Tout le monde il a rejoué, tout le monde il est content : Wall, Théo, Paul, Melo, on fait le point sur les premières foulées à l’Ouest
Le 16 déc. 2020 à 09:42 par Giovanni Marriette
Quinze franchises, quinze moods différents, mais surtout quinze dynamiques à parfaire avant le grand départ de la saison mardi prochain. On fait le point sur la Conférence Ouest ? Allez !
Houston Rockets : l’une des équipes les plus attendues et pour cause, on a retrouvé le duo légendaire des Wildcats John Wall / DeMarcus Cousins, sous le même maillot. Quelques kilomètres au compteur mais un plaisir non-dissimulé, avec comme cerise sur le gâteau le premier match de Jame Sardines cette nuit face aux Spurs. En l’état l’équipe est sexy, mais la vérité du jour n’est pas forcément celle du lendemain à Houston…
Golden State Warriors : l’évènement principal était évidemment le retour de Stephen Curry dans nos vies, et si le double-MVP connait toujours le chemin des ficelles on attendra un peu avant de découvrir les skills – ou pas – de James Wiseman. deux ballades face aux Nuggets et aux Kings dont un match perdu au buzzer, mais très franchement tout le monde s’en fout.
Sacramento Kings : double effet Kiss-cool pour les Kings sur ce début de pré-saison. Le sentiment terrible de se faire poncer par un ancien de la maison, de surcroit libéré comme un malpropre par l’ancien management, puis la joie de voir un sophomore sorti de nulle part claquer un game winner face aux Warriors. Kangz un jour, kangz toujours.
Phoenix Suns : Chris Paul a fait ses débuts, le trio Booker / Bridges / Ayton a déjà trouvé un bon petit rythme, et les deux matchs face au Jazz ont tranquillement fait monter la hype, peu importe le résultat on se répète.
Oklahoma City Thunder : le coup de cœur du week-end, avec un Théo Maledon qui a déjà assuré sa place au Hall Of Fame après vingt minutes d’une mixtape plus propre que Mr. Propre. Dans le meilleur des cas ça augure une saison rookie incroyable, et dans le pire des cas il aura déjà marqué plus de points en NBA qu’Antoine Rigaudeau et Fred Weis réunis.
Utah Jazz : deux rencontres face aux Suns, deux échauffements sans vraiment d’infos particulières si ce n’est que Rudy Gobert est déjà en mode aspirateur et que Jordan Clarkson a une belle gueule de 6thMOY 2021. Conclusions hâtives ? Si peu.
New Orleans Pelicans : un seul match, face au Heat, mais déjà les promesses d’un one-two punch Zion Williamson / Brandon Ingram indéfendable. La patte Van Gundy qui se fait déjà sentir, intensité zéro sur le match mais les mecs ont l’air d’être heureux d’être-là, et on connait des barbus pour qui cette simple phrase est déjà folle.
Denver Nuggets : un seul match face aux Warriors et déjà un Nikola Jokic en 45/22/22 en à peine dix minutes. Les chiffres ne sont pas tout à fait justes mais vous avez saisi l’idée, avec un bonus smile pour les débuts de Facundo Campazzo, pas toujours en réussite en attaque mais incroyable d’énergie en défense.
Los Angeles Lakers : deux matchs face aux Clippers, deux matchs sans LeBron James ni Anthony Davis. Les deux hommes, qui ont secure the bag ces quinze derniers jours, ont en tout cas pu assister aux débuts de Dennis Schroder, Wes Matthews, Montrezl Harrell et Marc Gasol, mais ils ont surtout collé devant l’explosion de Talen Horton-Tucker, à deux doigts de devenir le meilleur joueur de la planète après deux foutus matchs amicaux. Et très franchement, ça va vite devenir très chiant pour la concurrence si les Lakers se mettent à jouer à ce petit jeu.
Los Angeles Clippers : absolument rien à dire sur les deux premiers matchs des Clippers, si ce n’est que Nicolas Batum était titulaire et que Tyronn Lue a surtout fait très attention de ne pas faire jouer ses stars plus de vingt minutes. Pour Kawhi on connait la chanson, et pour Paul George on sait désormais que c’est surtout pour éviter de perdre trop de millions en cas de fatigue.
Portland Trail Blazers : des stars économisées, Carmelo Anthony qui a ressorti les tresses époque Nuggets, et surtout Harry Giles qui a joué un bien vilain tour à ses anciens geôliers.
Minnesota Timberwolves : un Anthony Edwards encore très brouillon, un Karl-Anthony Towns atteint émotionnellement, une défense globalement pas encore au niveau requis. Y’a du positif (Jaylen Nowell, la défense de Jarrett Culver), mais aussi énormément de taf avant de devenir une vraie équipe de basket.
San Antonio Spurs : “nous rompichâmes”. Rien de très excitant, pour être poli on s’emmerde, et heureusement que Théo Maledon était là lors de l’opening pour éviter de se focus sur les hooks de Jakob Poeltl ou les tirs de Patty Mills. On attend toujours Keldon Johnson, et on attend surtout la trade deadline.
Dallas Mavericks : deux promenades face aux Bucks, un Luka Doncic qui semble se Hardeniser avec de belles bouées de sauvetage autour de la taille, de belles sorties de la part des nouveaux arrivés (les rookies, Josh Richardson), et le plaisir de revoir Dwight Powell bondir de nouveau. Les premières réponses ? Elles arriveront début janvier, avec le retour d’un certain Kristaps Porzingis.
Memphis Grizzlies : deux matchs face aux Wolves, deux sorties encourageantes. Ja Morant est déjà bouillant, les leaders du groupe semblent prêts. Opération conformation cette année et sur ce qu’on a vu sur les 96 premières minutes, les Oursons ont envie de fermer des bouches.
Quinze franchises, quinze moods différents, mais surtout quinze dynamiques à parfaire avant le grand départ de la saison mardi prochain. Est-ce qu’on a hâte ? A votre avis. Est-ce qu’on va quand même se fader la fin de la pré-saison ? En intégralité ? A votre avis.