Evan Fournier dans son jardin new-yorkais : le gamin de Charenton a réalisé son rêve, à lui désormais de faire rêver les Knicks

Le 03 oct. 2021 à 11:41 par Corentin Dimanche

Evan Fournier Knicks 7 septembre 2021
Source image : YouTube/New York Knicks

Vous réalisez vous ou pas encore ? Non, parce que nous on a encore un peu du mal à y croire mais Evan Fournier a bien signé aux Knicks cet été. Notre emblématique Vavane national va donc vivre son prime et ses quatre prochaines années à New York pour notre, et surtout SON plus grand plaisir. Le gamin de Charenton est désormais un habitant de NYC et on s’attend à ce que cette saison soit la plus belle de sa carrière, car tout semble être parfaitement aligné.

Le moment idéal

Des étés comme celui d’Evan Fournier, vous en avez vécu beaucoup vous ? Non parce que quand on emmène son pays jusqu’en finale des JO où l’on s’incline de cinq petits points face aux ricains après les avoir tapés en poule… et qu’on s’envole dans la foulée pour New York, y a de quoi clairement kiffer ses non-vacances et se dire que le glow-up est fou. Vavane s’est même payé le luxe de signer chez les Knicks juste après avoir tapé les voisins Italiens bien comme il faut, un boss, tout simplement. Enfin bref, le garçon ne cesse de progresser depuis son arrivée dans la Ligue et s’apprête à vivre ses plus belles années sous le maillot new-yorkais. Du haut de ses bientôt 29 ans, Don’t Google est dans son prime et pourrait bien être plus fort que jamais sur le terrain. Notre Frenchie n’est apparemment pas l’un des cent meilleurs joueurs de la Ligue et va avoir à cœur de prouver à tous ces guignols ses détracteurs qu’ils ont totalement tort. Fournier n’est pas passé loin de la vingtaine de points par match lors de son dernier passage chez le Magic (19,6) mais pourrait finalement franchir cette barrière cette saison, car le bonhomme est clairement à un tournant de sa carrière et en ouvre peut-être et on l’espère le plus beau chapitre jusqu’ici. Dixième saison à venir, et qui dit nouvelle dizaine dit nouvel homme, nouveau personnage, nouveau statut. Evan s’est jusqu’ici développé sur tous les plans et aspects du jeu et il était enfin temps qu’il exprime pleinement ses qualités, sa classe et son flow, et il ne pourra probablementr jamais aussi bien le faire que cette année.

#TropheeAlainGilles
Meilleur marqueur des Bleus aux JO avec 18,7 pts de moyenne ! 🎯
@EvanFourmizz 🙌

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— FFBB (@ffbasketball) September 1, 2021

.@EvanFourmizz showed out on the world stage 🥈

• 18.7 PPG
• 3.2 RPG
• 2.5 APG pic.twitter.com/lz7Yyh7Pl9

— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) August 19, 2021

L’environnement parfait

Commencer au club Saint-Charles Charenton Saint-Maurice Basket-ball pour signer aux Knicks – déjà c’est beaucoup plus court à dire – et grandir à Charenton-le-Pont pour finalement s’acheter une maison à New York… Ca va la feel good story Evan ? Non, parce qu’on ne dit pas que EF est passé du tout au tout dans sa vie mais on n’en est pas loin. Le garçon a commencé par croiser taties Ghislaine et Mireille qui parlaient tricot à la sortie de la messe et vit désormais dans la ville de Jay-Z et Robert de Niro et va voir son nom scandé un soir sur deux par Spike Lee et presque 20 000 fans. Le changement de dimension est énorme oui, mais il est surtout parfait. L’homme aux cheveux rebelles a commencé à s’habituer aux projecteurs depuis quelques années en devenant l’un des éléments majeurs de la franchise de Mickey et a démontré à de nombreuses reprises que la pression ne lui faisait pas peur, et qu’elle le transcende même. Et s’il y a bien une franchise et une ville qui met la pression, c’est bien NYC. Les Knicks viennent de retrouver les Playoffs après sept années à les regarder depuis le canapé, et avec ce nouveau succès et la belle Free Agency qui s’en est suivie, c’est tout un tas d’attentes et de pression qui s’abattent sur Evan et compagnie. Mais la pression chez les Fournier, ça se boit à coup de grosses gorgées bien descendues. On le sait, les ambitions ce n’est pas ce qui manque dans la tête de notre Vavane, qui se cherche constamment de nouveaux challenges et de nouveaux objectifs. Un de ses rêves de gosse était d’ailleurs de… signer chez les Knicks. Comme quoi, Evan sait ce qu’il veut et l’obtient souvent à force de travail et de persuasion. Un vrai killer, bref un Knick dans l’âme.

“C’était un choix assez facile en réalité, les Knicks sont une équipe très attractive, avec un très bon coach. A chaque fois qu’il (Tom Thibodeau, ndlr) coache une équipe, l’équipe est disciplinée, joue dur et ensemble. En tant que joueur, je veux ça, je suis comme ça. […] Je sais que je vais aimer bosser pour lui. C’est New York, c’est le Madison (Square Garden, ndlr). L’équipe s’améliore, c’est une belle opportunité. Vous ne le savez peut-être pas, mais les fans français (coucou c’est nous) le savent, je dis depuis des années que j’ai toujours voulu jouer chez les Knicks. Et maintenant c’est une réalité.”

#NewYorkForever

— Evan Fournier (@EvanFourmizz) August 3, 2021

Kemba LOVES playing with @EvanFourmizz

"He's really fun, he loves basketball, he loves to compete, and the New York fans are gonna love him." pic.twitter.com/x1z59Y19tD

— KNICKS ON MSG (@KnicksMSGN) August 17, 2021

Glad to have you, @EvanFourmizz!

(h/t @MSGNetworks) pic.twitter.com/q4rKzCkLAU

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Welcome to The Mecca, @EvanFourmizz! #NewYorkForever pic.twitter.com/8Ic99K1jgF

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  L’année de tous les possibles

Bon alors, du coup, que peut-on espérer pour notre Vavane national cette année ? Qu’il trouve un barbier ? C’est bon, ça c’est déjà check. Qu’il touche un beau chèque ? Check, jeu de mots hasardeux et facile. Qu’il soit All-Star ? Pas encore check mais pourquoi pas. Il y a de la concu sur les lignes arrières de l’Est mais notre Evan a clairement un coup à jouer cette année. Loin devant semblent les machines Kyrie, Harden ou Trae Young, mais une belle bataille avec les copains Jaylen Brown, Bradley Beal, Zach LaVine et Kyle Lowry pourrait bien se dérouler sous nos yeux patriotes pendant la première partie de saison. Tout devrait dépendre des résultats collectifs en réalité. On a quand même du mal à imaginer notre Evan Mehdi prendre la place de Julius Randle en tant que tête d’affiche de la franchise cette saison, et il faudra donc que les Knicks affichent un suffisamment beau bilan pour se targuer de placer deux joueurs dans le match des étoiles. Et clairement, ce n’est pas impossible. On place bien sûr les boys de Spike Lee clairement derrière les Bucks, les Nets ou le Heat mais derrière tout est possible et la course se fera sans doute contre les Celtics, Sixers, Hawks et autres Pacers. Un début de saison canon dans le top 5 de l’Est pourrait alors permettre à Evan de se glisser tranquillement dans les discussions étoilées, et il en a pleinement les moyens. Aux côtés de Kemba, l’arrière français devrait pleinement s’épanouir dans un effectif qui lui ressemble et qui répond à sa philosophie de jeu.

La dinguerie, tout simplement. Evan Fournier et les Knicks, les Knicks et Evan Fournier, c’est ce qu’on appelle un énorme oui. Pour nos yeux autant que pour la carrière de Vavane, cet épisode pourrait être le plus beau et kiffant de tous, alors rendez-vous le 21 octobre pour les débuts d’Evan au MSG !

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1️⃣3️⃣. pic.twitter.com/Q9yDDVT40c

— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) August 22, 2021

On est là. pic.twitter.com/RQyIpH9ETf

— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) September 20, 2021