NBA All-Star Weekend 2022- le gros récap : rappelons-nous de la fin du match du dimanche et non des concours du samedi

Le 21 févr. 2022 à 11:56 par Giovanni Marriette

LeBron James 21 février 2022
Source image : NBA League Pass

Ça y est, la 71ème édition du NBA All-Star Weekend a livré tous ses secrets. Trois jours de fastes, trois jours d’étoiles, absolument pas trois jours de basket même si on le savait, mais au final des souvenirs plein la tête, bons comme mauvais parce que c’est l’jeu ma povr Lucette. Allez, on vous récapitule tout ça ?

Un Rising Stars qui fait peau neuve, y’a de l’idée, faut creuser

Passée l’inutilité de vous parler du Celebrity Game dans lequel un sauteur en hauteur italien a… sauté haut et dans lequel on a pu voir le rappeur Machine Gun Kelly trashtalker un Hercule de la NFL, disons que le Rising Stars opposant les meilleurs gamins de la Ligue fut… original. Une nouvelle mouture pour l’évènement avec quatre équipes de sept joueurs et l’intégration dans chacune d’elles d’un crack de la Team Ignite en G League, deux demi-finales et une Finale donc, en utilisant le système de l’Elam Ending, ça c’est bien et ça nous a même donné un peu d’intensité. Une autre nouveauté ? Un concours de tirs avant la finale, par doublettes, et ce “Clutch Challenge”, qui rendait hommage à des tirs bien connus de l’histoire de la NBA, nous a surtout offert une séance all-time de Shaqtin’ A Fool grâce à ce pauvre Scottie Barnes, catapulté malgré lui héros de la soirée, aux côté de Cade Cunningham, pour sa part élu MVP du match remporté par son équipe la Team Barry.

Le Skills Challenge lui aussi remasterisé, on a bien rigolé mais on a surtout rien compris

Là encore de la nouveauté. Trois équipes de trois joueurs, la Team Antetos (Giannis, Alex et Thanasis Antetokounmpo), la Team Rooks (Cade Cunningham, Josh Giddey et Scottie Barnes) et la Team Cavs (Darius Garland, Evan Mobley et Jarrett Allen), et une… kermesse incroyable faite de slaloms, de tirs, de passes et de regards hagards. Ne manquait plus qu’un chamboule-tout et du tir au pigeon pour que la fête soit plus folle et au final les gamins de Cleveland s’imposeront devant leur public, on est content pour eux mais on a encore mal au crâne.

3-points Contest, merci Karl-Anthony Towns de nous avoir sauvé la soirée

Le meilleur moment de la soirée de samedi, assurément. Luke Kennard qui assomme le premier tour, Trae Young qui ne donne pas sa part au chien mais, surtout, un Karl-Anthony Towns qui assume ses propos et qui tabasse le concours avec deux rounds de fou malade. On dit qu’les grands n’savent pas shooter ? C’est faux.

Le Slam Dunk Contest… faut-il seulement en parler ?

Alors celui-là, on risque de l’avoir en travers de la gorge pour un bon moment. Une heure de gêne, soixante minutes à s’emmerder n’ayons pas peur des mots. Cole Anthony a fait un peu d’entertainment pour rien, Juan Toscano-Anderson se demande encore ce qu’il est venu faire dans cette galère et le pauvre Jalen Green s’est collé une étiquette de jeune con dont il mettra peut-être longtemps à se séparer, même si, oh les gars, ce n’était qu’un concours de dunks on le rappelle. Au milieu de cet immense vide Obi Toppina néanmoins réussi à passer quelques dunks dont on ne se rappellera plus dans une heure, et au moins les Knicks pourront se dire qu’ils ont gagné quelque chose en 2022.

Un match des étoiles à la sauce Curry

C’était mal barré, clairement, et ça a très bien fini, vraiment. L’annonce du forfait de Donovan Mitchell, celle de la blessure de Chris Paul, qui a… quand même joué quelques secondes, trois premiers quarts-temps à faire vomir un compétiteur puis, alleluia, une fin de match qui met une fois de plus à l’honneur le système du Elam Ending, une fin de match qui met une fois de plus à l’honneur les dingos que sont Joel Embiid, Giannis Antetokounmpo et, surtout, ces messieurs Stephen Curry et LeBron James. Giannis ? 30/12/6/3/1 à 15/21 au tir et de la grosse défense en fin de match. Joel ? 36/10/4 à 14/20 au tir et un squattage final sur la ligne des lancers, oui oui, même pendant le All-Star Game. Steph ? Oh my. 50 points, 16/27 du parking, mdr, que dire de plus si ce n’est que les mots légendaire et insolence sont tatoués sur son visage de petit con. LeBron James ? On ferme la page avec une cinquième victoire en cinq matchs depuis la création du système de capitanat au All-Star Game, une victoire acquise grâce à un… game winner, un game winner de… bah de LeBron James. Chez lui, à Cleveland, dans son royaume, devant Michael Jordan et toutes les légendes présentes ce soir.

Le moment le plus historique de ce All-Star Weekend ? La mi-temps du All-Star Game bien sûr

Roulement de tambours. Pouvait-on vraiment imaginer meilleure vie que de voir les meilleurs joueurs de l’histoire réunis à Cleveland, ville de LeBron James et Stephen Curry ? Tous ces bégés en costume et avec le sourire ? Dennis Rodman et Michael Jordan qui s’étreignent ? Kevin Garnett qui sert le poing en voyant Ray Allen ? L’aura de Bill Russell et Kareem Abdul-Jabbar ? Les pitreries de Shaquille O’Neal ? Et, évidemment, le check tant attendu entre LeBron et Jojo pour l’un des plus beaux instantanés de vie de l’histoire de la balle orange ? La réponse est non, bien évidemment, et ce moment fut à la fois intense, magique et historique. Wow.

Trois jours qui seront finalement passés très vite, et un Dan Gilbert qui a passé le relai à la franchise du Jazz en vue du All-Star Game 2023, trente ans après le All-Star Game 1993, déjà organisé par… le Jazz, bien sûr. Pas sûr que dans un an le niveau de shine ne soit aussi fou que cette année, sûr même que ce ne sera pas le cas, alors ne attendant revoyez ces images, revivez ces moments car c’était absolument dingue, surtout le finish.