La G League aura aussi droit à sa bulle à Orlando début 2021 : profiter de Disney et jouer au basket, que rêver de mieux ?

Le 30 déc. 2020 à 11:03 par Arthur Verdelet

Disney 21/05/2020
Source image : YouTube/DisneyLand Vidéos

Comme sa grande soeur, la NBA, entre juillet et octobre 2020, la G League se réunira également dans les installations de Disneyworld à Orlando à partir de fin janvier 2021 pour qu’une saison repensée puisse se dérouler sans encombre. Le plan est bien ficelé, reste désormais à l’appliquer.

Puisque le concept de bulle a bien fonctionné et plu à Adam Silver, commissaire de la NBA, et ses équipes, le concept va être réutilisé pour permettre à la saison de G League d’avoir lieu. On l’a appris au cours de la nuit par l’intermédiaire de The Athletic : la saison 2020-21 de la ligue affiliée à la NBA sera finalement très largement raccourcie et organisée sur le modèle d’un format en partie inspiré de ce que la NBA avait consenti faire pour boucler l’exercice 2019-20 malgré la pandémie de Covid-19. Comme rapporté par Shams Charania, cette fois-ci, ce sera la G League qui devrait poser ses valises au sein du grand parc de loisirs Disney d’Orlando à la fin janvier 2021 pour un début de saison pour l’instant prévu le 8 février. L’ensemble des équipes participantes, 18 sur 29 au total selon le décompte actuel, sont tenues de se préparer puis de rejoindre Orlando dès la fin du mois de janvier, à la suite d’une Draft prévue le 11 de ce même mois. Une fois tout ce beau monde réuni, bien préparé et les conditions sanitaires remplies, il est prévu de faire disputer entre douze et quinze rencontres à ces derniers selon le calendrier envisagé actuellement. Notons que parmi les participants à cette saison inédite, on retrouve notamment la fameuse NBA G League Select Team, effectif monté de toutes pièces très récemment et principalement composé de jeunes à gros potentiels (Daishen Nix, Isaiah Todd, Jalen Green mais aussi Jonathan Kuminga) que la petite ligue veut à tout prix voir performer.

Cependant, comme l’explique le journaliste John Hollinger au sein de l’article, le principal défi sera de réussir à faire aussi bien que pour la bulle NBA organisée en 2020 avec moins de moyens et des effectifs plus restreints. Si la NBA avait réussi à éviter tout cas positif au Covid-19 grâce au protocole sanitaire ultra-contraignant mis en place, avec notamment un isolement de sept jours de chaque nouvel arrivant et des tests constants, le tout à un coût. Chaque équipe de NBA ayant décidé d’envoyer son équipe affiliée en Floride sera tenue de couvrir des frais allant de 400 000 à 500 000 dollars pour cette courte bulle de G League. Peut-être un élément pris en compte par les Lakers, les Mavericks ou encore les Bucks au moment de décider de ne pas envoyer de joueurs à cet événement. Une autre contrainte est à prendre en compte. Chaque équipe bénéficiant d’un effectif largement moins fourni que leurs grandes sœurs en NBA, le moindre cas pourrait avoir de grosses conséquences dans un roster. Tout comme les habituels allers-retours entre G League et NBA des joueurs signés sous two-way contract. Connaissant la rigueur de la direction de la Ligue, elle devrait réfléchir à ces éléments au cours des prochaines semaines et proposer des solutions permettant d’assurer la bonne tenue de cette bulle jusqu’à son terme. Annuler complètement cette saison après avoir dû renoncer à la poursuite de l’exercice 2019-20 aurait été un énorme coup dur pour une G League avançant dans l’ombre de la NBA.

Après avoir très bien géré la fin de son exercice 2019-20 au sein de la bulle d’Orlando, la NBA veut reprendre dans les grandes lignes son concept pour qu’une saison de G League, certes raccourcie, ait lieu en 2021. Si l’idée ne paraît pas aussi glamour que des Playoffs NBA, elle permettra néanmoins à cet écosystème de vivre et à de nombreux joueurs de se montrer aux yeux des scouts au cours des quelques semaines de compétition.

Source texte : The Athletic


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