Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Nate Robinson (#6) !
Le 27 août 2014 à 18:42 par Bastien Fontanieu
Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Vingt-cinquième étape microscopique aujourd’hui, puisque c’est Nate Robinson qui ramène sa mini-fraise !
Un monument à lui seul. Le vainqueur de la loterie génétique, sans la moindre hésitation. Si on devait choisir une statue à ériger devant nos bureaux, on mettrait probablement celle de Nate en train de se tenir les couilles après un gros trois points planté sur la gueule d’un mec faisant deux fois sa taille. 9 saisons nous contemplent ! Cela fait 9 ans maintenant que le meilleur dunkeur nain de l’histoire balance son corps exceptionnel sur les arbres qui traversent les parquets : un clown, un vrai, qui aurait pu faire carrière dans un paquet d’autres secteurs tellement le talent coule dans ses veines. Stephen Curry dit que c’est le plus grand trashtalker de la NBA, Dwight Howard n’a jamais vu un type sauter aussi haut de sa vie, Steve Novak s’est pris une session ‘Rap Contenders’ il y a quelques mois en voulant l’appeler ‘Petit Nathan’, et beaucoup se souviennent de son parcours en foot américain quand il était plus jeune. Il est comme ça Robinson, il n’aime pas poser ses valises quelque part et construire une carrière de Hall of Famer avec un futur maillot retiré : déjà 6 franchises à son actif, et un paquet d’autres à venir. Si Springfield ne devrait pas lui ouvrir ses portes même s’il a remporté le Slam Dunk Contest à trois reprises, il fait d’ores et déjà partie du nôtre pour sa faculté à sublimer les longues saisons NBA et les conneries qu’il sort en permanence. Son exubérance en fait déjà un grand homme, mais quand vous arrivez à vous faire respecter chez les géants alors que la toise n’indique que 175 centimètres… Personne ne peut montrer une paire plus solide et imposante que celle de Little Nate, ce phénomène qui n’a lieu qu’une fois tous les 15 ans (coucou Spud, coucou Mugsy) et propose un athlète unique au monde. Cherchez bien, vous ne trouverez personne de plus crédible que Robinson quand vous vous imaginez les remarques et les galères qu’il a pris dans la tronche à cause de sa taille.
“Si je peux devenir le premier athlète de l’histoire à jouer pour les 30 franchises en NBA, bien sûr que je le ferais. D’ailleurs, je pense que si je jouais en NFL aujourd’hui je serais un des 3 meilleurs defensive back de leur Ligue.”
Sa taille aurait dû en faire une punchline automatique. Mieux encore, il n’aurait pas dû rester plus de 5 ans dans ce sport de géants. Mais sa détermination et sa confiance lui ont permis de créer un véritable comte de fourmi de fée : celui d’un mec qui n’a jamais su dire non et qui est arrivé à réaliser son rêve quand toutes les probabilités se dressaient contre lui. Appelez-nous quand vous irez jouer à Chicago, pour devenir une des plus grandes attractions que la ville ait connu, en remplaçant Derrick Rose et en plantant quelques 23 points dans le dernier quart-temps d’un match de PlayOffs, à une unité d’un record détenu par un certain… Michael Jordan. Appelez-nous quand vous remporterez trois fois le concours de dunks, un fait que certains remettront en cause justement par la hype entourant sa petite taille, mais que personne ne pourra supprimer des livres d’histoire. Partout où Nate est passé, il a marqué sa franchise à sa façon : avec une gueule immense, un humour inclassable et des performances affolantes. Chez les Knicks, il se fait déjà un nom en étant clutch à plusieurs reprises, un détail sur son CV qui deviendra vite son tatouage officiel. Le mec n’est pas fait pour jouer les quatrièmes quarts en fait, il est carrément né pour. On va pas parler de sa défense, ou de son penchant pour les Chinois de 2m30… Du côté de Boston, son apport en sortie de banc en fera un demi-Dieu, respecté par tous et ô combien vocal, il se donne pour surnom l’âne de Shrek pendant que Glen Davis assure le rôle de la bête. L’équipe qu’il formera avec le Sheed puis Shaq restera dans les annales, lui qui mettra ce dernier constamment au défi, que ce soit sur un dunk ou avec des godasses. Les entrainements des Celtics sont tellement des barres que Garnett en pète même un câble, personne ne peut se concentrer quand on voit un nain faire le con devant tout le monde : à table il remplit de sel le verre d’O’Neal, sur le terrain il lui baisse son short. De passage par le Thunder, il fera quand même sa spéciale avant de s’envoler pour la Californie : les Warriors se régaleront devant les talents du micro-meneur, lui qui peut faire exploser un public en quelques secondes. Aujourd’hui, Nate espère revenir à fond la forme chez les Nuggets, mais vous pensiez vraiment qu’on n’allait pas parler des Bulls ?
En quelques mois, après avoir explosé dans un gros marché et fait perdre environ 200 kilos de sueur à Tom Thibodeau, Nate devient une icône internationale. Ses performances en remplaçant de D-Rose font de lui un véritable sauveur, l’homme qui qualifiera en partie Chicago pour les demi-finales de la Conférence Est, après avoir démoli les Nets, leur moral, et ce qu’il restait de Deron Williams. Si le Heat ne fera qu’une bouchée de la bande aux longues cornes par la suite, le Game 1 restera dirigé par ce nabot en qui peu de monde croit. Encore un match dominé par sa foi, ses couilles, ses choix, ceux qui l’ont mené à devenir bien plus qu’un phénomène de foire. Élevées furent les probabilités de voir Nate Robinson réaliser quelques cartons en NBA avant de terminer sa carrière comme attraction vivante dans une ligue mineure à l’étranger. Aujourd’hui ? Les équipes se l’arrachent pour son expérience, son savoir-faire, sa bonne humeur et sa grande gueule. Et nous, on s’impatiente déjà avant de le revoir hurler sur tout le monde, toute la journée, que ce soit sur les parquets comme sur les réseaux sociaux. S’il y a bien un homme qui nous a manqué la saison passée à cause de sa vilaine blessure aux genoux, c’est bien lui. Et personne d’autre. Quand vous pourrez avoir tous ces titres tout en faisant un mètre soixante-quinze : on s’appelle hein…
Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte sa carrière exceptionnelle pour sa taille, sa capacité à être clutch, ses célébrations épiques, son sens du spectacle, son profil de globe-trotter ultime, ses succès individuels comme collectifs, sa place chez l’histoire des petits, mais aussi son manque de titres ou de All Star Games. Crédibilité : 83%.
Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.
#30 : Mario Chalmers (ici)
#29 : Draymond Green (ici)
#28 : Brandon Jennings (ici)
#27 : Tyson Chandler (ici)
#26 : John Wall (ici)
#25 : Carlos Boozer (ici)
#24 : Carmelo Anthony (ici)
#23 : Serge Ibaka (ici)
#22 : Rajon Rondo (ici)
#21 : Dwyane Wade (ici)
#20 : James Harden (ici)
#19 : J.R. Smith (ici)
#18 : Isaiah Thomas (ici)
#17 : David West (ici)
#16 : DeMarcus Cousins (ici)
#15 : Zach Randolph (ici)
#14 : LeBron James (ici)
#13 : Patrick Beverley (ici)
#12 : Taj Gibson (ici)
#11 : Chris Paul (ici)
#10 : Andrew Bogut (ici)
#9 : Matt Barnes (ici)
#8 : Lance Stephenson (ici)
#7 : Russell Westbrook (ici)
Source image : ESPN