“The Last Dance” – épisode 3 : Dennis Rodman n’est pas aussi fou que vous l’imaginiez, il l’est encore plus

Le 28 avr. 2020 à 08:51 par Giovanni Marriette

Dennis Rodman 27 avril 2020
Source image : Netflix

Depuis le temps qu’on le dit, vous allez peut-être finir par comprendre : le. Lundi. Est. Le. Meilleur. Jour. De. La. Semaine. Une preuve de plus ? La diffusion chaque premier jour de la semaine sur Netflix de deux nouveaux épisodes de “The Last Dance”, documentaire consacré aux Bulls du siècle dernier et plus précisément à la saison 1997-98, la préférée de Bryon Russell. Évidemment on a maté le troisième épisode hier, alors envoyez le débrief.

Warning : ce débrief peut éventuellement contenir quelques spoils, selon la définition que chacun se fera d’un spoil. Soit tu l’as vu et tu peux lire, soit tu ne l’as pas vu, tu lis mais on t’aura prévenu, soit tu t’arrêtes ici et tu repasses nous voir après le visionnage. Quoiqu’il en soit, après ces lignes tu ne peux plus te plaindre.

Après deux premiers épisodes faisant la part belle à Jerry Krause, à Scottie Pippen ou à l’arrivée de Jordan à Chicago, c’est cette fois-ci le dégénéré Dennis Rodman qui est au cœur de cet E3. Un balayage rapide de la carrière du bonhomme, de sa Draft en 27è position à ses deux titres avec les Pistons, de son départ pour les Spurs puis pour les Bulls à ses rapports avec les têtes d’affiche à Chicago, en passant par ses virées à Vegas ou autres dingueries dont on ne révélera rien ici pour ceux qui n’ont encore pas dégusté cet E3. Une chose est sûre, Dennis n’est pas seulement le cramé du cerveau que certains connaissent, et quelques témoignages étayent ce constat tout au long de l’épisode.

“Je n’ai jamais été aussi fier d’un joueur, aussi fier d’être son entraîneur.” – Chuck Daly

La story revient notamment sur cette soirée de juin 93 lors de laquelle The Worm aurait pu tout envoyer voler, au sens propre du terme, mais lors de laquelle le petit ange de la NBA aura finalement fait son taf proprement

“J’avais une arme à la main, sur le siège avant. Heureusement je me suis endormi et les flics m’ont retrouvé. J’étais perdu, totalement perdu. Ce moment-là m’a ouvert les yeux et m’a sauvé.” – Dennis Rodman

Tout au long de ce chapitre, Dennis Rodman est donc dépeint comme une personnalité fantasque, clairement dérangée… mais appréciée et respectée de tous. Pour son talent, pour son professionnalisme si difficile à déceler, et puis de toute façon Dennis tu le prends comme il est, tu ne le changes pas. Quand Dennis Rodman débarque à Chicago en 1995 ? La personnalité de celui qui est alors quadruple meilleur rebondeur de la Ligue en titre fait peur, et la presse se pose presque unanimement cette question : est-ce le choix le plus malin ou le plus idiot de l’histoire des Bulls ?

Vous connaissez sans doute la réponse à cette question et pour ceux qui mettraient seulement le nez dans ces affaires, on vous laisse découvrir tranquillement la suite de l’histoire.

En parallèle avec la Rodman story et tout en reprenant le modèle des allers-retours en Delorean, on assiste également dans cet épisode à une immersion au sein des Bulls 89, notamment à un moment fatidique de la carrière de Jordan : la série de Playoffs face aux Cavs et le mythique The Shot sur la tête de Craig Ehlo, raconté ici par les principaux protagonistes de l’affaire. Puis les premières très grosses confrontations avec les Bad Boys de Detroit, les premiers coups fourrés, les premiers uppercuts, les Jordan Rules, les premières défaites qui font mal.

Si Michael Jordan est le meilleur joueur de la Ligue à l’époque, il reste incapable de faire gagner son équipe, mais quelque chose nous dit que tout ça changera très vite. Et si vous voulez tout savoir, ça se passe… dans l’épisode 4.