Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Chris Paul (#11) !

Le 22 août 2014 à 18:13 par Bastien Fontanieu

Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Vingtième étape étoilée aujourd’hui, puisque c’est Chris Paul qui nous emmène chez les All Stars !

Cette tête de petit garçon et ce joli sourire d’ange, le tout dans le rôle de père parfait à Los Angeles : comment imaginer qu’un type comme Chris Paul puisse sortir des matelas de punchlines soirs après soirs en NBA ? Le constat est pourtant simple, car partagé par tous dans les coulisses de la Ligue. CP3 est un des plus gros compétiteurs que le basket connaisse actuellement. Et pas gros dans le sens Raymond Felton hein, gros d’un point de vue abnégation, cette capacité à tout donner lors de chaque rencontre, jusqu’à la dernière seconde, en pensant du matin au soir que chaque défi est à remporter obligatoirement. C’est cette soif de victoire qui fait du meneur des Clippers un parleur redouté et respecté, il délivre années après années, quelles que soient les tentatives d’opposition à sa bonne marche. Et même si les résultats collectifs n’ont pas encore apporté de gloire au mois de Juin, la crédibilité de Chris Paul n’est plus à remettre en cause au niveau du blabla. Ni dans le 1er quart-temps, ni dans le second, ni le troisième et surtout pas le quatrième. Car dans ces moments où la pression monte ? Ceux qui parlent le plus doivent assumer leurs envolées lyriques, de plusieurs façons s’ils le souhaitent. Comme ci, comme ça, ou bien dans ce genre, comme dans un autre. Même en été il continue à saigner ses adversaires, vu qu’il déteste arrêter de jouer, sans oublier d’en rajouter un peu quand il faut célébrer le tout et afficher l’opposition. Quelques 183 centimètres de confiance, qui forcent les fans à l’admettre tôt ou tard : quand le débat des meilleurs en NBA a lieu, la présence de CP3 est inévitable.

“DeMarcus Cousins ? Il est jeune, que voulez-vous… Il sait pas quoi faire d’autre que de refuser une poignée de main. Il a besoin d’être encadré je crois, mais c’est comme ça…”

C’est justement le genre de question qu’on devrait poser, pour mieux comprendre le personnage et sa position dans le classement. Que recherche-t-on vraiment dans un meneur de jeu capable de porter toute une équipe sur ses épaules ? Comme on a pu le voir ci-dessus, il faut être clutch, en cas de secours. Mais il faut aussi être proche de ses coéquipiers, et les aider dans les moindres galères, les soutenir et servir d’exemple. Que peut-on demander de plus à son meneur, quand ce dernier se tape volontiers avec tout le monde afin de motiver ses troupes ? Hein Andrew, hein Nate, hein Pau. D’ailleurs le grand Gasol il en a une belle d’histoire avec le meneur. Après s’être fait refaire les chevilles, les deux se sont embrouillés, puis Chris s’est occupé de son frère, après l’autre lui a mis la main dessus, Paul a d’ailleurs dit aux journaux qu’il se taperait avec lui s’il le retouchait comme si c’était son petit garçon, et ça s’est terminé en câlin. Pas sûr que CP3 passera ses vacances en Espagne prochainement, mais comme on peut le voir le meneur ne recule pas vraiment devant le challenge physique. Mieux encore, il en abuse ! Car il faut toujours trouver un moyen de pouvoir tricher, et dans ce registre-là peu de monde semble aussi malin que le produit de Wake Forest. On vous a parlé de sa formation justement là-bas ? C’est peut-être dans cette université qu’il a appris à réaliser des coups de p*** plus légendaires les uns que les autres, parce qu’en NBA quand on vous dit qu’il annonce ce qu’il va faire, non seulement il l’ouvre, mais en plus il tient sa parole.

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(Source : SportsFiber)

On cherchait quoi déjà ? Oui, les qualités principales d’un meneur leader. Qui ouvre sa gueule, qui triche, qui garde le sourire devant les caméras, qui martèle ses coéquipiers… C’est uniquement en bonus, mais quand le type peut enflammer un public en ridiculisant l’équipe d’en face, c’est pas mal. Déjà, assez jeune, il perdait tragiquement son grand-père âgé de 61 ans et le garçon annonçait qu’au match suivant il planterait… 61 points. Sur NBA 2K14 on peut y arriver, et encore faut serrer les dents bien fort, mais dans la réalité ? C’est comme briser les genoux de James Jones, ceux d’un collégien qui a trop confiance en lui ou de simples jeunes venus s’améliorer en le voyant jouer : normalement, tu la joues exemplaire et fair-play en gardant le pied sur le frein, au cas où. Sauf que chez Paul, tout se gagne, même une partie de foutage de gueule. En espérant que cette attitude lui fasse gagner un titre un jour, lui qui possède un talent énorme et une bouche tout aussi grande…

Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte son statut dominant chez les meneurs, ses progrès pour/avec les Clippers, sa capacité à prendre un match à son compte, son courage face aux plus grands, mais aussi sa tendance à rester silencieux devant les médias et son manque de réussite au mois de Mai. Crédibilité : 65%.

Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.

#30 : Mario Chalmers (ici)

#29 : Draymond Green (ici)

#28 : Brandon Jennings (ici)

#27 : Tyson Chandler (ici)

#26 : John Wall (ici)

#25 : Carlos Boozer (ici)

#24 : Carmelo Anthony (ici)

#23 : Serge Ibaka (ici)

#22 : Rajon Rondo (ici)

#21 : Dwyane Wade (ici)

#20 : James Harden (ici)

#19 : J.R. Smith (ici)

#18 : Isaiah Thomas (ici)

#17 : David West (ici)

#16 : DeMarcus Cousins (ici)

#15 : Zach Randolph (ici)

#14 : LeBron James (ici)

#13 : Patrick Beverley (ici)

#12 : Taj Gibson (ici)

Source image : ESPN


Tags : TrashTalk
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