaka en 2008, puis James Harden en 2009 pour entourer leur jeune star.

Deux saisons à Oklahoma City et déjà les Playoffs NBA pour le Thunder. Ça n’a pas traîné et ce n’est que le début à mesure que ce jeune noyau progresse. En 2011, le Thunder atteint même la finale de la Conférence Ouest. Et la saison suivante, la dernière marche avec les Finales NBA face au Heat. Mais la franchise de Miami est bien mieux armée et plus expérimenté que le Oklahoma City Thunder. Ce n’est pas grave, ce Thunder est jeune, il aura de nouveau sa chance.

Première rupture au Thunder

C’est du moins ce que l’on croit, car un premier départ vient secouer l’équilibre de l’équipe. Au moment de prolonger les différents joueurs majeurs, il faut faire des choix. Et celui de poser un ultimatum au sixième homme James Harden aboutit finalement au trade du barbu vers les Houston Rockets. Aujourd’hui, cela paraît ahurissant tant James Harden s’est imposé comme un talent offensif hors norme dans l’histoire de la NBA. Mais au moment du deal, il n’est que la troisième option de l’équipe derrière Kevin Durant et Russell Westbrook. Un duo qui continue d’ailleurs de faire gagner des matchs au Thunder.

La preuve, malgré la perte de James Harden, Oklahoma City retourne en finale de Conférence en 2013 et 2014, preuve qu’il y a toujours du talent dans l’équipe. Cette série est stoppée la saison suivante, avec la blessure de Kevin Durant qui l’éloigne des parquets NBA pendant plusieurs mois. Privé de son meilleur joueur, le Thunder ne parvient même pas à atteindre les Playoffs malgré les efforts fournis par Westbrook. Avec le retour de KD, le Thunder retrouve des couleurs et les finales de Conférence. Mais face à eux se dressent les Warriors qui viennent de boucler la meilleure saison régulière de l’histoire. Pas de quoi impressionner OKC qui pousse les Dubs jusqu’au match 7, avant de s’incliner. Allez, il faut garder espoir pour les fans du Thunder, ce n’est pas passé loin, et avec Durant + Westbrook, ça va finir par le faire.

Russell Westbrook, le stat padder du Thunder

Oui mais non. Car Kevin Durant est agent libre à l’été 2016 et il décide de rejoindre la franchise qui vient de les battre. Une véritable trahison pour le Thunder qui voit son meilleur joueur les quitter comme un voleur. KD devient un serpent, un joueur considéré soft qui préfère la solution de facilité. Mais Sam Presti, le General manager du thunder, ne compte pas baisser les bras pour autant. Il ajuste l’équipe pour tourner autour de Russell Westbrook.

Le meneur prend alors le volant du Thunder et met le pied sur l’accélérateur. S’il en fait parfois trop, qu’il manque de lucidité, il donne tout. Et réalise une saison historique en triple double, un exploit que seul Oscar Robertson avait réalisé avant lui. Il est logiquement élu MVP. Sauf que s’il a permis au Thunder de jouer les Playoffs NBA, la sortie au premier tour fait grincer des dents.

Tant pis, on repart sur le même modèle la saison suivante, avec tout de même un changement majeur. Victor Oladipo, lieutenant de Westbrook, est envoyé aux Pacers contre Paul George. Un renfort de poids, accompagné également par celui de Carmelo Anthony. Mais le résultat est le même : Brodie en triple double, Oklahoma City Thunder en Playoffs, sortie au premier tour. Il serait peut-être temps de changer de modèle…

Que nenni, on repart avec Westbrook et Paul George comme leaders, Steven Adams dans la raquette et des role players pour permettre au duo de stars de briller. Cela va vous surprendre mais la saison se termine par un triple double de moyenne pour Russell Westbrook et une élimination au premier tour des Playoffs.

Des courtes années de transition à Oklahoma City

Cette fois-ci, la leçon est retenue. Sam Presti appuie sur le bouton reset. Il envoie Russell Westbrook aux Rockets contre Chris Paul et des premiers tours de Draft. Ainsi que Paul George aux Clippers contre Shai Gilgeous-Alexander, Danilo Gallinari et des premiers tours de Draft. La collection de picks commence dans l’Oklahoma pour préparer l’avenir. Et alors que tout le monde s’attend à voir l’équipe tanker et se séparer de ses joueurs expérimentés, Chris Paul joue le jeu et mène ce groupe en Playoffs. Pour se faire sortir une fois de plus au premier tour.

En récompense, le Thunder ne fait pas d’histoire au moment de permettre à CP3 de rejoindre une équipe d’un meilleur calibre – en l’occurrence les Phoenix Suns en 2020, contre quelques prospects. Et des picks à la Draft bien entendu. Bref, les deux saisons qui suivent servent à faire pousser les jeunes, issus des échanges ou de la Draft NBA, tout en se greffant dès que possible à d’autres deals afin de faire gonfler le capital des picks. C’est à Mark Daigneault de faire grandir ce petit monde : Shai Gilgeous-Alexander, Luguentz Dort, Darius Bazley et autres Josh Giddey ou Tre Mann.

La nouvelle génération dorée du Thunder

Et cela fonctionne plutôt bien. En 2023, le Oklahoma City thunder continue de surprendre et de progresser, malgré l’absence sur toute la saison de Chet Holmgren, le choix à la Draft. Shai Gilgeous-Alexander s’impose comme un des meilleurs guards de la NBA, Luguentz Dort défend comme un mort de faim et Josh Giddey montre toute sa polyvalence. Si on ajoute la montée en puissance au cours de la saison 2022-23 du rookie Jalen Williams, on se remet à rêver de la même trajectoire que celle connue une grosse décennie plus tôt dans l’Oklahoma. Et comme en plus il reste quelques picks de Draft dans la manche de Sam Presti, on n’a pas fini d’y croire chez les fans du Thunder. À Shai Gilgeous-Alexander de reprendre le flambeau de Kevin Durant, mais sans la trahison à la fin.