Effet Caitlin Clark : le Indiana Fever a eu une plus grosse affluence que les Pacers cette saison
Le 25 sept. 2024 à 13:12 par Thibault Mairesse
Caitlin Clark bat tous les records. Ça, ce n’est un secret pour personne. Le dernier en date ? Celui d’affluence du Fever qui est supérieur à celui des Indiana Pacers. Une performance inédite.
L’effet Clark plus fort que la hype Pacers
Les fans d’Indiana ont de la chance cette année. Pour une fois que la lumière éclaire la campagne, il faut bien en profiter. Les fermiers d’Indy profitent d’une équipe NBA pleine de hype qui joue bien et d’une franchise WNBA qui a accueilli un phénomène générationnel : Caitlin Clark.
Conséquence directe de ces deux événements, la Bankers Life Fieldhouse fait salle comble. Si côté Pacers, elle a connu une légère augmentation de quasiment 1 000 spectateurs en passant de 15 648 fans (en moyenne) en 2022-23 à 16 526 cette saison, côté Fever l’explosion est totale. En 2022-23, la franchise WNBA accueillait à peine 4 066 spectateurs. Cette année ? C’est carton plein avec 17 035 fans de moyenne qui se pressent pour voir les exploits de Caitlin Clark.
The Indiana Fever (WNBA) averaged higher attendance than the Indiana Pacers (NBA) for the 2024 Season 🤯
The Caitlin Clark effect pic.twitter.com/LSKaTfcwCh
— Clark Report (@CClarkReport) September 22, 2024
Un simple coup d’œil à ces chiffres témoigne d’une chose. Le Fever attire plus de monde que les Pacers. Le Clark effect dépasse les frontières de la WNBA et grâce à elle, il y a bien un public tout nouveau qui s’intéresse à la Ligue Féminine. Au passage, le Fever enregistre des meilleurs scores que les Hornets, les Grizzlies, et les Hawks.
Un Clark effect à l’échelle nationale
La Bankers Life Fieldhouse n’est pas la seule salle qui bat ses records derrière le phénomène venu d’Iowa. Partout où elle passe, Caitlin Clark fait se lever les foules. Deux matchs témoignent de cette folie autour de CC22.
Le 21 juin dernier, le Fever se rend à Atlanta pour défier le Dream. Si le match reste anecdotique, le record l’est moins. C’est devant 17 575 spectateurs qu’Indiana s’est défait de l’équipe d’Atlanta. Un match délocalisé pour l’occasion à la State Farm Arena, l’antre des Hawks.
Ce n’est pas le seul match délocalisé sous l’impulsion du Clark effect. Pour le dernier match de saison régulière le 19 septembre, le Fever défie les Mystics de Washington. Un match où l’enjeu est double pour les habitants de la capitale. Premièrement, personne ne rate une occasion de voir Caitlin Clark. Deuxièmement, pour cette ultime rencontre, Washington peut encore arracher sa place pour les Playoffs. Tous les éléments sont ainsi réunis pour que ce match devienne un véritable événement. La rencontre se tient à la Capital One Arena, l’antre des Wizards où ce ne sont pas moins de 20 711 spectateurs qui se pressent pour voir les exploits des Mystics et la performance de Caitlin Clark (plutôt timide au final à seulement 8 points à 2/5 au tir).
Un record à remettre dans son contexte
Si l’impact de Caitlin Clark est considérable, ce record doit aussi être pris dans son contexte. Le Fever joue quasiment moitié moins de matchs à domicile que les Pacers (20 pour les femmes contre 41 pour les hommes). Les occasions de voir Caitlin Clark sont donc moins nombreuses, et il ne faut pas rater le coche à l’image de Victor Wembanyama lors de sa dernière saison aux Metropolitans.
Deuxième point, les matchs de WNBA se jouent souvent le vendredi et les week-ends. La fin de la semaine, c’est le moment propice pour aller voir un match de basket sans penser au travail le lendemain. Après, cela a toujours été le cas et ce n’est que cette saison que les records d’affluence tombent. Bien le symbole que Caitlin Clark y est pour quelque chose.
Dans son sillage, mais aussi celui des autres stars de la WNBA comme Angel Reese, A’ja Wilson ou encore Cameron Brink (même si pour elle, ce fut bref car blessée), la Grande Ligue a aussi battu des records du côté digital. Les abonnements au WNBA League Pass ont augmenté de 380 % et les ventes sur le store de – tenez-vous bien – 756 %. Si ce dernier chiffre n’est pas la plus grande illustration du Clark effect, on ne sait plus quoi vous dire.
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Sources texte : WNBA.com / Statista / WBBTimeline