Preview des New Orleans Pelicans 2020-21 : he’s gonna be iron, like a lion, it’s Zion
Le 07 déc. 2020 à 12:05 par Giovanni Marriette
Dixième preview de la série préférée de ton joueur préféré et on se penche aujourd’hui sur le cas des New Orleans Pelicans. Deux potentielles énormes stars, allez, deux et demi, trois ou quatre vétérans référencés +++, pas sûr que cela suffise pour s’extirper de l’enfer de l’Ouest mais au moins, on cliquera sur les Pels chaque soir de League Pass. la preuve ? Elle est juste ci-dessous. Allez, preview.
Pour prendre l’Apéro en causant de la saison des Pelicans, c’est par ici !
La saison 2019-20
- 30 victoires et 42 défaites – treizièmes à L’Ouest
- La review 2019-20
- 30 reviews en 30 jours – New Orleans Pelicans : Apéro TrashTalk
- Bien avant de foutre le bordel en NBA, Zion Williamson a souffert : retour sur son absence prolongée et une rééducation « horrible »
- Brandon Ingram en mode All-Star, Lonzo Ball paré au décollage : pour ceux qui en doutaient encore, il était cool ce trade
- Les Pelicans arrivent à un tournant : après la love story, voici venir l’heure des attentes
- Le calendrier de la saison
Un début de saison cata (6-22), un Zion Williamson qui se fait attendre, alors que dans le même temps Brandon Ingram se transforme tranquillement en All-Star et futur MIP. Le retour du n°1 de la Draft 2019 en janvier pour une soirée psychédélique face aux Spurs, un Zion qui sera économisé sur le dernier mois de compétition. Quelques légers espoirs avant la reprise du basket dans la bulle mais ce sera trop court car le passage des Pels à Orlando sera bien trop discret pour espérer quoique ce soit. Une année 1 du Zion Process qui aura pris des airs de montagnes russes avec un roster porté par BI et quelques vétérans appliqués (Jrue Holiday notamment), quelques belles surprises (Nicolo Melli), mais un constat général : vivement la suite.
Les mouvements de l’intersaison
- Ils sont arrivés : Eric Bledsoe, Kira Lewis Jr., Steven Adams, Wenyen Gabriel et Stan Van Gundy
- Ils sont partis : Jrue Holiday, Derrick Favors, Jahlil Okafor, Frank Jackson, E’twaun Moore, Kenrich Williams, Zylan Cheatham, Darius Miller et Alvin Gentry
- Ils ont re-signé : Brandon Ingram
Le roster
- Meneurs : Eric Bledose, Lonzo Ball et Kira Lewis Jr.
- Arrières : J.J. Redick, Josh Hart, Sindarius Thornwell et Nickeil Alexander-Walker
- Ailiers : Brandon Ingram
- Ailiers-forts : Zion Williamson, Nicolo Melli et Wenyen Gabriel
- Pivots : Steven Adams, Jaxson Hayes, Willy Hernangomez et Will Magnay (two-way contract)
En gras les possibles titulaires à chaque poste, avec un doute au niveau du back-court, même si J.J. Redick pourrait sortir du banc pour ramener du tir à un starting five pas forcément labellisé gâchettes.
La Free Agency
Trois axes forts pour les Pels depuis l’ouverture de la Free Agency. 1) Le départ de Jrue Holiday vers les Bucks, dans un échange ayant ramené Eric Bledsoe et George Hill dans le bayou. George Hill est parti depuis, mais c’est bien le fiston de Terry Rozier qui tentera (et échouera) de faire oublier Jrue sur le poste 1. Arrivée également de Steven Adams en provenance d’OKC, peut-être bien dans un échange avec… George Hill mais avec le Thunder on ne sait plus trop, mais aux départs de Jahlil Okafor et Derrick Favors se substitue donc l’arrivée du bûcheron moustachu, un peu cher mais toujours efficace. Le troisième dossier, le plus chaud sans doute ? Il concernait la condition de free agent de Brandon Ingram, qui a finalement prolongé son bail à NOLA pour cinq ans et 158 millions. Rien d’exceptionnel mais quelques petites évolutions dont au moins deux semblent solidifier un peu l’édifice, on vous laisse deviner lesquelles.
La Draft
Un seul ajout majeur pour les Pels lors de la Draft, avec la confiance de la franchise accordée à Kira Lewis Jr., meneur supersonique en provenance d’Alabama. Profil ultra-rapide mais un peu léger physiquement, capable de courir et shooter, et finalement un fit intéressant avec les deux autres meneurs de NOLA. Si tant est que Rico Bledsoe et Lonzo Ball démarrent les matchs, Kira pourrait être utilisé très tôt dans la rotation et faire valoir sa vitesse et son tir, quand ses deux titulaires donnent plus de garanties (encore heureux) en défense mais pas forcément sur le shoot. Choix réfléchi, Saddiq Bey, Cole Anthony, Aaron Nesmith ou Tyrese Maxey étant encore dispos, mais c’est donc aux côtés de quelques cracks que KLJ fera ses grands débuts en NBA.
Le point sur l’infirmerie, par le Docteur Q
Quand on s’intéresse à l’infirmerie de la Nouvelle Orleans la saison dernière, cinq noms ressortent : Zion Williamson, Josh Hart, Lonzo Ball, Brandon Ingram et Eric Bledsoe. Zion Williamson a manqué les… 44 premiers matchs de la saison à cause d’une déchirure du ménisque au genou droit. Opéré, il reviendra avec une limitation de minutes et manquera les deux derniers matches en août pour des douleurs au même genou. Son poids a souvent inquiété, il faudra être précautionneux avec le sophomore cette saison encore. Josh Hart connaît pour sa pat des problèmes de genou depuis deux saisons. Il avait eu une tendinite du tendon patellaire (rotulien) du genou droit en 2018-19, avec un passage au bloc pour débridement. La saison passée il a de nouveau été embêté par des douleurs au même genou et manquera également sept matchs pour des douleurs au genou… gauche. Lonzo Ball a lui aussi manqué six matchs, pour une élongation des adducteurs droits en novembre. Brandon Ingram ? Plusieurs alertes au genou droit : quatre matchs en novembre, un en janvier, deux en août. Eric Bledsoe, pour finir, a manqué sept matchs pour une fracture par avulsion de la fibula droite, pas une blessure très inquiétante, et il n’a d’ailleurs plus été embêté ensuite. Il faudra faire très attention aux problèmes de genoux chez les Pels, avec les cas de Zion, Josh et B.I, alors que Lonzo et Bledsoe devraient être à 100% dès la reprise.
Salary recap
Les promesses du duo Ingram / Williamson et le… fantôme de Jrue Holiday
Première info ? Quoiqu’il arrive, on cliquera sur les Pels chaque soir de match. Effet Zion Williamson évidemment, avant même de parler de niveau pur. Transition parfaite : que peut donner cette jeune équipe de NOLA cette année ? Le bilan pourrait encore une fois dépendre en grande partie de la présence ou non de Zion chaque soir, tant dans sa capacité à scorer que dans celle, moins visible, de créer de l’espace pour ses copains. Brandon Ingram aura une énorme pression sur les épaules, Steven Adams devra apporter un peu de dureté tout en essayant de faire de Jaxson Hayes un vrai professionnel, mais au delà des perfs du duo de stars, le gros point d’interrogation se situera cette saison… à la mène. On n’a rien contre Eric Bledsoe qui fait sans doute de bonnes lasagnes hein, mais le départ de Jrue Holiday pourrait générer un sacré manque dans cette équipe. En attaque, en défense, dans le vestiaire, et le nouveau venu sur le banc Stan Van Gundy devra s’atteler très vite à établir une hiérarchie sur et en dehors du terrain. Steven Adams et J.J. Redick joueront le rôle de vétérans et une partie de la réussite des Pels pourrait donc résider cette saison en la capacité… d’Eric Bledsoe à devenir un patron. Autant voire plus dans les actes que dans les stats, car à ce niveau-là Jrue était clairement un vrai boss doublé d’un gentleman. Au final, du talent, oh ça oui, mais une hiérarchie et une constance à trouver très vite, faute de quoi les défaites pourraient très vite s’accumuler dans une Conférence Ouest qui ne fera, une fois de plus, aucun cadeau.
Le pronostic du rédacteur
24 victoires et 48 défaites, pleins de premières places du Top 10 mais faut pas pousser non plus, too early.
De la hype, beaucoup de hype, mais des défaites, beaucoup de défaites. Aux jeunes Pelicans de nous faire mentir, en espérant dans un premier temps pouvoir profiter de Zion Williamson un peu plus que trois fois par mois. La santé de l’ancien crack de Duke qui sera au centre des intérêts de NOLA cette année encore, car pour construire sur un socle, autant éviter que ce dernier soit en polystyrène.