C.J. McCollum tente de remettre Zion dans le mood : “Zion Williamson, ton plafond est différent de tout ce que la NBA a pu connaitre”

Le 30 mai 2023 à 13:04 par Gaspard Devisme

Big Three Pelicans. 30/05/23
Source image : Youtube

“Freak”, “Thanos”…, les sobriquets prêtés à Zion Williamson sont en général assez évocateurs. Le gamin est une bête au physique encore jamais vu en NBA, en tout cas selon C.J. McCollum, partenaire de Zion et invité dans le podcast de Ryen Russillo. C.J. qui en connaît un rayon sur les All-Stars… pour en avoir vu un paquet être appelés devant lui chaque année. Désolé C.J., elle était facile, on retourne à Zion.

Présent dans une récente édition de The Ryen Russillo Show, Christian James a donc eu l’occasion d’aborder le cas Zion Williamson. Et y’a pas à dire, il croit en son poulain et ne se prive pas pour le lui dire. L’arrière a confiance en son ailier All-Star mais le met en garde face à son plus gros adversaire, lui-même.

“Ton plafond est différent de tout ce que la NBA a pu connaitre. […]. Tu peux être aussi bon que tu le souhaites, et ce n’est pas le cas de tout le monde” –

Ce n’est pas comme si on était surpris par cette quote de l’ancien Blazer, mais quand un vétéran de dix ans en NBA te balance ça, ça aide à réaliser certaines choses. Hein Zion ? Ce genre de petites phrases qui font du bien à l’égo, Zanos les entend depuis qu’il a dix ans. Si l’on est encore très loin du bust, on a affaire à un double All-Star quand même, la grosse hype autour du gosse a laissé sa place à l’impatience autour de la jeune star.

114 matchs en quatre saisons, dont une passée complètement sur la touche, tout le monde en veut plus, les Pelicans ont besoin de plus, et C.J. McCollum en demande plus. Le combo guard des Pels sait exactement ce qu’il faut pour arriver au top, demandez à Damian Lillard, mais sait surtout que personne ne peut faire pour le Z ce que le Z ne fait pas pour lui-même.

“C’est à toi de tirer le meilleur de tout ce que tu as en toi. Je ne peux pas le vouloir à ta place, maman, papa ou le staff ne peuvent pas le vouloir à ta place. […]. C’est à toi de décider de ce que tu veux faire avec ton jeu, parce que ton jeu ira aussi loin que tu ne l’emmèneras.”

Aussi smooth que depuis le mid-range, C.J. est passé des louanges à une petite pression au corps. Pression bienveillante, mais pression quand même. Et on comprend assez bien McCollum après la saison frustrante du côté de New Orleans. Partie en bombe, NOLA a vécu une belle chute de hype suite à la blessure de son ailier-fort début janvier, jusqu’à rater les Playoffs après une défaite face au Thunder au premier tour du play-in. D’ailleurs, tout le monde en Louisiane en attend plus de la part du premier choix de la Draft 2019.

C.J. poursuit même avec une analogie cosmique à en faire rougir Sylvain Durif sur les différentes catégories de stars dans la ligue. Les simples stars peuvent faire avancer une équipe, mais celles qui font vraiment la différence sont les planètes. On parle ici de gars tels que Nikola Jokic, Stephen Curry ou Damian Lillard.

Alors Zion, on enlève ses écouteurs, on s’assoit et on écoute son vet. “Z, t’as tout pour devenir la prochaine planète du basket, à toi de choisir le bon vaisseau. Je te laisse cinq mois pour méditer ça.”

Source texte : The Ryen Russillo Show via RealGM