Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Rajon Rondo (#22) !

Le 10 août 2014 à 18:16 par Bastien Fontanieu

Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Neuvième étape verte aujourd’hui, puisque c’est Rajon Rondo qui assure la charge !

Il fallait s’y attendre, forcément. Grandir dans un environnement où des types comme Kevin Garnett, Doc Rivers et Paul Pierce évoluent, cela ne peut que donner naissance à un monstre dont la gueule reste grande ouverte. Avant même d’arriver en NBA, Rondo avait déjà pas mal confiance en lui du côté de Kentucky. Mais avec l’arrivée de KG et Ray Allen, ainsi que le titre remporté en 2008 à Boston, c’est à un tout autre niveau de blabla que le lutin a évolué, rendant misérable ses adversaires avec des triples-doubles à foison et des punchlines à faire sourire Kendrick Perkins. Plusieurs saisons disputées à un très haut niveau, au point de devenir All Star et s’offrir la ceinture de meneur le plus irritant de la Ligue : sa défense collante et son attirance pour tout ce qui est borderline le rendent détestable, son petit sourire en coin aussi. Mais ne serait-ce pas de la jalousie quand on voit Rajon sortir des matchs dont lui seul a le secret ?

“Moi j’ai une bague de champion. Toi ? T’en gagneras pas une seule. Tes statistiques tu les as parce que tu gardes la balle tout le temps dans tes mains. ” Rajon Rondo à Chris Paul en 2009…

Déjà, il faut rendre à César ce qui lui appartient. Et dans la catégorie du blabla quatre étoiles, le numéro 9 coche un bon paquet de cases. Premièrement, savoir s’embrouiller avec tout le monde : que les adversaires soient grands, un peu bêtes, très populaires auprès des fans, ou tout simplement meneurs. Si possible, chez les Bulls. Le plus important, ce n’est pas forcément de réussir à mettre les autres par terre avec un coquard, c’est surtout montrer qu’on en a rien à foutre de qui tu es, ce que tu veux faire et quel est ton palmarès. Une mentalité de bagarreur et de compétiteur qui permet à Rondo de faire tout, dire tout, n’importe quand, selon son envie.

“LeBron devrait avoir pas mal de doutes sur le Heat, surtout après les Finales qu’ils viennent de jouer. Leur fin de saison n’était pas très belle, pour eux le but n’est pas d’atteindre les Finales c’est de remporter le titre… Si j’étais LeBron j’hésiterais vraiment à rester à Miami, il n’a eu aucune aide de ses coéquipiers. Vu la façon dont Wade a joué, alors que c’est censé être son bras droit, j’aurais de gros doutes…” Le 20 Juin dernier, 3 semaines avant que LeBron ne décide de partir…

Deuxièmement, faire du blabla sans arrêt. Que ce soit sur comme en dehors des terrain. Beaucoup de meneurs et mêmes d’autres All Stars de la Ligue se le disent en cachette : pour eux, RR ne mérite pas son contrat ni son statut de grand joueur. C’est comme ça ! Un peu de jalousie, beaucoup d’essence rajoutée aussi sur le feu par l’intéressé, et cette capacité à vouloir pourrir la vie de ses adversaires qui lui donne une image de vraie ordure auprès des autres franchises. Pourtant, combien aimeraient l’avoir dans leur effectif ? Sûrement Derrick Rose et David Lee pour commencer, même si le leader de Chicago est en mission dès la saison prochaine pour prouver qu’il est le meilleur à son poste. P.J. Tucker a lui aussi l’air d’apprécier être en compagnie du garçon, même s’il est bien fourni avec Dragic et possiblement Bledsoe. On ne parlera pas non plus de Kevin Durant qui a eu droit à sa psychanalyse privée en antenne nationale, Rondo le trouvant un peu trop soft et pas assez méchant : on a bien vu ce que ça a donné cette année avec un peu plus d’agressivité, et qui sait combien de points marquerait KD par soirs s’il avait Rajon et non Westbrook à ses côtés… Attention tout de même à ne pas pousser les arbitres, car on doit toujours respecter les hommes au sifflet. Mais bon, quelque part, ce n’est pas très étonnant quand on sait que RR n’en a juste rien à faire des règles.

Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte sa bague de champion, sa carrière exceptionnelle avec les anciens, ses galères depuis leur départ, ses récentes blessures, sa capacité à s’embrouiller tous les soirs, son sens de l’humour et sa régularité dans la parlote. Crédibilité : 35%.

Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.

#30 : Mario Chalmers (ici)

#29 : Draymond Green (ici)

#28 : Brandon Jennings (ici)

#27 : Tyson Chandler (ici)

#26 : John Wall (ici)

#25 : Carlos Boozer (ici)

#24 : Carmelo Anthony (ici)

#24 : Serge Ibaka (ici)

Source image : hitemwheretheyaint.com


Tags : TrashTalk