“The Last Dance” – épisode 8 : quatrième bague, this is for daddy, les poils commencent à se hérisser

Le 13 mai 2020 à 08:14 par Giovanni Marriette

Jordan à terre 12 mai 2020
Source image : Netflix

Trois épisodes remaining pour ce bijou du printemps, et dans cet Épisode 8 la part belle est faite au retour de Michael Jordan en 95, évènement interplanétaire qui introduira ensuite la deuxième cargaison de succès des Bulls des 90’s. Plus ça avance plus nos poils se hérissent, on connait déjà la fin mais on sait que ça va chialer des hectolitres.

Warning : ce débrief peut éventuellement contenir quelques spoils, selon la définition que chacun se fera d’un spoil. Soit tu l’as vu et tu peux lire, soit tu ne l’as pas vu, tu lis mais on t’aura prévenu, soit tu t’arrêtes ici et tu repasses nous voir après le visionnage. Quoiqu’il en soit, après ces lignes tu ne peux plus te plaindre.

On avait laissé lors de l’E7 les Bulls orphelins de Michael Jordan, et comme le hasard fait très bien les choses… c’est peut-être une grève qui va précipiter son retour. La MLB fait la gueule et MJ en profite pour revenir tâter un peu la gonfle à l’entraînement, séances de remises en forme rapidement transformées en évidence : Michael Jordan is back. Le communiqué tient en trois mots et une apostrophe, déclaration inversement proportionnelle à une planète basket qui n’avait plus que le retour de Sa Majesté à la bouche.

Pippen 11 mai 2020

Les premières foulées du Jordan nouveau auront lieu le 19 mars 1995 face aux Pacers, une défaite mais on s’en bat les steaks, car très vite MJ redevient MJ. 55 points au Madison histoire de se rappeler au bon souvenir des Knicks puis… le Magic qui se dresse sur la route des Bulls. Jordan est encore un peu patapouf mais surtout… Horace Grant, Penny Hardaway, Shaquille O’Neal ou encore Nick Anderson sont trop solides. Unique élimination des Bulls en Playoffs entre 1991 et 1998 mais tout ça sera très vite oublié…

Chronologie respectée, on enchaine ensuite avec l’été 95 et si vous attendez chaque année l’été pour vous la couler douce, sachez que Jordan, lui, préférait cette année-là se cogner des journées de type 7h-23h, profitant de ses pauses durant le tournage de Space Jam pour… s’entraîner comme un porc et organiser des pick-up games avec ses meilleurs ennemis. Introduction parfaite pour évoquer une fois de plus la compétitivité sans faille du bonhomme, ses accrochages avec ses coéquipiers, son beef avec Steve Kerr et indirectement… la saison à 72 wins des Bulls. Car Will Perdue le disait si bien dans l’E7 : MJ was a baaaaad man, mais il était en fait un merveilleux coéquipier car tout ça avait un sens. Saison historique dans le rétro et il est désormais l’heure de la vengeance face au Magic, une vengeance qui prendra des airs de coup de balai, comment pouvait-il en être autrement… Rien ne peut alors arrêter une équipe alors authentifiée comme la plus forte de… tous les temps (?) et malgré l’acharnement insuffisant de Gary Payton lors des Finales, les Bulls s’en iront chercher leur quatrième titre en six ans, le jour de la Fête des Pères, foutues larmes qui reviennent au galop.

George Karl avait osé titiller Jordan sur le champ du respect et la punition fut fatale, tout comme elle le fut pour B.J. Armstrong et les Hornets en 98, tout comme elle le fut également pour LaBradford Smith et les Bullets en 93. Parce que Jordan c’est l’homme, celui qui s’écroule seul dans un vestiaire après un titre, mais c’est aussi le guerrier, celui qui ose un combo café/cigare/batte de base-ball dans les vestiaires en imaginant comment il va briser ses adversaires. Flow légendaire, à jamais.