Karl-Anthony Towns injouable pour son retour à Minneapolis : 32 points et 20 rebonds, tel un KAT dans son jardin

C’était l’une des images sympas à ne pas rater cette nuit, le retour de Karl-Anthony Towns à Minneapolis, vêtu pour la première fois de sa carrière d’un autre maillot que celui des Wolves. Heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, la soirée a vite tourné à la démonstration.

Les stats maison de ce match aux airs de ballade de santé c’est juste ici

605 matchs avec une franchise, ça marque un homme mais ça marque également une franchise et ses fans. Un trophée de rookie de l’année, quatre sélections de All-Star, un statut de loser souvent blessé qui colle un peu à la peau c’est vrai, mais globalement Karl-Anthony Towns a tout donné pour sa franchise durant neuf saisons et, ça, forcément, le Target Center le lui a bien fait comprendre.

Passé ce moment tout mignasse ? Un début de match de furieux de… Julius Randle, qui tentait par la même occasion de rappeler qu’il existe. Tentative ratée, absolument tout le monde se fout de Julius Randle, et après un premier quart équilibré les Knicks vont prendre le lead, le large, que dis-je la poudre d’escampette. Et dans cette fuite en avant c’est évidemment Karl-Anthony Towns qui va se mettre à chauffer vénère, atteignant la pause avec un double-double et un 41-18 dans les gencives de ses anciens copains.

Au vu de la deuxième mi-temps absolument inintéressante, filons directement en fin de match, avec une sortie de l’immense KAT en milieu de dernier quart-temps, le sentiment du devoir bien fait, tu m’étonnes, guettes un peu la ligne de stats :

32 points à 10/12 au tir dont 5/5 du parking, 7/9 aux lancers, 20 rebonds, 6 passes et 2 steals en 38 minutes

Un match quasi parfait, avec chaque ficelle accompagnée d’un large sourire. On sent que Charles-Antoine a apprécié sa soirée, beaucoup plus que les Wolves on imagine, ouverts en deux de l’intérieur, par un homme connaissant toutes les combines pour en poser 30 dans cette salle. Un retour en grande pompe en somme, à grands coups de pompes, aussi, et pour les plus coquins on pourrait presque dire que Karl-Anthony Towns a attendu de jouer avec un autre maillot que celui des Wolves pour être enfin injouable à Minneapolis, mais pour ça il faudra être vraiment coquin. Et un peu menteur, aussi.