Les Celtics s’imposent face à des Bulls très combatifs (129-138)
Le 30 nov. 2024 à 05:11 par Nicolas Vrignaud

Quel match ! Deux duos ont mis le feu à la rencontre entre Bulls et Celtics : Zach LaVine et Nikola Vucevic d’un côté, Jayson Tatum et Payton Pritchard de l’autre. Au terme de 48 minutes particulièrement offensives, Boston a toutefois rappelé son statut, celui de champion en titre.
Oh ce duel. Les Celtics ont certainement pensé à autre chose qu’une rencontre endiablée à Chicago, le lendemain de Thanksgiving. Un match à très haute intensité du début jusqu’à la fin, marqué par les grosses performances de plusieurs joueurs. Nikola Vucevic (32 points, 11 rebonds) en mode Dirk Nowitzki pour commencer, ça déménage fort. Travail XXL dans la peinture et à mi-distance. Bien épaulé par un Zach LaVine (29 points) devenu le meilleur tireur à 3-points de l’histoire des Bulls. 1050 pralines du parking primées sous le maillot des Taureaux, ça commence à faire.
Avec un duo aussi chaud, il y a sans doute de quoi mettre les Celtics en fâcheuse posture… Ah, qu’on rigole bien. Côté C’s, deux hommes prennent aussi feu : Jayson Tatum (35 points, 14 rebonds) et Payton Pritchard (29 points, 7/11 à 3-points). Dans leur sillage, et malgré une combativité maximale des Bulls qui ne vont rien lâcher par la suite, c’est bien Boston qui prend les commandes en début de partie. Une avance qui ne va tenir que lors du premier quart-temps, avant que les Taureaux ne montrent les cornes.
On s’engage ainsi dans un mano à mano qui va durer jusqu’à la moitié du dernier quart-temps. Entre temps ? Quelques beaux highlights, dont cet ÉNORME dunk de Jaylen Brown, sans doute l’un des highlights de la nuit.
Seulement, à la fin, c’est Boston qui gagne. Money time géré d’une main de maître notamment par un Jrue Holiday en mode expérience dans la tenue du ballon. Les Bulls peuvent être frustrés, car il y avait une place pour faire chuter un champion en titre qu’ils ont regardé droit dans les yeux. Le petit 5-0 encaissé en milieu de quatrième quart est dévastateur et place Chicago en duel non seulement contre les C’s mais également l’horloge qui s’égrène irrémédiablement. Et au jeu de la gestion, les Verts sont les rois de l’époque. Défaite qui va faire grandir, mais défaite quand même pour les Bulls. Dommage !