John Wall et DeMarcus Cousins ont rejoué au basket, ensemble, et c’était cool : back to the roots, avec le sourire

Le 12 déc. 2020 à 06:04 par Giovanni Marriette

Le rendez-vous faisait partie de ceux surlignés en rouge sang sur notre agenda. John Wall et DeMarcus Cousins, le one-two punch de caractère estampillé Kentucky 2009, faisaient leur grand retour cette nuit sur un terrain de basket après avoir chacun traversé quelques déserts bien arides. Et le smile est ce matin immense car les deux potos ont remis ça avec classe et entrain.

Le défi est immense cette saison à Houston. Avec ou sans James Harden, toujours aux abonnés absents, il s’agira cette année de réinsérer deux génies un peu incompris dans le système NBA. Des génies surtout incompris par la science car blessés de longue date, et qui ont donc tout deux repris du service cette nuit, sous le même maillot, et ce pour la première fois de leur carrière NBA après avoir formé l’un des duos universitaires les plus sexys de l’époque à Kentucky. Première info, le roi de la faute technique et celui des signes de gang sont donc allé à l’école étant plus jeune, et dans la foulé de cette vanne limite limite, passons donc à ces fameuses retrouvailles. Hop, les chiffres juste dessous, et on en parle tout de suite après.

  • John Wall : 13 points à 6/10 au tir, 5 rebonds, 9 passes et 2 steals en 19 minutes
  • DeMarcus Cousins : 14 points à 5/7 au tir dont 3/4 du parking, 5 rebonds, 2 passes, 2 steals et 2 contres en 15 minutes

Il n’aura en fait fallu que quelques secondes pour être sauvagement tenté de monter dans le wagon de la renaissance. Trois premières minutes entièrement offertes au duo de repentis, un Coby White déposé au bout d’à peine dix secondes par John Wall, un John Wall qui servait ensuite son bestie derrière la ligne, et un DMC qui interceptait un ballon qui traîne pour aller terminer tranquillement avec un tomar tout seul. Deux hommes qui ont faim, deux hommes affutés physiquement, et une tendance qui se vérifiera tout au long de ce début de match et plus tard encore, avec au final une soirée pleine pour les deux joueurs, en tout cas lorsqu’ils étaient sur le terrain. Deux stars évidemment load-coachées mais impeccables à chacune de leurs minutes passées dans le rectangle, avec une relation évidente car née il y a bien longtemps. Un John Wall de nouveau supersonique, un DeMarcus de plus en plus loin de la raquette mais efficace, et tout simplement… ce sourire un peu niais de l’adolescente qui retourne voir les Backstreet Boys en concert six ans après leur dernière tournée. Parce qu’on ne parle pas de Quick et Flupke là, mais bien de deux joueurs pas loin d’être les meilleurs de la Ligue à leur poste dans leur prime (pour DMC la question ne se pose d’ailleurs peut-être même pas), deux potos réunis pour faire leur métier après des années de galère. Et le résultat ? On croise les doigts car il pourraut tout simplement être fabuleux.

Le match ? Une tannée incroyable, entre des Bulls qui nous auront offert les débuts d’un sacré buffle au sacré bras (Patrick Williams) mais qui ont déjà posé les bases d’une nouvelle saison pourlingue, et des Rockets très vite loin devant au score et qui auront pu s’appuyer cette nuit, outre nos deux amis, sur le quatuor Eric Gordon / Gerald Green / Ben McLemore / Bruno Caboclo. Et vous savez quoi ? Après avoir dit ça on peut mourir tranquille, le plus tard possible mais on peut.