La All-NBA Flop Team des Playoffs 2020 version Mickey est dans la boîte. Et vous, vous mettez qui ? Plutôt d’accord ou pas ? On vous laisse le temps de la réflexion mais on attend avec impatience votre lineup, histoire de débattre un bon coup.
La All-NBA Flop Team des Playoffs selon TrashTalk : c’est l’heure de distribuer les bulles dans la bulle
Le 13 oct. 2020 à 19:58 par Nicolas Meichel
Maintenant que les Playoffs 2020 sont terminés et qu’on connaît le grand gagnant de la bubulle de Disney World, c’est l’heure de faire le bilan. Comme après chaque saison régulière, on a décidé de faire nos All-NBA Teams : la Third Team, la Second Team, la First Team, et enfin la All-NBA Flop Team, parce qu’il faut aussi rendre hommage à ceux qui ont chié dans la colle. Allez, on ne perd pas de temps, on se pose tout de suite pour vous dévoiler le… pire cinq des Playoffs.
Eric Bledsoe (Milwaukee Bucks)
Stats sur les Playoffs : 11,7 points (38,8% au tir, 25,0% du parking, 80,8% aux lancers francs), 4,6 rebonds, 5,9 passes, 1,2 interception, 2,6 pertes de balle en 29,7 minutes.
Étant donné qu’Eric Bledsoe s’est planté à plusieurs reprises avec les Bucks en Playoffs avant 2020, on n’attendait pas forcément des miracles de sa part cette année… mais il a quand même réussi à nous décevoir. Dans le crash de Milwaukee au stade de la demi-finale de Conférence Est, celui qu’on surnommait mini-LeBron (non, ce n’est pas une blague) il y a quelques années a malheureusement été fidèle à sa réputation. Titulaire à la mène, Bledsoe a encore proposé des chefs-d’œuvre de médiocrité offensive, et ça ne serait pas choquant de le voir faire ses bagages dans un futur proche. Malgré la belle solidité défensive du bonhomme, les Bucks savent qu’ils doivent trouver mieux pour viser plus haut, et chercheraient à le transférer.
Russell Westbrook (Houston Rockets)
Stats sur les Playoffs : 17,9 points (42,1% au tir, 24,2% du parking, 53,1% aux lancers francs), 7,0 rebonds, 4,6 passes, 1,5 interception, 3,8 pertes de balle en 32,8 minutes.
Oui, comme Bledsoe, il a eu le COVID avant d’arriver dans la bulle. Oui, il était complètement en manque de rythme à cause d’une blessure au quadriceps, qui l’a obligé à rater une bonne partie du premier tour des Playoffs contre son ancienne équipe du Thunder. Mais une fois revenu, oh boy, c’était moche. L’expérience micro-ball de Mike D’Antoni, qui avait permis à Westbrook d’exploser lors de la saison régulière, a foiré misérablement contre les Lakers et Brodie n’a jamais vraiment vu le jour dans la bulle. À part deux-trois fulgurances, on a surtout vu le mauvais côté de Russ. Maladresse, mauvais choix, manque d’explosivité aussi. Il l’a dit lui-même, il ne faisait que “courir dans tous les sens”, et parfois les Rockets semblaient meilleurs sans lui sur le terrain. On a apprécié son geste envers le personnel d’entretien de l’hôtel où ont résidé les Fusées, mais ça n’effacera pas ses perfs chez Mickey.
Paul George (Los Angeles Clippers)
Stats sur les Playoffs : 20,2 points (39,8% au tir, 33,3% du parking, 90,9% aux lancers francs), 6,1 rebonds, 3,8 passes, 1,5 interception, 3,1 pertes de balle en 36,8 minutes.
C’est l’une des images de ces Playoffs, une image qui symbolise parfaitement le fiasco Clippers, éliminés par les Nuggets en demi-finale de Conférence après avoir mené 3-1. Game 7 contre Denver, quatrième quart-temps, -15 au tableau d’affichage, puis Paul George envoie une véritable brique depuis le corner. La balle touche… le côté du panneau, bravo champion. Pas à l’aise dans la bulle, PG-13 a vécu un véritable calvaire. Les surnoms moqueurs ont poussé en masse sur la toile après les perfs en carton de Paulo, qui n’a pas arrêté de tester la solidité des arceaux. Déjà loin d’être au top, la réputation de Playoffs-P George en Playoffs a encore pris un sacré coup chez Mickey. Et comme souvent, il n’a pas arrangé son cas derrière les micros, lui qui a déclaré après l’élimination des Clippers que ce n’était pas une année en mode championship or bust. Niveau flop, on n’est pas loin d’être tout en haut là.
Pascal Siakam (Toronto Raptors)
Stats sur les Playoffs : 17,0 points (39,6% au tir, 18,9% du parking, 71,7% aux lancers francs), 7,5 rebonds, 3,8 passes, 1,1 interception, 2,0 pertes de balle en 38,0 minutes.
“Évidemment, je dois être meilleur. Je n’ai pas réussi à aider mes coéquipiers. Je prends une grosse part de responsabilité.” C’est à travers ces mots que Pascal Siakam a quitté la scène, évidemment déçu par ses prestations médiocres en Playoffs. Excellent dans l’ombre de Kawhi Leonard l’an passé, Spicy P n’a pas réussi à assumer son nouveau statut de go-to-guy en l’absence du Fun Guy. Pire, Pascalou – qui ne semblait pas trop en jambes – a carrément perdu son basket dans la bulle d’Orlando, et sa série face aux Celtics est à jeter à la poubelle. Même pas 15 points de moyenne contre Boston, moins de 39% de réussite au tir dont un horrible 12,5% de loin, ça pique très très fort. Une fin terrible pour celui qui avait une nouvelle fois franchi un gros cap en saison régulière, avec une première participation au All-Star Game suite à son titre de MIP décroché en 2019.
Montrezl Harrell (Los Angeles Clippers)
Stats sur les Playoffs : 10,5 points (57,3% au tir, 60,3% aux lancers francs), 2,9 rebonds, 0,9 perte de balle en 18,7 minutes.
Allez, encore un membre des Clippers. En même temps, vu le choke all-time qu’ils ont lâché, c’est mérité. Nommé meilleur Sixième Homme de l’Année dans la bulle, Montrezl Harrell a parfaitement assumé son rôle en aidant le cinq adverse à de nombreuses reprises. Demandez donc aux Nuggets, qui ont surclassé les Clippers à chaque fois qu’Harrell était sur le parquet. Nikola Jokic s’est bien amusé quand il avait Trezl sur le dos, et ce dernier n’a pas vraiment compensé de l’autre côté du terrain. À l’image d’un Siakam, Harrell n’a jamais retrouvé son niveau lors des Playoffs du côté de Disney World. Pas forcément étonnant quand on sait qu’il n’a pas joué le moindre seeding game, lui qui avait quitté la bulle suite au décès de sa grand-mère. Agent libre durant l’intersaison, Montrezl n’a clairement pas laissé la meilleure impression avant d’arriver sur le marché.