Trade deadline : le Top 5 des ailiers qui pourraient déménager avant le buzzer du 7 février

Le 19 janv. 2019 à 17:11 par Alexandre Taupin

Trade Deadline Nicolas Batum
Source image : Youtube

C’est le 7 février que se tiendra la trade deadline, une date bien ancrée dans l’esprit de tout fan NBA. A quelques semaines de l’événement, on a tenu à faire le point sur les joueurs susceptibles de bouger en réalisant un Top 5 par poste. Après les meneurs et les arrières, c’est désormais au tour des ailiers. Vous êtes chauds ? C’est parti ! 

Le poste d’ailier est un peut-être le plus exigeant puisqu’on attend d’eux qu’ils soient capables de scorer à l’intérieur, de sécuriser le rebond, de planter à longue distance, de défendre et même parfois de créer du jeu pour leurs coéquipiers en relais du meneur. Si on a retenu ces cinq small forwards, c’est qu’ils sont dans une situation propice à un départ : fin de contrat, instance de divorce avec la franchise, ou valeur intéressante pour permettre à cette dernière de récupérer de belles contreparties. Quel que soit le motif, ils sont plusieurs à avoir préparé les valises « au cas où » et on va traiter chacun de ces dossiers ci-dessous. Seront-ils transférés avant la trade deadline ? Impossible de l’affirmer mais au vu des rumeurs, il y a moyen de mettre un billet dessus.

# Jabari Parker (Bulls)

Situation contractuelle : dans la première année d’un contrat de deux ans, avec un salaire de 20 millions de dollars, et une team option la deuxième année.

Depuis sa mise au placard par les Bulls, il ne fait plus aucun doute que l’ancien de Duke va dégager de la Windy City pour aller voir ailleurs. Si le joueur a des qualités offensives indiscutables, il ne défend pas un pouce et son tir à longue distance n’est pas fiable, ce qui n’est pas le plus rassurant dans une ligue qui tend de plus en plus vers l’extérieur. Il présente néanmoins plusieurs avantages pour une équipe intéressée : c’est un joueur qui peut apporter sa dizaine de points en sortie de banc sans problème et surtout, sa deuxième année de contrat est une team option, ce qui veut dire qu’il pourrait permettre d’économiser 20 millions de dollars en vue de la prochaine free agency. New York a été mentionné à plusieurs reprises parmi les équipes intéressées et on gardera un œil sur le Jazz du fait de l’attachement du joueur à la communauté mormone.

# Otto Porter Jr. (Wizards)

Situation contractuelle : dans la deuxième année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 26 millions de dollars.

En régression dans toutes les catégories statistiques par rapport aux deux dernières saisons, Otto Porter Jr. a décidément bien du mal à justifier son lourd contrat de juillet 2017. Sorti du cinq par Scott Brooks au profit du duo Jeff Green – Trevor Ariza, le joueur retrouve quelques couleurs en sortie de banc mais au vu du montant payé par D.C., on peut commencer à parler d’échec. Malgré tout, le joueur est loin d’être dénué de talent et il pourrait sans doute retrouver de l’efficacité dans le bon système, loin de l’ambiance morose qui règne dans la capitale fédérale. L’ailier présente un profil 3&D avec une adresse longue distance qui n’est pas négligeable (39% cette saison), et il pourrait offrir du spacing à certaines équipes en manque de sniper. Malgré son salaire conséquent, plusieurs franchises seraient intéressées par ses services. En effet, New Orleans a longtemps été évoqué comme possible destination tout comme les Mavericks et les Kings plus récemment.

# Nicolas Batum (Hornets)

Situation contractuelle : dans la troisième année d’un contrat de cinq ans, avec un salaire de 24 millions de dollars.

Les temps sont durs pour Nicolas Batum du côté de la Caroline du Nord et on ne serait pas surpris que son boss cherche à l’envoyer ailleurs pour oublier la contrat faramineux signé en juillet 2016, l’année de toutes les folies. Il faut dire que payer 24 millions un joueur qui tourne à 8,8 points, 5,2 rebonds et 3,4 passes, ça fait un peu beaucoup malgré une adresse à longue distance en progression (39,6 %). Enfin débarrassé de ses pépins physiques après plusieurs saisons tronquées par les blessures, le joueur représente un fiasco pour sa direction qui va devoir lui payer encore 52 millions sur les deux prochaines saisons. A 30 ans et en régression constante, on voit mal qui pourrait être intéressé par un trade mais sait-on jamais. L’option la plus crédible étant une équipe en pleine reconstruction qui accepterait son contrat en plus d’un tour de draft comme les Nets ont pu le faire ces dernières années (Kenneth Faried, DeMarre Carroll). Avis aux amateurs.

# T.J. Warren (Suns)

Situation contractuelle : dans la première année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 11,8 millions de dollars.

Pas le joueur qui a le plus de chance de bouger mais une bonne affaire à saisir sur le marché des transferts. Signataire d’un contrat de 50 millions sur quatre ans à la fin de son contrat rookie, T.J. Warren présente un excellent rapport qualité/prix à 18,5 points et 42 % du parking. Capable d’évoluer aux postes 3 et 4, il reste la deuxième option offensive des Suns malgré l’arrivée de DeAndre Ayton, et il peut encore progresser. Il représente donc une monnaie d’échange plus qu’intéressante pour Phoenix, qui possède d’autres jeunes joueurs prometteurs sur les ailes (Kelly Oubre Jr., Mikal Bridges, Josh Jackson). De plus, la Draft 2019 s’annonce fournie en extérieurs talentueux (Zion Williamson, Cam Reddish, RJ Barrett) et il risque donc d’y avoir embouteillage sur les ailes du côté de l’Arizona. Transférer Warren et récupérer une bonne contrepartie peut donc être une solution pour les Suns, et il intéressera forcément du monde.

# Brandon Ingram (Lakers)

Situation contractuelle : dans la troisième année de son contrat rookie, avec un salaire de 5,8 millions.

Si on devait commenter chaque rumeur de départ de Brandon Ingram, on ouvrirait un site spécialisé. Souvent cité dans les rumeurs de trade du côté des Lakers, l’ailier sait que son temps est peut-être compté. Avec l’arrivée de LeBron James dans la Cité des Anges, le swingman a vu ses responsabilités baisser alors que Kyle Kuzma est désormais l’option offensive numéro 2. De plus, il évolue désormais plus à l’arrière et possède moins le ballon dans les mains, ce qui n’est pas vraiment une bonne chose pour lui. Bref, il a du mal à trouver sa place dans cette nouvelle équipe des Lakers version LeBron. Encore très jeune (21 ans), Ingram pourrait rendre de fiers services à une franchise à la recherche d’un jeune talent à développer. Les Lakers ne chercheront pas de tour de draft pour l’ailier mais tenteront sans doute de l’incorporer dans un plus gros échange pour faire venir un All-Star voire un joueur plus fort encore (Anthony Davis ?).

Voilà pour notre Top 5 des ailiers en instance de départ. On a aussi une pensée pour Chandler Parsons, qui est plus souvent sur Twitter que sur le parquet, mais il est peu probable de le voir faire partie d’un trade et du coup on le laisse compter ses billets dans son coin.