Les 10 bonnes raisons de suivre les Sacramento Kings sur la saison NBA 2022-23 : Malik Monk, la réincarnation de Gérard, tout simplement

Le 29 sept. 2022 à 15:02 par Clément Hénot

Malik Monk - Sacramento Kings
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Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Sacramento Kings sur les prochains mois, entre asile psychiatrique et vacances en avril.

#1 : Le roi Mark Jones aux commentaires

Mark Jones commente fréquemment les matchs des Kings de Sacramento, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bougre vit son moment à fond. Il a fallu se creuser pour trouver 10 vraies bonnes raisons de suivre cette franchise de dégénérés, mais le commentateur en fait clairement partie. Jamais le dernier pour se fumer la voix sur des actions d’éclat et même plus encore, Jones va donner un surplus d’excitation aux fans de la franchise, sous tranquillisants depuis 2004.

#2 : Le tandem de cracks Fox-Sabonis

Lors de la dernière trade deadline, les Kings ont tenté un coup de poker en envoyant Tyrese Haliburton et Buddy Hield courir les 500 Miles d’Indianapolis. En échange, l’ancien Pacer Domantas Sabonis, All-Star en 2020 et 2021, débarquait dans la capitale californienne, pour former un axe extérieur-intérieur de feu avec le dragster local De’Aaron Fox. La vitesse supersonique et l’explosivité du Renard couplée à la technique et à la douceur du fiston d’Arvydas représente le plus gros espoir de Playoffs de Sac-Town cette saison. Pour leur première saison complète ensemble, plus le temps de niaiser, les deux doivent ramener Sacramento en postseason. L’équipe a les armes pour le faire, mais ce sont eux les moteurs de cette escouade.

#3 : Le gardien d’Alcatraz Davion Mitchell

Parmi les satisfactions de la saison dernière, on note également Davion Mitchell, meneur de poche auréolé du titre de champion NCAA en 2021. Mitchell dispose d’un potentiel défensif infini et en tire d’ailleurs son surnom “Off Night” pour indiquer que lorsqu’il est aux basques de son adversaire, ce dernier connait une “Nuit Sans”. En relai de De’Aaron Fox, l’ancien de la fac de Baylor aura pour mission d’imposer de la press tout-terrain sur le meneur adverse et de mettre ses poumons à rude épreuve. Rares sont les meneurs qui veulent se coltiner Davion Mitchell sur toute une soirée, et pourtant il va bien falloir passer par là.

#4 : Malik Monk, réincarnation de Gérard en sortie de banc

Un jour, Gérard Smith et Nick Young ont décidé d’avoir un enfant ensemble. 9 mois plus tard, Malik Monk est né. Véritable (bonne) surprise des Lakers la saison dernière avec 13,8 points à 47,3% aux tirs dont 39,1% depuis Venice Beach, 3,4 rebonds et 2,9 passes par match, l’arrière a rejoint Sacramento cette saison et devra apporter exactement la même chose, dans son registre habituel. C’est à dire des shoots sans aucun cerveau et des enflammades au scoring autant que possible. Un style de jeu façon Gérard, et une inspiration tirée de Swaggy P, littéralement, et vous obtenez un type capable de faire lever le Golden 1 Center à de nombreuses reprises cette saison.

#5 : Keegan Muray, crack du top 4 (et sosie de Kyle Kuzma)

Certains ont un peu tiqué le soir de la Draft 2022 lorsque les Kings ont décidé de faire l’impasse sur Jaden Ivey, pourtant pressenti quatrième choix, pour finalement sélectionner Keegan Murray. On s’attendait alors à ce que les Rois aient fait une nouvelle cagade avec un pick de Draft haut placé, mais ça n’en prend clairement pas le chemin. Murray a été élu MVP de la Summer League en envoyant des moyennes de 23,3 points à 50% aux tirs dont 40% depuis la casbah de Vivek Ranadivé, 6 rebonds, 2 passes décisives et 1 interception par match, et il a prouvé de très belles choses des deux côtés du terrain. De plus, Kevin Huerter et Malik Monk étant également arrivés à Sacramento, respectivement en provenance d’Atlanta et Los Angeles, les lignes arrières sont suffisamment garnies à Sac-Town et Murray aura donc tout le loisir d’occuper le poste 4. De plus, le rookie ressemble à Kyle Kuzma, ce qui pourrait adoucir la peine du front-office des Kings d’avoir manqué l’actuel joueur des Wizards, le vrai, celui qui met des pulls roses trop grands. On espère que Keegan Murray aura tout de même un style vestimentaire qui agresse moins la rétine.

#6 : Le retour en NBA de Matthew Dellavedova

Il nous a manqué (non) ce bon vieux Matthew Dellavedova. Après une année passée au pays, à Melbourne, loin de la NBA, le champion NBA 2016 retrouve le pays de l’Oncle Sam et arrive en Californie pour récupérer les miettes au poste de meneur. Il devrait entrer en jeu lorsque les circonstances réclameront un tacle à hauteur du genou, un plaquage non maîtrisé ou un coup de la corde à linge. Non, on ne parle pas de rugby ou de football américain, mais bien de basket-ball. Pourtant, ces gestes bien souvent limites sont la marque de fabrique du meneur australien, qui est considéré par ses pairs comme un “dirty player”. Il suffit de demander à Bradley Beal ce qu’il en pense par exemple, mais aussi à un grand nombre de ses adversaires. Référez-vous à cette vidéo pour comprendre, certains joueurs ont droit à des highlights offensifs ou défensifs, Matthew Dellavedova, quant à lui, a droit à 6 minutes et 46 secondes de ses actions les plus sales.

#7 : Les filoches du nouveau venu Kevin Huerter

Nous en parlions plus haut, Kevin Huerter est venu renforcer le backcourt des mauves après un bon passage chez les Hawks, pour remplacer numériquement Donte DiVincenzo, parti à Golden State. Huerter va créer beaucoup de spacing dans une équipe qui en manquait cruellement la saison passée. Sacramento était la 25ème équipe à 3-points en 2021-22 et le rouquin a tourné à presque 39% de réussite derrière la ligne dans le même temps. L’arrière de 24 ans est sous contrat jusqu’en 2026, ce qui offre une belle sécurité pour la franchise de la capitale de Californie. Pressenti dans le 5 de départ, Huerter pourra compter sur Malik Monk pour prendre le relai en sortie de banc.

#8 : Le retour de Tyrese Haliburton à Sac-Town

Ce trade a fait couler beaucoup d’encre au moment des faits. Tyrese Haliburton, qui représentait alors l’avenir des Kings avec De’Aaron Fox sur les lignes arrières, a été envoyé à Indiana en compagnie de Buddy Hield et Tristan Thompson, en échange de Domantas Sabonis, Jeremy Lamb et Justin Holiday. On se disait encore que les Kings faisaient une belle bêtise en laissant filer l’une de ses plus grosses pépites, comme DeMarcus Cousins chez les Pelicans en 2016. L’arrière au shoot déstructuré n’a jamais triché et a toujours donné le maximum à Sacramento, et a même confié qu’il ne se voyait pas partir. Haliburton garde une excellente cote de popularité auprès de la fanbase californienne et sera à coup sûr accueilli à bras ouverts. Il n’est pas encore revenu au Golden 1 Center, mais l’ovation qu’il risque de recevoir devrait lui faire chaud au cœur et ce moment est sans nul doute attendu par le joueur comme par les fans.

#9 : Les progrès de Neemias Queta

Neemias Queta, ce nom n’est pas encore incontournable dans la grande ligue, mais pourtant il est déjà historique. En effet, il est le premier joueur portugais de l’histoire à avoir été drafté en NBA. L’an dernier, il a pris part à 14 matchs avec Sacramento, pour des moyennes de 3,2 points, 2,2 rebonds et 0,4 passe par match. Toutefois, le natif de Lisbonne s’est montré cet été en Summer League. Certes éclipsé par son MVP de coéquipier Keegan Murray, le Portugais a ainsi envoyé 12,8 points, 6,5 rebonds, 1,5 passe et 2,8 contres de moyenne. Prouvant ses qualités de protecteur d’arceau et d’arme de dissuasion défensive, le pivot pourrait bien être l’une des surprises du chef du côté de Sacramento cette saison.

#10 : Les courses de bébés à la mi-temps

L’an dernier, il s’agissait des matchs les plus excitants de la saison des Kings. Les courses de bébé vont faire leur grand retour la saison prochaine dans l’antre de Sacramento. Les marmots sont posés sur la ligne de départ par l’un des parents, et en moins d’une minute, doivent rejoindre l’autre parent, situé dans l’autre moitié de terrain. Ça va un peu moins vite qu’une contre-attaque, mais assurément plus vite que 16 saisons sans Playoffs.