Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Paul Pierce (#4) !

Le 29 août 2014 à 21:55 par Bastien Fontanieu

Paul Pierce

Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Vingt-septième étape à trois feuilles aujourd’hui, puisque c’est Paul Pierce qui représente Boston !

Là, on rentre dans le domaines des grands. Des vrais, des poids lourds. Les mecs qui sont nés pour parler, taillés pour jouer en NBA, et préparés pour agir dans les grands moments. On arrête avec les gamins comme Damian Lillard ou DeMarcus Cousins, maintenant c’est du sérieux. Depuis son arrivée en NBA, Paul Pierce a toujours montré une confiance inébranlable en ses capacités. Une attitude née de ce doux mélange entre ses racines californiennes et son excellente science du jeu. Vous ne pouvez pas faire toute une carrière professionnelle en portant le surnom de The Truth avec autant de crédibilité et de beauté. Combien d’équipes Paulo a assassiné entre 1997 et 2014 ? Il faudrait une quinzaine de mains pour les compter, et encore on revoit le total à la baisse tant Pierce a prouvé qu’il était incollable en fin de rencontre. Avec des qualités athlétiques exceptionnelles à ses débuts (participant au Slam Dunk Contest des lycéens avec un certain… Vince Carter), il fera rapidement l’unanimité à Boston et y deviendra une légende vivante : vous pouvez demander aux fans de la maison verte, qui pleurent déjà depuis un an et demi en matant au quotidien les highlights du numéro 34 sur YouTube. Il suffisait de le voir retourner au Garden la saison passée pour comprendre ce que cet homme représente dans cette ville. Bien plus qu’un basketteur, aux limites des saints que sont les Russell, Bird et autres Cousy. Rescapé d’un accident grave qui aurait pu lui coûter la vie en l’an 2000, P-Double ne baissera jamais les bras et continuera à dominer son poste. Allez vous faire poignarder 11 fois tout en vous faisant exploser une bouteille sur la gueule, et venez planter plus de 25.000 points derrière en carrière : là on vous parle pas de petite bagarre entre deux temps-mort qui termine par une vieille amende à deux balles.

Je ne pense pas que Kobe est le meilleur joueur au monde. Je crois sincèrement que c’est moi. Il existe une ligne très fine qui sépare le fait d’avoir confiance en soi et être vaniteux. Je ne dépasse jamais cette ligne, j’ai tout simplement beaucoup confiance en moi, c’est tout.” En 2009.

Pour ce type de client, on doit bien évidemment reprendre chaque critère et ainsi évaluer si toutes les cases sont cochées. Premier point honorable, celui d’avoir passé toute sa vie dans une seule franchise, et pas n’importe laquelle : les Boston Celtics, voilà un fardeau qui aurait foutu la chiasse à un paquet de joueurs préférant réussir dans d’autres marchés. Trop de pression, de responsabilités à assumer ? Rien à foutre. Quand les autres se la coulaient douce à Detroit et Los Angeles au début des années 2000, Pierce continuait ses cartons sans désespérer. La marque des très grands, comme Jordan ou Reggie, quand tous les signes pointaient vers un changement de destination mais que la détermination de ces hommes prenait le dessus. Cela ne sert à rien de nous parler des années Wizards ou Brooklyn, tout le monde retiendra MJ chez les Bulls et Pierce à Boston. Point barre. Il en fallait des cojones pour se taper Walter McCarty et Ricky Davis comme partenaires, sans parler d’Antoine Walker… Récompensé par la suite grâce à l’arrivée miraculeuse de Kevin Garnett et Ray Allen, PP s’offrira un luxe, un rêve d’enfance qui le place tout en haut de la pyramide : jouer Los Angeles en Finale, la ville dans laquelle il a grandi, finir MVP de la série et fermer la gueule de toute la Californie. En terme de bouche, on est dans des dimensions que même Katsumi ne pourrait pas assumer. Les bastons, s’il a été capable d’en tenir et d’en créer, c’était très peu pour lui. Plutôt dans le blabla et dans les petits coups de pute de vétéran, Pierce martyrisera toute une génération de défenseurs avec une connaissance du sport et des arbitres qui nous laisse encore pantois. La vitesse d’un escargot et le boule d’un retraité ? Aucun problème. En tête de raquette avec 5 secondes à jouer, vous pouvez encore donner la gonfle au bonhomme et remporter le match. Même en 2014, les Raptors peuvent confirmer.

(Source : atencio.tumblr.com)

Du coup, on va simplement terminer en rendant hommage à un des ailiers les plus sous-estimés de l’histoire du jeu et de ces 15 dernières années, un vrai basketteur qui a toujours su adapter son jeu en fonction des adversaires et de son évolution physique, pour garder le contrôle aussi bien technique que verbal sur ses opposants. Vous trouverez toujours des figures plus emblématiques ou charismatiques que Pierce pour vendre des godasses, donner exemple à vos gosses, faire des déclarations ultra-choquantes en interview et poster des photos douteuses sur les réseaux sociaux. Allez y, y’en a plein en stock. Et tout ça, encore une fois, c’est ce qui est voulu et attendu chez la plupart des fans de trashtalking. Mais vous trouverez difficilement un joueur qui continue à systématiquement fermer la gueule des ailiers qui se dressent sur sa route, qui porte un des surnoms les plus respectés de la Ligue, et qui devrait terminer sa carrière au-delà des 27.000 points. LeBron ? Oui, il pourra probablement cocher certaines de ces catégories, mais rappelez-vous d’une chose : quand Jordan jouait à l’époque et que les Miller ou Starks arrivaient à lui mettre quelques bâtons dans les roues, ces hommes-là étaient respectés pour leur panache et leur détermination. Essayez de nous sortir un joueur ayant plus cassé les couilles du cyborg depuis son arrivée en NBA, au même poste, avec la manière, et la bouche qui va avec. Enough said.

Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte sa carrière légendaire, sa capacité à dominer tous les soirs dans le dernier quart, ses performances hallucinantes en PlayOffs comme en Finale face aux Lakers, sa régularité à son poste depuis des décennies, son surnom intouchable, mais aussi son manque de multiples bagues. Crédibilité : 90%.

Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.

#30 : Mario Chalmers (ici)

#29 : Draymond Green (ici)

#28 : Brandon Jennings (ici)

#27 : Tyson Chandler (ici)

#26 : John Wall (ici)

#25 : Carlos Boozer (ici)

#24 : Carmelo Anthony (ici)

#23 : Serge Ibaka (ici)

#22 : Rajon Rondo (ici)

#21 : Dwyane Wade (ici)

#20 : James Harden (ici)

#19 : J.R. Smith (ici)

#18 : Isaiah Thomas (ici)

#17 : David West (ici)

#16 : DeMarcus Cousins (ici)

#15 : Zach Randolph (ici)

#14 : LeBron James (ici)

#13 : Patrick Beverley (ici)

#12 : Taj Gibson (ici)

#11 : Chris Paul (ici)

#10 : Andrew Bogut (ici)

#9 : Matt Barnes (ici)

#8 : Lance Stephenson (ici)

#7 : Russell Westbrook (ici)

#6 : Nate Robinson (ici)

#5 : Damian Lillard (ici)

Source image : ESPN


Tags : TrashTalk
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