Salut Paul George, comment ça va ? La cote a dégringolé, et il va falloir redresser la barre très vite

Le 30 nov. 2020 à 08:48 par Nicolas Meichel

Paul George 26 août 2020
Source image : NBA League Pass

Étrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers 2021. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Et pour Paul George, ce sera l’occasion de définitivement passer à autre chose après le fiasco de la bulle.

“Pandemic-P”, “Wayoff P”, “Playoffs Pi”… La twittosphère n’a pas été tendre avec Paul George lorsque ce dernier enchaînait les briques dans la bubulle de Mickey. Une nouvelle fois, PG-13 s’est troué en postseason et a été l’une des raisons du choke des Clippers. Clairement, l’ami Paulo a des choses à se faire pardonner.

De candidat MVP en 2019 à punchline en 2020, la chute fut brutale. Après les perfs cata du bonhomme à Orlando, on a du mal à se souvenir du Paul George qui a ébloui les parquets durant la saison régulière 2018-19 avec le Thunder. Ça paraît bien loin tout ça, alors on vous rafraîchit la mémoire histoire de bien comprendre comment PG-13 en est arrivé là. Tout a véritablement commencé quand Damian Lillard lui a planté un “bad shot” sur la tête pour éliminer OKC au premier tour, précipitant ainsi son départ vers sa Californie natale et Los Angeles. Nouvelle équipe, des bobos à soigner, un rythme à retrouver… la dernière campagne de l’ailier de 30 ans ne fut pas aussi flamboyante que la précédente. Et quand il a fallu assumer son surnom de “Playoffs P” à Orlando, il est complètement passé au travers. Pas bien mentalement à Disney, George a énormément galéré face aux Mavericks avant de connaître de sérieux trous d’air dans la série face aux Nuggets, où les Clippers ont réussi l’exploit de laisser filer un avantage de 3-1 en demi-finale de Conférence Ouest. S’il y a bien une image qui symbolise ce fiasco, c’est ce 3-points dans le corner signé George lors du quatrième quart-temps du Game 7, avec le ballon qui touche le… côté du panneau à +15 pour Denver. Un Game 7 à oublier absolument pour George (10 points à 4/16 au tir, 2/11 de loin, zéro pointé dans le dernier quart), le genre de prestation qui fait mal à la réputation d’un joueur, encore plus quand ce joueur se met à clasher Dame D.O.L.L.A. tout en enchaînant les déclas pas très inspirées. Il y a quelques années, quand il évoluait encore à Indiana et qu’il était en pleine ascension, Paul George était considéré comme un vrai performer en Playoffs, jusqu’à obtenir le respect de LeBron James en personne. Aujourd’hui, on le met dans la catégorie des mecs qui ont plus tendance à voir leur niveau s’écrouler quand ça compte vraiment. Peut-il inverser la tendance ?

Il va bien falloir car si les Clippers veulent conquérir le Wild Wild West et éventuellement aller au bout, ils auront besoin que Paul George devienne vraiment “Playoffs P”. Et entre les différents bobos et le load management la saison dernière, Paulo et son copain de L.A. Kawhi Leonard ont des automatismes à construire – entre eux et avec le reste de l’équipe – afin de vraiment maximiser le talent du groupe, désormais coaché par Tyronn Lue.

“Je continue à croire en ce duo. Déjà, ils n’ont pas assez joué ensemble. Et puis après seulement une saison, qui était une saison complètement folle, vous ne pouvez pas renoncer à Paul George. On a eu Paul George sur All The Smoke la semaine dernière, il est en mission, donc j’ai hâte de voir ce qu’il va faire.”

– Matt Barnes, ancien NBAer passé notamment par les Clippers (via ESPN)

Paul George en mission, on demande à voir. La vraie mission pour lui, ce sera surtout de regagner en crédibilité. Après la défaite du Game 7, certains dans le vestiaire ont roulé des yeux quand PG-13 a lâché un speech visant à rassembler l’équipe. On a même entendu quelques rumeurs de transfert le concernant, lui qui peut potentiellement devenir agent libre en 2021 s’il le souhaite. Si ces bruits de couloir ne sont pas allés très loin, ça montre bien que le statut de Paulo est aujourd’hui plus fragile qu’avant. Et le seul moyen de le renforcer, c’est d’offrir une bague à la franchise comme il a pu le faire à sa fiancée. #Shegotaringfirst

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Paul George (@ygtrece)

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 50%
  • Jauge de hype actuelle : 60%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 50%
  • Celui qu’il aimerait devenir : le vrai Playoffs P
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : le Paul George des Playoffs 2020

La première saison de Paul George aux Clippers s’est terminée de la pire des manières. Et sa cote a rarement été aussi basse depuis qu’il a intégré le clan des stars NBA. Va falloir redresser la barre Paulo, et cela ne se fera pas en marquant 35 points un soir de janvier. C’est en Playoffs qu’on t’attend. 


Dans cet article