Les notes de Grizzlies – Lakers : même avec un seul bras, Anthony Davis fracasse des arceaux et des humains

Le 17 avr. 2023 à 01:06 par Clément Hénot

Anthony Davis 17 avril 2023
Source image : NBA League Pass

La meilleure période de l’année est enfin arrivée : les Playoffs ont débuté ! Ce fameux moment où les ambiances se chauffent à blanc, où les défenses se resserrent et où les niveaux de jeu augmentent. C’est également le cas pour la Team Notes, qui va enclencher le mode postseason pour envoyer de la punchline à tour de bras. Vous êtes prêts ? Nous non plus.

Pour le match d’ouverture de ce dimanche au bon goût de Playoffs, les Lakers rendaient visite aux Grizzlies, et tout ce qu’on peut dire, c’est que ce match a tenu TOUTES ses promesses. Ja Morant a prouvé qu’il avait un trampoline planqué sous ses semelles, Dillon Brooks est aussi agaçant que relou à jouer, et Jaren Jackson Jr. prouve chaque jour un peu plus à quel point il compte et que sa sélection au All-Star Game n’est pas volée. Sauf qu’en face, il y avait… Rui Hachimura et Austin Reaves. Non, on vous assure, il n’y a aucune erreur dans les blazes. Le premier s’est pris pour KD et a envoyé du bois de loin et le deuxième a plié l’affaire pour les Lakers dans le money time, conscient qu’il mettra probablement la daronne à l’abri dès cet été. LeBron James, Anthony Davis voire D’Angelo Russell ont également fait le taf, mais les deux lieutenants ont assuré sévère pour les Angelinos. Et ceci était donc un petit résumé de ce qui vous attend dans les notes ci-dessous.

# Memphis Grizzlies

Xavier Tillman (3,5) : le Guinness Book a un nouveau record. 2m01 pour 111kg, Xavier Tillman est officiellement devenu le punching-ball le plus grand et le plus lourd de l’histoire. Il appartient à un monsieur nommé Anthony Davis. Félicitations Xav’ !

Jaren Jackson Jr. (7,5) : quand le Ja n’est pas là, le JJJ danse ! Le probable futur DPOY a sorti les enclumes en l’absence de son franchise player et a longtemps maintenu l’espoir pour les Oursons en se muant en chef de chantier. Trois fois la même lettre dans ses initiales, mais tellement de polyvalence dans son jeu.

Dillon Brooks (5,5) : sa sélection de shoots ressemble fortement à celle d’un type qui essaye de caler des carrés dans des triangles, mais Dillon Brooks ne se décourage jamais, il a maintenu l’espoir en fin de match, mais a été trop inconstant pendant ces 48 premières minutes de la série.

Desmond Bane (5,5) : il n’a pas eu beaucoup de réussite aux tirs, mais a en revanche bien distribué le jeu pour ses gars. En revanche, depuis que certains on dit qu’il ressemblait à un nain bodybuildé sur certaines photos, impossible de voir autre chose maintenant. Après Passe-Partout, Passe-Temps et Passe-Muraille, voici Passe-Décisive.

Ja Morant (6,5) : d’abord discret, il commençait à monter en régime au fil du match et à nous offrir des actions de marsupial dont il a le secret. Sauf que voilà, vers la fin du match, Ja Morant s’est mis le poignet en Y en retombant mal après une collision avec AD. On n’est pas médecins, mais ça s’annonce pas ouf pour Ja. Reste à voir s’il va jouer seulement de la main gauche comme Larry Bird en son temps…

Santi Aldama (4) : 24 minutes sur le parquet, -23 points pour Memphis lorsqu’il y est. Le taux horaire est vertigineux. Santi Aldama est un coiffeur qui a percé.

Luke Kennard (4,5) : il n’a pas eu beaucoup de réussite sur ses tirs à distance. Il n’a probablement pas vu le film Les 11 Commandements et la chanson qui lui rend hommage dans ce film. “Comme des Kennards”.

Tyus Jones (5,5) : un pur gestionnaire qui continue de faire un taf monstre à chaque match des Grizzlies. Lors des parties endiablées de Monopoly en famille, c’était lui le banquier.

David Roddy (4) : peu de choses à se mettre sous la dent en 8 minutes de temps de jeu. On vous avait pourtant prévenus concernant les gens qui ont un prénom comme nom de famille.

# Los Angeles Lakers

Anthony Davis (8) : il nous a fait peur avec son bras en mode Docteur Maboul en première mi-temps, mais dès que l’on voit ses tomars, on se dit que c’est plus de peur que de mal. On ne le voit pas assez souvent à notre goût, mais à chaque fois qu’il est là, tout le monde est aux premières loges pour le voir. Oui, Anthony Davis est une éclipse.

LeBron James (7,5) : à 38 ans, LeBron James a encore lâché un match de daron, logique nous direz-vous. Des actions individuelles et pour ses coéquipiers, il faut absolument vérifier s’il n’a pas une carte mère à la place du cœur parce qu’être aussi fort à son âge, c’est réservé aux robots.

Jarred Vanderbilt (4,5) : pas vraiment de grosses actions à son actif sur ce match. Demain Jarred pas.

Austin Reaves (8,5) : le tube de l’été à Los Angeles a encore fait un beau carnage, il faisait déjà un bon match… jusqu’à ce money time de porc ! Voir partir un shoot de Reaves équivalait ce soir à le voir balancer un caillou dans le Lac de Côme. Il ne pouvait tout simplement rien rater. C’est lui qui ferme la boutique pour les Lakers.

D’Angelo Russell (7) : toujours aussi smooth, et avec ce combo blaze-dégaine toujours aussi riche en miel, D-Lo a permis aux Lakers de mettre quelques coups d’accélérateur bien sentis.

Rui Hachimura (8,5) : on ne savait pas que Kevin Durant était devenu japonais dans la nuit, mais Rui Hachimura a fait un travail monstre en attaque en relais des stars habituelles. La main bien chaude, il a cramé les filets en se croyant dans NBA Jam. Un jour Dieu a demandé à Rui de Hachimurer, et Rui Hachimura.

Troy Brown Jr. (5) : Un tir à 3 points marqué sur trois. 1/Troy Brown Jr.

Dennis Schröder (5,5) : son impact ne se traduit pas forcément dans les stats, mais la Schröde a fait le taf nécessaire aujourd’hui. Pas besoin de trop de scoring, vu que les potes s’en sont chargés. Brice Dennis.

Malik Beasley (4) : deux tirs envoyés à 3 points, zéro qui tombe dedans. Jean-Michel Acoté.

Score final : 128 à 112 pour les Lakers, victoire logique mais score très cruel pour Memphis. Les deux équipes sont restées très longtemps à la lutte et se sont rendus coup pour coup. Mais au final, ce sont les pourpre et or qui repartent avec l’avantage du terrain dans la sacoche. Sans Ja Morant, le statut Facebook des Grizzlies est passé sur “c’est compliqué”.