Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Matt Barnes (#9) !

Le 24 août 2014 à 21:26 par Bastien Fontanieu

Matt Barnes

Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Vingt-deuxième étape aiguisée aujourd’hui, puisque c’est Matt Barnes qui sort les couteaux de la poche !

On se demande encore aujourd’hui si l’ailier des Clippers ne s’est pas gouré de gymnase quand il était gamin. Toujours aussi utile dans le sport de la balle orange grâce à sa polyvalence et son sens du sacrifice, on a quand même du mal à croire que Matt Barnes n’ait pas pu se faire une carrière dans le free-fight, le deal de drogues ou la simple décapitation de victimes sur demande. Avec son look tout droit sortit de GTA San Andreas, le natif de Sacramento est une de ces tapisseries humaines qui donne davantage l’impression de vous planter dans votre sommeil que de bosser ses lay-ups main gauche en plein hiver. Et pourtant ! Pourtant, c’est bien depuis 10 ans dans quelques semaines que le roublard continue son très beau bout de chemin, une route qui aura traversé de nombreux états américains et marqué de très nettes cicatrices sur de nombreux basketteurs professionnels. Car s’il y a bien un rôle que Matt affectionne tout particulièrement, c’est celui qu’il a rempli à merveille depuis son plus jeune âge : l’emmerdeur ultime, qui adore s’occuper des stars et faire péter les plombs à tous ses adversaires, même les coachs. Avant d’aller jouer avec Kobe chez les Lakers, Barnes s’était embrouillé d’une façon mémorable avec la légende californienne, un match remporté par Orlando et qui avait permis au garçon de lâcher le plus beau des majeurs à la face du All Star. Ensuite ? Il ira bien jouer du côté de Los Angeles, avant de quitter la franchise et rejoindre le rival d’en face… Le tout saupoudré de quelques mots doux, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

“Vous êtes marrants les fans des Lakers, faut quitter le passé sérieusement… Votre domination est terminée, 16 titres c’est top et les Clippers ne dépasseront probablement jamais ce total, mais comme j’ai déjà dit : arrêtez de vivre dans le passé. C’est notre heure désormais, que vous l’aimiez ou non. Los Angeles sera toujours la ville des Lakers, c’est simplement que les Clippers sont la meilleure équipe de la ville aujourd’hui. Faut faire avec. Et faut arrêter de pleurer sur mes propos, occupez-vous de vous qualifier en PlayOffs déjà cette année, et restez dans votre passé !”

Maintenant, penchons-nous sur les critères qui font d’un beau parleur le membre privilégié de notre Top 10. Tout en haut de la pyramide dressée par le tueur à gages des Clippers, pas vraiment besoin d’hésitations : la baston, c’est sa passion. Combien de fois on l’a vu en venir aux mains avec un mec qui oserait trop se frotter à lui, quelle que soit la taille du molosse se dressant devant ses pieds. Une fois ? Deux fois ? Allez, trois ? Quatre minimum ? Sérieusement, on compte ça par dizaines, même la NBA devrait mettre un avertissement avant chaque match des Clipps tellement cette brute règle ses histoires avec les mains. Sa réputation est telle aujourd’hui que même des types comme Zach Randolph préfèrent lui faire un câlin plutôt que de se taper contre lui. C’est ça aussi de balancer des torgnoles soirs après soirs pendant toute une décennie, au bout d’un moment le message finit par passer ! Cependant, cela ne doit pas enlever à l’artiste ses capacités à innover dans ses improvisations orales, lui qui peut très bien s’y prendre à la radio comme sur les terrains. Il suffisait de le voir répondre à un journaliste il y a quelques semaines lui demandant qui souhaiterait-il postériser : Mike Brown, parce qu’il a fait de la merde avec moi quand il coachait les Lakers. Un de ses meilleurs potes ? C’est Stephen Jackson, qui serait sur notre podium s’il avait un contrat NBA pour la saison à venir. Quand les deux se voient ils s’adorent et jouent avec leurs gamins, mais quand le match commence c’est la guerre comme dit Barnes. Le vétéran avait d’ailleurs lancé un débat des plus intéressants après s’être frotté contre Serge Ibaka l’an passé, utilisant Twitter pour dire à ses coéquipiers qu’il ne viendrait plus soutenir ses nég*** car cela lui coûtait trop d’argent. Une belle façon de dire à ses potes de se bouger quand le niveau physique augmente, n’est-ce pas Blake Griffin… Barnes a aussi eu des soucis dans le même genre avec les flics de Los Angeles, lui qui aurait utilisé des propos homophobes pour s’adresser à un agent. Quand on vous dit que le type n’a plus à toucher à sa réputation !

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(Source : ChinaDaily)

En plus de toutes ces belles qualités, Matt n’hésite pas à venir en aide aux plus jeunes. C’est notamment lors de l’expulsion de Shabazz Muhammad lors du programme de transition proposé aux rookies que le vétéran était montré au créneau, criant haut et fort son dégoût pour les médias en général. Après tout, comme il l’a dit sur son compte Twitter, si le nouveau souhaite se taper une meuf dans sa chambre d’hôtel, il fait ce qu’il veut non ? En même temps en matière de relations torrides, Barnes n’a pas non plus grand chose à cacher puisqu’il a clamé haut et fort qu’il couchait n’importe où avec sa femme, entre les toilettes d’un restaurant et la salle de bain de ses potes. Il est comme ça le Mattou, généreux. Très généreux. Une douceur presque touchante, comme un ange qui passe et effleure notre sensibilité avec beaucoup de tact. C’est Mo Cheeks qui pourra le confirmer, après avoir été traité de crevard à a télévision par le phénomène parce qu’il ne croyait pas en lui à ses débuts. Depuis, ceux qui ont croisé sa route à la bonne heure sont reparti comme nous : avec un sourire. Les autres, ils sont partit comme d’habitude : avec un coquard.

Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte sa brutalité naturelle, sa capacité à s’en foutre royalement, sa régularité dans la baston et la faute flagrante de base, son statut de vétéran respecté partout dans la Ligue, son côté John Starks qui ne doute jamais de ses capacités, mais aussi son manque de succès collectif et ses faibles statistiques. Crédibilité : 72%.

Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.

#30 : Mario Chalmers (ici)

#29 : Draymond Green (ici)

#28 : Brandon Jennings (ici)

#27 : Tyson Chandler (ici)

#26 : John Wall (ici)

#25 : Carlos Boozer (ici)

#24 : Carmelo Anthony (ici)

#23 : Serge Ibaka (ici)

#22 : Rajon Rondo (ici)

#21 : Dwyane Wade (ici)

#20 : James Harden (ici)

#19 : J.R. Smith (ici)

#18 : Isaiah Thomas (ici)

#17 : David West (ici)

#16 : DeMarcus Cousins (ici)

#15 : Zach Randolph (ici)

#14 : LeBron James (ici)

#13 : Patrick Beverley (ici)

#12 : Taj Gibson (ici)

#11 : Chris Paul (ici)

#10 : Andrew Bogut (ici)

Source image : ESPN


Tags : TrashTalk
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