Bradley Beal pencherait vers une prolongation aux Wizards : en même temps, qui ne pencherait pas vers 246 millions de dollars ?

Le 04 mars 2022 à 13:27 par Nicolas Meichel

Bradley Beal Wizards 2 mars 2022
Source image : NBA League Pass

Il est le grand visage de la prochaine Free Agency. Ce “il”, c’est Bradley Beal, et en plus ça rime vous voyez. Restera-t-il aux Wizards en prenant le pactole ? Quittera-t-il Washington après une décennie dans la capitale américaine ? Visiblement, ça penche plus vers la première option, et c’est lui qui le dit.

“On peut dire ça.” Voilà ce qu’a répondu Bradley Beal via ESPN quand un journaliste lui a demandé s’il envisageait de prolonger sur le long terme chez les Wizards l’été prochain. Petit rappel, l’arrière star de D.C. possède une player option sur la saison 2022-23, ce qui signifie qu’il peut potentiellement être agent libre dans quelques mois et quitter les Sorciers pour rejoindre une équipe plus compétitive que celle de la capitale. Le tout sans que Washington ne reçoive la moindre contrepartie. Ça, c’est le pire scénario possible pour les Wizards, mais sans doute aussi le moins probable à l’heure de ces lignes. Car on rappelle également qu’un contrat de 246 millions de dollars sur cinq ans attend Bealou à l’intersaison, et on n’en connaît pas beaucoup qui feraient une croix sur un tel montant. Bien évidemment, on n’oublie pas que Beal a indiqué à plusieurs reprises sa volonté de prendre son destin en main (ici et ) et d’analyser les différentes options qui peuvent s’offrir à lui par rapport à son avenir, mais 246 millions c’est 246 millions. Aucune autre franchise NBA ne peut offrir un tel deal à l’arrière des Wizards et ce dernier n’aura sans doute plus jamais l’occasion de signer un contrat d’une telle ampleur dans sa carrière. Bref, c’est le moment de cash in. Et au pire, si vraiment Beal se rend compte par la suite que Washington ne correspond pas à ses ambitions, il pourra toujours demander un transfert ailleurs pendant que son compte en banque se remplit gentiment. Il ne serait pas la première star à faire ça.

Mais s’il envisage fortement de prolonger aujourd’hui, c’est aussi parce qu’il apprécie la direction prise par la franchise. Ce qu’il veut d’un point de vue purement sportif, c’est évidemment d’évoluer dans une équipe qui peut se battre parmi les meilleures de l’Est, lui qui n’a toujours pas goûté à la moindre Finale de conférence dans sa carrière. Les Wizards – onzièmes du classement avec un bilan négatif de 28 victoires pour 33 défaites – en semblent assez loin aujourd’hui mais Bealou croit pas mal dans la marge de progression de sa franchise. Forfait pour le reste de la saison après son opération du poignet, Bradley s’est vraiment mis en mode observateur.

“Je peux regarder l’équipe. Je peux voir nos jeunes se développer. Je peux voir notre coach [Wes Unseld Jr., coach rookie, ndlr.] se développer également. Je peux voir notre équipe grandir.”

Une équipe qui sera bientôt composée également de Kristaps Porzingis, arrivé à la trade deadline contre Davis Bertans et Spencer Dinwiddie.

“Il est La Licorne. Il est unique sur beaucoup d’aspects. Je suis excité de le voir sur le terrain. Il peut être spécial.”

L’acquisition de KP à la deadline avait clairement pour objectif d’envoyer un message à Beal. Un message qui dit, “regarde Bealou, on essaye d’améliorer l’équipe et de mieux t’entourer pour devenir plus compétitif”. Mais au final, le meilleur signal que peut donner Washington à son franchise player, c’est de bien terminer la saison sans lui et de chercher une qualification au play-in tournament. Les Wizards ne sont pas loin derrière les Hornets (neuvièmes, bilan de 31-33) ou les Hawks (dixièmes, 30-32), et continuent de s’accrocher sous l’impulsion de leur GOAT Kyle Kuzma.

Bradley Beal envoie des signaux positifs à ses dirigeants, avec qui il semble posséder une relation plutôt transparente. Est-ce que ça se confirmera cet été ? Seul l’avenir peut répondre à cette question, mais les fans des Wizards peuvent être confiants. À moins qu’ils ne soient pas très chauds sur l’idée de voir Bealou rafler 246 millions sur cinq ans après sa saison décevante, mais ça c’est encore un autre débat…

Source texte : ESPN