Brooklyn Nets

#9Est
6V
·
9D
#18 PTS+(111.7)
#21 PTS-(114.7)
#30 REB(41.7)
#12 AST(26.6)
Final
Charlotte Hornets
CHA115
Brooklyn Nets
BKN116
A venir
Logo Atlanta hawks global
ATL-
Brooklyn Nets
BKN-
A venir
Brooklyn Nets
BKN-
Minnesota Timberwolves
MIN-
A venir
New York Knicks
NYK-
Brooklyn Nets
BKN-

Le Shop des Brooklyn Nets

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Les Brooklyn Nets selon TrashTalk

Les Brooklyn Nets, c’est l’autre franchise de New York. Voisin parfois dérangeant, souvent méprisé – surtout quand il squattait le New Jersey – il est désormais bien installé dans le borough des bobos. Mais pas encore à la tête de Big Apple.

Les Brooklyn Nets avant Brooklyn, avant les Nets, avant la NBA

Avant d’atterrir à Brooklyn en 2012, la franchise des Nets a eu une vie quelque peu agitée sur la côte Est des États-Unis. Dès la naissance de l’équipe en tant que New York Americans en 1967, le bordel a été le mot clef. Car c’est en ABA que la franchise débute, et sous la pression des Knicks – eux aussi à Big Apple, mais en NBA – les différentes salles du coin refusent d’abriter des matchs des Americans. La migration se fait donc avant même la première rencontre, direction l’État voisin du New Jersey, dont le nom remplace celui de New York immédiatement pour la franchise. Ça sent la stabilité. Spoiler alert : les Knicks vont de nouveau casser les c******* de leurs voisins dans le futur, qu’ils soient dans le New Jersey ou à Brooklyn.

En bougeant à Long Island, la franchise décide de reprendre l’appellation New York dès la saison suivante et de changer Americans pour Nets, parce que ça rime avec Mets et Jets, deux autres franchises de NY en Major League Baseball et American Football League. Et puis parce qu’au basket, il y a des filets. Des changements qui ne font pas des Nets des gagnants, pas plus que le passage dans l’équipe de Rick Barry – bien que les Finales ABA soient au rendez-vous en 1972.

Les New York Nets au sommet grâce à Julius Erving

Non, la bascule qui rend les New York Nets et leur sublime maillot bleu – blanc – rouge avec les étoiles populaires, c’est Julius Erving. À partir de 1973, il fait des Nets une équipe qui pèse sur le parquet (deux titres de champion ABA en 1974 et 1976) mais aussi en dehors, avec une véritable hype pour le style flashy qu’il dégage et qui rejaillit sur la franchise. La NBA se frotte les mains, avec la fusion qui suit le second titre des Nets, ils vont pouvoir profiter du joyau. Mais pas les Nets…

Les Knicks carottent encore les Nets (et deux fois)

En effet, les conditions d’accès en NBA pour les franchises issues de la NBA sont particulièrement restrictives. Surtout pour les Nets. En débarquant dans la zone des New York Knicks, ils doivent payer un droit d’entrée à leurs voisins, en plus du ticket pour la NBA. Ce qui pousse les Nets à vendre Julius Erving aux Sixers afin de renflouer les caisses.

Les Nets n’attirent plus les foules et quittent donc Long Island pour retourner dans le New Jersey. Sauf que là encore, les Knicks réclament une compensation financière car le New Jersey est aussi leur zone de chalandise. Il faut repasser à la caisse, les Nets se demandent à quelle date ils doivent repasser pour cirer le parquet du Madison Square Garden, sortir les poubelles et servir de larbins aux joueurs des Knicks.

Les New Jersey Nets ne servent pas à grand chose

À partir de là et jusqu’aux années 2000, c’est toujours la même histoire pour les Nets : un peu d’espoir car des joueurs talentueux passent dans le New Jersey, mais jamais sur la durée, jamais dans une équipe compétitive du côté de East Rutherford où squatte l’équipe.

Il y a eu du Bernard King. Du Darryl Dawkins. Du Buck Williams ou encore du Micheal Ray Richardson. Mais les blessures des uns ainsi que le bannissement à vie de Richardson – contrôlé positivement trois fois à la cocaïne – ne permettent pas de s’imaginer au sommet de la NBA. Alors que les années quatre-vingt-dix se dessinent, les Nets n’ont remporté qu’une seule série de Playoffs depuis qu’ils ont rejoint la Ligue.

La décennie s’ouvre sur les Drafts de Derrick Coleman et Kenny Anderson, puis l’arrivée de Dražen Petrović. Mais là encore, les fans n’ont pas le droit aux rêves bien longtemps. Le décès tragique de Dražen Petrović et l’individualisme de nombreux joueurs de l’équipe – Derrick Coleman en tête – ruinent toutes les ambitions. Il faut bouger les choses et un changement de nom – pour devenir les New Jersey Swamp Dragons – les dragons du marais, en hommage aux marais du coin, à moins que ce n’était pour représenter le bourbier dans lequel s’enlise la franchise – est dans les tuyaux. Avant de capoter, un peu comme tout ce que font les Nets depuis leur arrivée en NBA.

Jason Kidd emmène les Nets en Finales NBA

Bref, rien ne semble vouloir aller dans le sens des Nets et chaque fois qu’un peu de talent débarque dans le New Jersey, cela ne mène à rien. Que ce soit Stephon Marbury, Keith Van Horn ou Kenyon Martin, les joueurs peuvent bien devenir des stars, la franchise ne décolle pas. jusqu’à l’arrivée de Jason Kidd en 2001. Son charisme et son niveau de jeu emmènent les Nets pas forcément brillants – aucun joueur à plus de 15 points de moyenne – en Finales NBA, pour manger un sweep de la part des Lakers. Re-belote la saison suivante, toujours avec Kidd comme chef d’orchestre, mais cette fois-ci ce sont les Spurs qui battent les Nets 4-2 en Finales NBA. Ils ont laissé passer leur chance, même le passage de Vince Carter dans le New Jersey ne leur offre pas une nouvelle opportunité.

Déménagement à Brooklyn pour les Nets

Ensuite ? Rien à se mettre sous la dent, sauf si la série de 18 défaites consécutives pour ouvrir la saison 2009-10 (un record) mérite sa mention. L’époque Kidd est révolue et il faut s’armer de patience en espérant que le déménagement annoncé pour Brooklyn et le Barclays Center en construction apporte enfin la dynamique espérée.

Sauf que ça ne sourit guère plus une fois installés à Brooklyn. Ok, on arrive à attirer un peu de monde – surtout via des trades au départ – pour encadrer Brook Lopez. Deron Williams puis les papys Paul Pierce et Kevin Garnett ainsi que Joe Johnson offrent un cinq de départ sympathique sur la papier. Dommage que la date de péremption soit dépassée.

L’échec de ce style d’équipe ne refroidit pas les ardeurs des Brooklyn Nets qui tentent de nouveau le coup en récupérant Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden. Un trio qui aligne plus souvent les blessures – Durant et Irving – et les rubriques transferts – les trois à tour de rôle – ou déclarations perchées – Kyrie Irving – que les matchs ensemble sous le maillot noir des Brooklyn Nets.

Quelle voie suivre pour les Brooklyn Nets ?

C’est maintenant sans ces grands noms que Jacques Vaughn – qui a pris le relais de Steve Nash avant l’explosion totale du groupe – doit essayer d’enfin construire un groupe solide apte à faire rugir de plaisir le Barclays Center et tout Brooklyn. Est-ce que cela implique de se débarrasser de Ben Simmons ? Fort probable. Charge alors à Mikal Bridges et Nic Claxton de step-up, encadrés par Spencer Dinwiddie et Dorian Finney-Smith. À moins que la surprise du chef ne vienne de Cam Thomas. Bref, on est une fois de plus dans l’inconnu pour les Brooklyn Nets qui ne semblent pas encore sur la voie de détrôner les Knicks comme franchise NBA phare de New York. Avant de s’attaquer ensuite au reste de l’Atlantic Division composée en plus des Philadelphia 76ers, Boston Celtics et Toronto Raptors.