Un spectacle permanent dans une ambiance de folie : les Grizzlies sont-ils les héritiers du Showtime ?

Le 14 oct. 2022 à 16:22 par Jérémy Marty

Grizzlies 12 octobre 2022
Source : YouTube

Memphis possède l’une des équipes les plus excitantes de la NBA. Jeunesse, fougue, agressivité… tout est réuni pour que la fanbase des Grizzlies rugisse à chaque rencontre. Des actions vertigineuses de Ja Morant aux frasques de Dillon Brooks, les Oursons seraient-ils les héritiers du Showtime ? 

Showtime, deux syllabes et huit lettres qui ont le pouvoir d’illuminer le visage de n’importe quel fan de la balle orange. Forcément l’expression est bien souvent balancée à toutes les sauces bien qu’elle eut été popularisée grâce aux Lakers de la fin des années 80, s/o Magic Johnson, mais ces Grizzlies ont bel et bien une part de showtime en eux. Avec eux, la plupart des actions à Memphis se passe en haute altitude et à vitesse grand V pour le plus grand plaisir d’un FedEx Forum chauffé à blanc. Dans cette ambiance, les Oursons forment un groupe spectaculaire qui joue un basket sans complexes. Une tactique qui a les a amené à botter pas mal de derrières dans le Far West depuis quelques mois, un vrai vent de fraîcheur dans une Ligue où c’est habituellement plus l’expérience qui rime avec réussite. On ne vous fait pas de dessin, l’atout numéro uno est bien sûr Ja Morant, qui décolle comme un Boeing à chaque rencontre, et le zinzin monté sur ressort est la raison principale pour laquelle des gens règlent leur réveil à 3 heures du mat un mercredi soir. Jeune superstar en puissance, le show Morant est à lui seul une sacrée vitrine pour le pestacle de la NBA.

UNREAL BUZZER BEATER BY JA 🚨 pic.twitter.com/ngxXk8w5xM

— ESPN (@espn) March 1, 2022

Mais le gus n’est pas seul dans ses dingueries et il est entouré de nounoursons tout aussi dynamiques et fougueux, et ce n’est pas un hasard si Memphis était la deuxième meilleure attaque de la saison dernière avec 115,6 pions par match. Pour être aussi efficace et se projeter rapidement en attaque, il faut forcément s’appuyer sur une défense de fer, et de ce côté-là pas de problème non plus, la raquette des Grizzlies est sous contrôle. Ja Morant et ses sbires étaient l’équipe qui prenait le plus de rebonds (49,2) et qui balançait le plus de crêpes (6,5) par match la saison dernière. Pour les contres, c’est bien souvent le triple J qui est à l’honneur. Quand il ne squatte pas l’infirmerie, Jaren Jackson Jr. est capable de faire péter une block party à tout moment. Des actions vertigineuses en attaque comme en défense qui créent forcément de l’engouement pour la franchise du Tennessee. Bref, chaque rencontre impliquant le roster de Taylor Jenkins assure un moment de spectacle. Et comme dans toutes les belles histoires, il faut un méchant. Dillon Brooks s’est jeté en premier sur le rôle de l’Ourson peu commode. Arrogant, vilain et surtout très talentueux, le pote de Gary Payton II apporte par sa personnalité peu banale. L’ailier est le joueur que certains vont détester et huer, sans doute pour son plus grand plaisir. Une superstar, un supervilain et une troupe aux dents longues qui combinent à merveille en plein milieu du Tennessee… Forcément ça a de la gueule. Et si en plus, vous rajoutez quelques jeunes avions comme Desmond Bane, Ziaire Williams ou Brandon Clarke et une dose de bonhomie avec Steven Adams, vous obtenez tout simplement l’une des équipes les plus en vogue de NBA.

Source texte : ESPN.

Nous vivons dans un monde où un petit marché de la NBA est aussi l’une de ses plus belles vitrines. De fortes personnalités, un jeu spectaculaire, une identité… La recette de Memphis insuffle à la NBA un vent de fraîcheur qui fait beaucoup de bien à tonton Adam. Alors, imaginez si en juin prochain, ils passaient chez le bijoutier…