Trade deadline : le Top 5 des pivots qui pourraient déménager avant le buzzer du 7 février

Le 23 janv. 2019 à 16:44 par Nicolas Meichel

marc gasol grizzlies
Source image : NBA League Pass

C’est le 7 février que se tiendra la trade deadline, une date bien ancrée dans l’esprit de tout fan NBA. A quelques semaines de l’événement, on a tenu à faire le point sur les joueurs susceptibles de bouger en réalisant un Top 5 par poste. Après les meneursles arrièresles ailiers et les ailiers-forts, c’est désormais au tour des pivots. Vous êtes chauds ? C’est parti ! 

A l’image du meneur de jeu, le pivot possède un rôle essentiel dans une équipe NBA. On attend de lui qu’il protège l’arceau, qu’il sécurise les rebonds, tout en apportant sa contribution en attaque. Et dans le jeu actuel, posséder un petit tir extérieur n’est pas de refus non plus. Si on a retenu ces cinq pivots, c’est qu’ils sont dans une situation propice à un départ : fin de contrat, instance de divorce avec la franchise, ou valeur intéressante pour permettre à cette dernière de récupérer de belles contreparties. Quel que soit le motif, ils sont plusieurs à avoir préparé les valises “au cas où” et on va traiter chacun de ces dossiers ci-dessous. Seront-ils transférés avant la trade deadline ? Impossible de l’affirmer mais au vu des rumeurs, il y a moyen de mettre un billet dessus.

# Marc Gasol (Grizzlies)

Situation contractuelle : dans la quatrième année d’un contrat de cinq ans, avec un salaire de 24,1 millions de dollars, et une player option pour la saison 2019-2020.

Durant les premières semaines de la saison, les Grizzlies ont accumulé les victoires et ont ainsi réussi à se positionner dans le Top 8 de la Conférence Ouest. Mais depuis la mi-décembre, c’est la chute libre dans le Tennessee, à tel point qu’on commence sérieusement à se demander si Marc Gasol va continuer l’aventure à Memphis. Le pivot est récemment allé rendre visite au proprio Robert Pera en compagnie de l’autre leader Mike Conley, histoire de faire le point. Mais surtout, on vient d’apprendre via Adrian Wojnarowski d’ESPN que les Oursons étaient prêts à faire le ménage avant la deadline afin de ne pas prendre le risque de le perdre contre rien cet été. En effet, même s’il y a de bonnes chances que le pivot de 34 ans active sa player option de 25 millions de dollars dans quelques mois, il peut aussi choisir de devenir agent libre afin de rejoindre une équipe plus compétitive. Et perdre un joueur de sa qualité sans la moindre contrepartie, c’est le genre de truc qui fait mal au cul.

# Dewayne Dedmon (Hawks)

Situation contractuelle : dans la dernière année d’un contrat de deux ans, avec un salaire de 6,3 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

Âgé de 29 ans, Dewayne Dedmon fait partie des vétérans d’Atlanta, une équipe jeune et en reconstruction. Dans une année contractuelle, le pivot des Faucons réalise une belle campagne, notamment depuis le début du mois de décembre. C’est évidemment idéal pour lui puisqu’il sera agent libre dans quelques mois, mais c’est aussi une belle opportunité pour Atlanta qui cherche avant tout à perdre des matchs se renforcer via la Draft. Avec son faible salaire et ses performances solides cette saison (10,1 points, 7,5 rebonds en 25 minutes, sans oublier un pourcentage de réussite de 38,2 % du parking), Dedmon représente une monnaie d’échange intéressante pour les Hawks et il devrait attirer les franchises qui ont besoin de renforcer leur raquette pour la fin de saison.

# Nikola Vucevic (Magic)

Situation contractuelle : dans la dernière année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 12,8 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

Auteur d’une très belle saison sous les couleurs d’Orlando, Nikola Vucevic pourrait bien participer à son premier All-Star Game en février prochain. De plus, le Magic est toujours dans la course aux Playoffs malgré un bilan négatif. Mais alors, que fout le pivot monténégrin dans cette liste ? Plusieurs raisons à cela. La première, et la plus importante, c’est que Vucevic est dans sa dernière année de contrat, ce qui signifie qu’il y a un risque pour Orlando puisque l’intérieur pourrait très bien quitter la Floride l’été prochain sans aucune contrepartie. Ensuite, il représente une superbe monnaie d’échange. Joueur très solide possédant un salaire très faible pour son niveau (avant de toucher bien plus à partir de l’été prochain), il pourrait aider une équipe déjà bien construite à franchir un gros cap pour la fin de saison, et permettre dans le même temps à Orlando de récupérer des éléments intéressants en vue d’une reconstruction. De plus, le Magic possède des jeunots prometteurs dans le secteur intérieur avec Mo Bamba et Jonathan Isaac, deux joueurs qui ont besoin de temps de jeu pour se développer.

# Enes Kanter (Knicks)

Situation contractuelle : dans la dernière année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 18,6 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

On le sait, Enes Kanter et les Knicks ne sont plus du tout sur la même longueur d’onde. La franchise new-yorkaise est en mode tanking et a comme principal objectif de faire progresser ses jeunes tout en perdant le plus de matchs possible afin d’obtenir une bonne place à la Draft 2019. Quant au pivot turc, qui tourne quand même à 14,4 points et 10,8 rebonds cette saison, il veut jouer dans une équipe compétitive. Un trade semble donc s’imposer, et Kanter peut apporter une contribution offensive intéressante à sa potentielle nouvelle équipe. Il y a d’ailleurs eu des rumeurs autour d’un transfert à Sacramento, ou un deal à trois impliquant les Bulls et Jabari Parker. Là où ça se corse, c’est que les Knicks comptent sur le contrat de Kanter pour libérer 18,6 millions dans la masse salariale en vue de la prochaine free agency, qui sera composée de très gros poissons. Pour qu’un transfert se fasse, New York voudra récupérer la même somme en contrats expirants. Pas évident.

# Hassan Whiteside (Heat)

Situation contractuelle : dans la troisième année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 25,4 millions de dollars, et une player option pour la saison 2019-2020.

Avec son gros contrat et l’irrégularité qui le caractérise, Hassan Whiteside n’est pas un mec qui sera facile à refourguer pour Pat Riley. Mais le boss du Heat n’est pas du genre à abandonner au premier obstacle et il va continuer à chercher des partenaires potentiels pour le pivot de 29 ans, quitte à devoir lâcher un tour de draft ou d’autres éléments dans la transaction. Et puis bon, Whiteside reste quand même un intérieur solide malgré la frustration qu’il peut parfois générer. On parle d’un mec qui tourne à 12,4 points, 12,2 rebonds et 2,4 contres (troisième en NBA) par match. Ce n’est pas rien. Il peut clairement apporter une dimension supplémentaire à une équipe qui a besoin de se renforcer à l’intérieur.

Voilà pour notre Top 5 des pivots en instance de départ. On aurait pu parler aussi d’autres joueurs comme Robin Lopez par exemple, mais les cinq intérieurs cités ci-dessus sont vraiment ceux qu’il faudra suivre de près dans les jours qui viennent.