Les Celtics impressionnent de nouveau face aux Nets : 114-107, une merveille de gestion de match et ça fait 2-0 Boston
Le 21 avr. 2022 à 05:06 par Giovanni Marriette
Pour ce deuxième match de cette série du premier tour des Playoffs entre les Celtics et les Nets, on a de nouveau eu droit à une merveille de match… de Playoffs, mais clairement dans un autre registre que le Game 1, dont nous vous contions l’histoire ici, là, ici ou encore là. Après l’orgie offensive de l’avant-veille on passe à la mise en place d’un verrou printanier, au step-up si important des lieutenants, et à ce petit jeu-là Boston a frappé très fort cette nuit.
Les stats maison de ce Game 2 sous tension c’est juste ici !
Le souffle du TD Garden s’est fait entendre cette nuit jusque dans notre salon. Peut-être pour cela que Caramel et Guyzmo, mes deux chats mâles, étaient si excités, mais en tout cas on sentait clairement l’odeur des Playoffs et ce dès l’avant-match. Kyrie Irving conspué comme prévu, Marcus Smart qui reçoit son trophée de Défenseur de l’année des mains de Gary Payton et devant son public, dans SA maison, apéritif parfait pour un Game 2 qui promettait monts et merveilles en matière de panier-ballon.
Ce match ? Allons-y. Une entame dominée par le franchise player des Nets, l’inamovible… Bruce Brown, auteur des neuf premiers points de son équipe, des neuf premiers points du match tout court. Bruce Brown 9, Celtics 0, un match de Playoffs se joue parfois sur des détails et attention les Verts car l’apport de ce diable de Bruce Marron en est peut-être un. Réaction obligatoire pour les locaux, rapidement si possible, et si les leaders peinent à impacter c’est tout d’abord l’entrée de Grat Williams qui remet le squad d’Ime Udoka dans le match. Daniel Theis et Al Horford sont solides dessous, le cubique Williams claque une grosse dizaine de pions à 100%, mais en face KD a semble-t-il appris de son Game 1 et attaque son match de manière très sérieuse. Kyrie Irving ? Sifflé à chaque ballon touché, ça c’est la version PEGI 18, et évidemment autorisé en fin de premier quart-temps à rejoindre les vestiaires pour… rompre son jeûne, car on rappelle que tout ce que Kyrie fait en ce moment, Kyrie le fait en plein Ramadan, quel homme décidément.
L’écart est en tout cas réel en faveur des Nets au bout d’un quart-temps, et à Boston on attend désormais le réveil des All-Stars maison. Spoiler, ce réveil mettra longtemps à arriver car c’est en fait, plutôt, une bande de lieutenants qui va alors permettre aux C’s de rester dans le match. Faites place aux grognards Theis et Horford dans la raquette, incroyablement utiles cette nuit, mais avant la mi-temps le travail de l’ombre de ces soldats est rejeté dans l’ombre par celui d’autres soldats, décidément. Same shit pour les Nets avec des leaders qui galèrent, same solutions puisque les facteurs X ont du courrier pour nous. Seth Curry qui toise tout le monde à chaque panier rentré et, surtout, l’incroyable deuxième quart-temps de Goran Dragic, auteur d’une quinzaine de points sur la période et insaisissable au meilleur des moments tel Basile Boli en mai 93. De quoi nous faire atteindre la pause pipi avec toujours cet écart de dix points environ, et à Boston on attend – toujours – le réveil des All-Stars maison, notamment d’un Jayson Tatum qui aura finalement attendu plus d’une heure avant d’inscrire son premier panier dans le jeu.
Retour des vestiaires et run utile – tu m’étonnes – des Celtics, Al Horford et Daniel Theis continuent leurs travaux et le duo Brown / Tatum rentre enfin quelques tirs. L’écart passe sous les cinq points et nous promet de nouveau une fin de match de badass, youpi yeah, et les role players continuent de tenir la tête de l’affiche durant tout le troisième quart, parce qu’un match aussi important se gagne aussi avec ces petites mains. Des nouvelles de Kevin Durant sinon ? Pas dans son assiette le bougre, pire encore que lors du Game 1, KD qui ne rentrera… pas UN SEUL tir de toute la deuxième mi-temps, aussi rare que complètement improbable, aussi impardonnable que flippant en vue des 54 pions qu’il mettra logiquement dans deux jours à Brooklyn.
Ding dong, money time qui approche, l’heure des grands. Kyrie Irving et Kevin Durant sont demandés à l’accueil côté Nets, Jayson Tatum est prié d’arrêter de se regarder dans un miroir pour les C’s, et c’est donc évidemment… Jaylen Brown qui sonne la révolte des Verts du basket, car on rappelle que les Verts du foot vont descendre en Ligue 2. Seth Curry marque les deux premiers points de la dernière reprise mais Jaylen et l’invité surprise… Payton Pritchard marquent les 14 suivants pour faire passer Boston devant et faire exploser le TD Garden. KD raterait un éléphant dans une salle de bains, Kyrie Irving ne semble pas vraiment concerné par tout ça, le momentum est green foncé et le hustle des défenseurs de l’armée verte se chargent d’électrifier encore un peu plus le tout. Le vent semble avoir tourné, non, le vent A tourné, et il a donc tourné en faveur des joueurs du Massachusetts, plus malins, plus féroces en défense, et portés par un public chaud bouillasse dans le money time.
Les Celtics l’emportent 114-107 après un match longtemps hésitant mais finalement maitrisé like a boss. 2-0 et on part à Brooklyn pour deux matchs, avec un réveil attendu et o-bli-ga-toire pour les joueurs de Steve Nash. Ce qu’il faut surtout retenir de ces deux premiers matchs ? C’est que peu importe le niveau des Nets, c’est bien celui des Celtics qui impressionne, des Cetlics qui ont envoyé un sacré message sur ce début de série, qui n’a peut-être pas livré tous ses secrets mais qui part tout de même sur une tendance très… verte.
Brooklyn Nets 🆚 Boston Celtics
Le résumé du match en grand format 📼 #NBAPlayoffs pic.twitter.com/vJ3m22adoA
— NBA France (@NBAFRANCE) April 21, 2022