Hall of Fame 2024 : qui sont les nouvelles étoiles prêtes à rejoindre le panthéon du basketball ?

Le 12 oct. 2024 à 15:14 par Thibault Mairesse

hall of fame
Source image : YouTube

Comme tous les ans, le Hall of Fame va de nouveau ouvrir ses portes ce week-end pour accueillir de nouvelles légendes. 13 nouveaux noms vont rejoindre le Panthéon du basketball dimanche soir (cérémonie à partir de 23h) et il y en a pour tous les goûts : du dunkeur légendaire, du shooteur smooth au possible et surtout des champions NBA et WNBA.

Jerry West : jamais deux sans trois

Être intronisé au Hall of Fame, c’est une chose, y être trois fois, c’en est une autre. Après une première intronisation pour sa carrière de joueur des Lakers, une deuxième pour sa participation aux Jeux Olympiques de 1960, le Logo va faire une troisième entrée pour saluer ses travaux faits après sa carrière de joueur, en tant que légendaire dirigeant du côté des Lakers, des Grizzlies, des Warriors ou encore des Clippers.

Vince Carter : les arceaux du Hall of Fame vont trembler

Vince Carter aura donc réussi la prouesse de rejoindre le Hall of Fame avant de voir son maillot retiré par les Raptors. On est vache parce que Toronto va enfin retirer le jersey de Vinsanity. La légende des Dinos rejoint donc la cour des très grands de la NBA. Un hommage plus que mérité pour un joueur qui a mis une ville et un pays sur la carte de la Grande Ligue.

Chauncey Billups : Mr Big Shot célébré

Seulement trois saisons en tant que coach et voilà déjà Chauncey Billups intronisé au Hall of Fame. Bien évidemment, ceci est une plaisanterie. Chauncey, avant d’être un coach plus que moyen, est une légende du jeu avec un surnom tout aussi légendaire : Mr Big Shot. Un sang-froid à toute épreuve dans les moments chauds. Voilà une magnifique manière de résumer la carrière de Chauncey Billups, champion NBA et MVP des Finales, en 2004. Rien que ça.

Walter Davis : l’homme qui a inspiré Michael Jordan

Walter Davis n’est peut-être pas le nom le plus bling-bling de cette cuvée du Hall of Fame, mais il est peut-être bien le plus important. On parle quand même de l’idole de Michael Jordan, de celui sur lequel His Airness s’est basé pour écrire sa grandeur. Qui nous garantit que sans Walter Davis, il y aurait eu Michael Jordan ? Personne.

Outre cela, Sweet D est une légende des Suns, meilleur scoreur all-time de la franchise. Doté d’un shoot et d’une élégance balle en main capable d’éblouir n’importe quel spectateur (s’il avait la chance de posséder une télévision), l’homme au toucher de velours rejoint les étoiles du Hall of Fame quasiment un an après avoir rejoint celles du ciel.

Michael Cooper : fier représentant du Showtime

Michael Cooper n’est pas le premier nom qui nous vient en tête lorsqu’on pense aux Lakers du Showtime, mais il fait partie des plus importants. Véritable soldat de l’ombre, MC était le roc défensif des Angelinos durant les années 80. Si Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar s’occupaient de l’attaque, ils avaient besoin d’une assurance défensive. Michael Cooper – à ne pas confondre avec D. B. Cooper – était là pour ça. Coop’ a remporté cinq titres et va pouvoir rejoindre ses copains au Panthéon du basketball.

Doug Collins : un véritable couteau-suisse

Il est difficile de dire quelle casquette Doug Collins n’a pas enfilé. Très bon joueur élu 4 fois All-Star, l’un des premiers coachs de Michael Jordan aux Bulls et commentateur émérite, il est certain que DC a laissé son empreinte sur le basket. Une empreinte consacrée en ce week-end si particulier avec une intronisation au Hall of Fame. Une place que Doug Collins n’a certainement pas volée, contrairement à sa médaille d’or des JO de 1972 dérobée par l’URSS, mais ça c’est une autre histoire…

Herb Simon : le boss d’Indiana

À partir de maintenant, on va entrer dans la catégorie des noms un peu plus obscurs, moins connus du grand public, mais dont l’impact n’est pas à négliger pour autant.

Herb Simon est le plus ancien propriétaire de franchise NBA encore en activité. C’est en 1983 qu’il décide d’acquérir les Indiana Pacers alors que la franchise traverse une période difficile. Depuis, il ne les a plus lâchés, il a même affirmé sa mainmise sur le basket d’Indiana avec l’acquisition du Indiana Fever, l’équipe de Caitlin Clark.

Seimone Augustus : véritable légende de WNBA

En parlant de WNBA, la transition est toute trouvée pour parler de Seimone Augustus. Véritable légende du Minnesota Lynx où elle a remporté 4 titres, elle a aussi été sélectionnée parmi les 20 plus grandes joueuses de l’histoire de la ligue féminine.

Fait intéressant à noter : c’est sa troisième intronisation dans un Hall of Fame cette année. Après avoir rejoint le HoF du basket féminin et celui du sport en Louisiane, la voilà prête à rejoindre le panthéon du basket.

Augustus n’a jamais aussi bien porté son nom.

Michele Timms : une légende de Phoenix

Walter Davis n’est pas la seule légende de Phoenix à rejoindre le Hall of Fame cette année. Michele Timms en est une également. C’est l’une des toutes premières joueuses à avoir rejoint le Phoenix Mercury. Du talent plein les mains, un joli sens de la passe et une manière à chiper les ballons inégalée, il n’en fallait pas plus pour porter le Mercury à trois runs de Playoffs sur leurs quatre premières saisons dont une participation aux Finales WNBA en 1998. Une intronisation au Hall of Fame plus que méritée donc.

Dick Barnett : un champion à New York

Si son prénom peut faire sourire, Dick Barnett ne rigolait pas. Véritable figure des Knicks où il a remporté deux titres en 1970 et 1973 – les deux seuls de l’histoire de la franchise new-yorkaise – il rejoint désormais les plus hautes étoiles du basket après avoir vu son numéro 12 rejoindre le plafond du Madison Square Garden en 1990.

Bo Ryan : une légende universitaire

Après avoir parlé de NBA et de WNBA puis encore de NBA parce que le rédacteur de cet article a construit son papier n’importe comment, petit passage par la NCAA pour célébrer Bo Ryan, entraîneur mythique des Wisconsin Badgers. 14 ans à la tête de cette équipe, 4 titres de coach de l’année dans sa conférence et deux apparitions au Final Four NCAA (dont une finale en 2015), voilà comment résumer la carrière d’un homme qui a quasiment 750 victoires au compteur dont la moitié avec ses jeunes du Wisconsin.

Harley Redin : un soldat au Panthéon

Cet intertitre est à prendre littéralement. Harley Redin est un soldat, un vrai de vrai, qui a participé à la Seconde Guerre Mondiale. Ses plus belles pages sur le plan basket s’écrivent à partir de 1955 lorsqu’il prend en main l’équipe féminine des Flying Queens au Texas. On va vous éviter de résumer le parcours d’un coach qui n’est plus en activité depuis 1973 et arrêtons-nous plutôt sur une stat : lorsqu’il prend les Queens en main, Harley part sur une série de… 76 victoires consécutives.

On peut dire que Redin n’était pas radin en victoires.

Charles Smith : un coach mythique de Louisiane

Pour finir, voici encore un coach accro à la victoire : Charles Smith. Entraîneur mythique du Peabody Magnet School, il a plus de 1 000 victoires au compteur depuis qu’il a pris le poste en 1985. Il a également deux saisons parfaites à son actif en 2004 et 2010 avec 41 victoires pour 0 défaite donc. Une longévité bienvenue pour rejoindre l’éternité du Hall of Fame.


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