Trade deadline : le Top 5 des arrières qui pourraient déménager avant le buzzer du 7 février

Le 17 janv. 2019 à 20:19 par Alexandre Taupin

Trade Deadline Kentavious Caldwell Pope Lakers
Source image : Youtube

C’est le 7 février que se tiendra la trade deadline, une date bien ancrée dans l’esprit de tout fan NBA. A quelques semaines de l’événement, on a tenu à faire le point sur les joueurs susceptibles de bouger en réalisant un Top 5 par poste. Après les meneurs, on passe aux arrières aujourd’hui. Vous êtes chauds ? C’est parti ! 

Si le meneur remplit souvent le rôle de facilitateur, l’arrière est plus souvent dans le domaine du scoring. On attend de lui qu’il enchaîne les paniers, et s’il peut contribuer de l’autre côté du parquet c’est encore mieux. Si on a retenu ces cinq shooting guards, c’est qu’ils sont dans une situation propice à un départ : fin de contrat, instance de divorce avec la franchise, ou valeur intéressante pour permettre à cette dernière de récupérer de belles contreparties. Quel que soit le motif, ils sont plusieurs à avoir préparé les valises “au cas où” et on va traiter chacun de ces dossiers ci-dessous. Seront-ils transférés avant la trade deadline ? Impossible de l’affirmer mais au vu des rumeurs, il y a moyen de mettre un billet dessus.

# Wesley Matthews (Mavericks)

Situation contractuelle : dans la dernière année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 18,6 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

Ce dossier peut être lié à celui de Dennis Smith Jr. puisque les Mavs envisageraient de faire un deal groupé autour du meneur et de l’arrière selon Adrian Wojnarowski et Tim MacMahon d’ESPN. Matthews, qui a accumulé les blessures ces dernières saisons et qui est dans sa dernière année de contrat, réalise pour le moment une campagne correcte avec 13 points de moyenne et un shoot longue distance toujours aussi fiable (38 %). Capable de défendre sur les meilleurs extérieurs adverses, il a le profil du 3&D qui est prisé par tous les GM de la ligue et possède une vraie expérience. Orlando et Detroit, qui se sont positionnés sur DSJ, pourraient bien voir débarquer un joueur supplémentaire pour leur backcourt. Bleacher Report a d’ailleurs envisagé un possible trade entre Aaron Gordon et le duo texan, à suivre.

# Kent Bazemore (Hawks)

Situation contractuelle : dans la troisième année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 18,1 millions de dollars et une player option pour prolonger d’un an son contrat.

Auteur de sa meilleure saison au scoring en carrière avec 14 points par match, l’ancien Warrior a fait faire quelques cauchemars aux fans des Hawks qui auraient souhaité le voir rater plus de shoots, histoire de plonger au classement à l’approche d’une Draft 2019 remplie de pépites. Comment empirer son bilan ? En transférant tout simplement ce joueur de qualité. Et plusieurs équipes pourraient être intéressées par son profil de scoreur/défenseur. Marc Stein du New York Times a déjà annoncé que les Hawks se montreront ouverts à toute offre qui comportera un tour de draft.

# Terrence Ross (Magic)

Situation contractuelle : dans la dernière année d’un contrat de trois ans, avec un salaire de 10,5 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

Ce dossier ne vous étonnera pas puisque nous en avions déjà parlé dans un précédent article. Lui aussi auteur de sa meilleure saison en carrière au scoring (13,7 points par match), le swingman du Magic présente bien des attraits pour bon nombre de franchises. Parfois titulaire, parfois remplaçant durant sa carrière, que ce soit à Toronto ou à Orlando, le joueur peut se fondre dans un nouveau rôle en fonction du besoin de sa nouvelle équipe. Adroit de loin (39% cette saison), il peut apporter du shoot extérieur, du scoring ainsi que ses qualités athlétiques. Orlando n’est pas très chaud pour trader son joueur mais selon Sean Deveney de Real GM, un tour de draft pourrait les faire fléchir, surtout si les Playoffs s’éloignent.

# Kentavious Caldwell-Pope (Lakers)

Situation contractuelle : contrat d’un an, avec un salaire de 12 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

Titulaire la saison dernière aux Lakers, Kentavious Caldwell-Pope a vu LeBron James débarquer cet été et son temps de jeu fondre par la même occasion. Le King étant indiscutable à l’aile, Brandon Ingram a dû se décaler à l’arrière et le joueur s’est donc retrouvé sur le banc. Dix minutes de moins sur le parquet, des stats en baisse dans toutes les catégories (forcément), seulement cinq matchs débutés sur 45 et vous avez un candidat au trade. Signataire d’un contrat d’un an, le joueur dispose d’un droit de véto si les Lakers veulent s’en séparer mais les bonnes relations entretenues avec Rich Paul, l’agent de … LeBron James, seraient suffisantes pour envisager un départ, surtout si le joueur peut gagner en temps de jeu. En décembre, Houston et Philadelphie s’étaient manifestés pour le récupérer, reste à voir la contrepartie exigée.

# Wayne Ellington (Heat)

Situation contractuelle : contrat d’un an, avec un salaire de 6,3 millions de dollars, agent libre non restrictif en 2019.

Pas le joueur dont on parle le plus mais connaissant Pat Riley, on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Titulaire et auteur de sa meilleure saison en carrière au scoring la saison passée (11,2 points de moyenne), le joueur a depuis pris place sur le banc de Miami au profit de Rodney McGruder, l’une des bonnes surprises du Heat. Pas connu pour être un grand défenseur, le joueur doit avant tout étirer les défenses en sanctionnant à longue distance comme il sait le faire (37 % du parking cette saison). Il pourrait donc apporter dans une équipe en manque de shooteurs mais il ne serait pas impossible de le voir dans un plus gros trade, surtout quand on sait le nombre de joueurs que Mister Gomina souhaite dégager de son roster (Hassan Whiteside, Dion Waiters voire Goran Dragic). Attention tout de même puisque le joueur a lui aussi un droit de véto.

Voilà pour notre Top 5 des arrières en instance de départ. On gardera aussi un œil sur Courtney Lee, au fond du seau à New York, et Jeremy Lamb, auteur d’une belle saison mais en fin de contrat chez les Hornets. Cependant, on a préféré insister sur l’actualité la plus chaude et il y a de quoi faire avec ces cinq-là.