Onze Français sur les parquets NBA pour la Summer League : de Killian Hayes à Sylvain Francisco, révisons nos fiches !

Le 07 juil. 2022 à 14:19 par Arsène Gay

Summer League français
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Cocorico ! Alors que la Summer League va officiellement débuter ce soir à Las Vegas et s’étaler sur les dix prochains jours, la France pourra compter sur de nombreux représentants. Au total, ce ne sont pas moins de onze jeunes Français qui devraient mettre les pieds sur les parquets NBA, dont certains pour la première fois. Allez hop, on fait le tour de nos porte-drapeaux !

  • Joel Ayayi : Atlanta Hawks

Bis repetita ! Intégré à l’effectif des Hawks pour cette édition 2022, Joel Ayayi (1m96, 82 kg) n’en est pourtant pas à son coup d’essai en matière de Summer League. Non-drafté en 2021, l’ex-arrière de Gonzaga, passé par l’INSEP, avait immédiatement signé un two-way contract avec les Lakers, en vue de la ligue d’été. Bien que possédant un temps de jeu assez conséquent (21 minutes), le guard était resté discret avec seulement 4,8 points, 3 rebonds et 2,4 passes de moyenne en cinq matchs. Coupé par la franchise en octobre, il avait eu l’opportunité de rebondir avec un contrat similaire chez les Wizards, mais malgré quelques bonnes performances en G League, l’expérience ne sera pas prolongée et il sera à nouveau coupé en mars. Véritable facteur X à Gonzaga, Ayayi devra saisir cette nouvelle chance afin de se montrer plus agressif, autant offensivement que défensivement. L’occasion pour lui de faire étalage de sa polyvalence, lui qui peut jouer tout aussi bien jouer aux postes 1 et 2.

  • Juhann Begarin: Boston Celtics

On prend le même, et on recommence ! Pour la deuxième année consécutive, Juhann Begarin (1m96, 97 kg) fera partie de l’effectif des Celtics à l’occasion du tournoi estival. Drafté en 45ème position par les hommes en vert l’an passé, l’arrière était parvenu à montrer de belles choses malgré des pourcentages assez faibles (6,2 points, 3,4 rebonds, 3 passes et 1 interception en 24 minutes de moyenne). Resté cette saison au Paris Basketball, alors promu, afin de découvrir la Betclic Élite, le natif des Abymes a tourné en 11,1 points, 4,2 rebonds, 1,5 passe et 1,5 interception à 43,2% au tir dont 30,9% de loin en restant 28 minutes sur le parquet en moyenne. Bon scoreur mais playmaker encore limité, le Français de 19 ans devra jouer sur ses points forts pour espérer taper dans l’oeil d’un GM. Conscient que les places dans l’effectif des C’s sont réduites, pour ne pas dire hors d’atteinte, Begarin aura à cœur d’encore améliorer ses performances de l’année dernière et ainsi, ne pas se faire oublier.

  • Hugo Besson : Milwaukee Bucks

Le voilà ! Premier Français drafté cette année à apparaître dans cette liste, Hugo Besson (1m94, 89 kg) va logiquement participer à sa première Summer League dans les prochains jours. Sélectionné en 58ème position par les Bucks, le petit-fils de Paul se faisait cette année les dents dans la première division d’Australie, aux New Zealand Breakers. Meilleur marqueur de Pro B à l’âge de 19 ans (19,5 points de moyenne sur l’exercice 2020-21), Hugo est un scoreur né. Sur l’exercice 2021-22, en NBL, le jeune shooting guard tournait en 13,9 points, 3,9 rebonds, 2,5 passes à 39% au shoot dont 30,8% à 3-points. Preuve que le gamin n’a peur de rien et possède déjà une énorme confiance en lui ? Une pointe à 26 points dès le deuxième match de la saison (25 points le match suivant). Attendu au début du second tour, Besson aura finalement été appelé dans les toutes dernières minutes de la Draft. Une petite frayeur qui devrait suffisamment le motiver à montrer ce qu’il vaut dans cette Summer League. D’ores et déjà capable de se créer son propre tir, l’arrière de 21 ans devra apprendre à affiner sa sélection de shoots pour gagner en régularité. Malgré ses lacunes sur le plan physique, Hugo est assez rapide. Excellent ball handler, il devra dévoiler toute sa palette offensive afin d’arracher plus qu’une simple place en G League, et pourquoi pas rêver de quelques minutes dans la grande Ligue, en s’inspirant de profils comme celui d’Austin Reaves au Lakers, même si HB est plutôt pressenti actuellement pour aller piger un an en Europe pour se faire la main. Une chose est sûre : ne soyez pas étonnés si le Français envoie du highlights, car il a ça dans le sang.

Hugo Besson a « vlogué » sa Draft NBA : immersion dans les coulisses de sa sélection, sur fond de voyage entre potes https://t.co/0kMPKdMeJN

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) July 3, 2022

  • Moussa Diabaté : Clippers

Et de deux ! Après Hugo Besson, voici le deuxième Français de cette liste à avoir été drafté en 2022 : Moussa Diabaté. Du haut de ses 2m11 pour 98 kg, le Français a atterri aux Clippers, choisi en 43ème position. Ailier-fort titulaire de Michigan, éliminé au Sweet 16 par Villanova, l’ancien de Charenton (bisous Vavane) tournait la saison dernière en 9 points, 6 rebonds et 0,9 contre par match à 54% au tir en 25 minutes de temps de jeu. Athlétiquement, Diabaté est un véritable spécimen, et malgré sa taille il est parvenu à s’imposer comme l’un des intérieurs les plus mobiles de toute la Draft Combine. Avec ses 2m20 d’envergure, le Français a étonné et détonné par sa réactivité et son agilité. Bien présent dans l’effectif de Los Angeles pour cette Summer League, Moussa va sans aucun doute plaire par ses qualités défensives. Très bon rebondeur, défenseur capable de switcher sur les extérieurs, l’ailier-fort a les qualités pour rapidement intégrer une rotation en NBA. Toutefois, il lui faudra s’acclimater à la possibilité de jouer poste 5, tout en travaillant son shoot extérieur, qui n’est pour l’instant pas encore fiable. Lors de cette Summer League, le Français va plaire, sans aucun doute, il lui faudra donc surpasser les attentes.

43ème PICK de la DRAFT 2022

🇫🇷 Moussa Diabate (@M0ussaDiabate)

Il rejoint les @LAClippers 🌴#NBADraft pic.twitter.com/hrx8WnrZYu

— NBA France (@NBAFRANCE) June 24, 2022

  • Ousmane Dieng : Oklahoma City Thunder

Il fut le seul Frenchie à être appelé par Adam Silver à l’occasion de la Draft 2022, donc au premier tour : Ousmane Dieng (2m07, 97 kg) sera bien de la partie lors de cette Summer League ! Sélectionné en onzième position par Oklahoma City Thunder (qui avait donc les picks 2 à 658), le natif de Villeneuve-sur-Lot possède un gros potentiel que Sam Presti ne voulait pas laisser passer. Il faut dire que celui qui a récemment fêté ses 19 ans ne cesse de progresser depuis plusieurs mois. Pierre angulaire de l’INSEP lors de sa dernière année en NM1, le Français avait cette année rejoint les… New-Zealand Breakers en Australie, avec un certain Hugo Besson ! A l’inverse de son coéquipier qui avait démarré sa saison sur les chapeaux de roue, Ousmane a quant à lui performé dans la deuxième partie de saison, compilant notamment 22 points, 6 rebonds, 6 passes, 2 contres, 2 interceptions et 0 perte de balles lors de son avant-dernier match en NBL. Officiellement ailier, Dieng peut en réalité jouer du poste 1 au 4. Très bon playmaker pour sa taille (en grande partie grâce à ses années à l’INSEP), le calme du Français tranche avec sa jeunesse. Ayant la capacité de devenir un joueur essentiel à n’importe quel roster NBA, le Frenchie devra néanmoins se montrer plus dur, que ce soit offensivement ou défensivement. Le talent est là, le potentiel aussi, la marge de progression est encore importante. Bref, Ousmane ne joue pas tout son avenir dans cette Summer League, mais pourrait bien y montrer quel genre de joueur il aspire à devenir.

🚨 OFFICIEL : 11EME CHOIX DE LA DRAFT 2022 – OUSMANE DIENG AU THUNDER (TRADE) ! pic.twitter.com/ksI5EPFZgQ

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 24, 2022

  • Sylvain Francisco : Milwaukee Bucks

Oui, nous aurons bien deux Français du côté de Milwaukee lors de cette Summer League ! De quatre ans son aîné, Sylvain Francisco accompagnera donc Hugo Besson sur les parquets avec les Bucks. Non-drafté en 2019, le meneur d’1m86 évoluait cette année dans la première division espagnole sous les couleurs du Bàsquet Manresa. Au sein de la troisième équipe du championnat, le Français tournait en 10,6 points, 3,3 passes et 0,9 interception à 40,5% au tir dont 35% de loin en 18 minutes. Des statistiques plus qu’honorables, avec des pointes à 28, 27 ou même 25 points contre Barcelone. Passé par Boulogne, Paris ou encore Roanne, le meneur avait même vu ses belles performances être récompensées par une première sélection en Equipe de France en février dernier. Ayant toujours eu le rêve de jouer en NBA, Sylvain Francisco a probablement estimé qu’il était temps de retenter sa chance. Bon passeur, dur sur l’homme et possédant un mental d’acier, le Français participera à sa première Summer League avec l’objectif de montrer qu’à 24 ans, il n’est pas trop tard pour intéresser les GM.

  • Killian Hayes : Detroit Pistons

Bon, a-t-on vraiment besoin de vous présenter Killian Hayes ? Sélectionné en septième position de la Draft 2020 par les Pistons, l’ancien meneur de Cholet a donc passé les deux dernières saisons à Detroit. Et même si les blessures avaient limité son nombre de matchs joués lors de sa campagne de rookie, force est de constater que les statistiques sont grosso modo les mêmes en saison 2 : environ 7 points, 3 rebonds, 5 passes et 1 interception de moyenne à 37% au shoot dont 27% du parking en 25 minutes de temps de jeu. Peut mieux faire. Présent pour sa deuxième Summer League (blessé en 2020), le Français de 20 ans joue gros : avec l’arrivée de Jaden Ivey (poste 1/2), pick 5 de la Draft 2022, l’avenir de Killian s’assombrit. Car entre le nouvel arrivant et Cade Cunningham, Hayes va avoir du mal à s’imposer comme un rouage essentiel à Motor City, et deviendra peut-être même définitivement un joueur de banc. Pour garder sa place (ou en trouver une autre ailleurs), il est donc temps pour le Frenchie de hausser le ton et surtout le niveau de jeu, et ça commence dès vendredi soir.

Killian Hayes was the No. 7 pick in 2020.

He’ll be watched closely by the Pistons’ front office and coaching staff at summer league, @JLEdwardsIII writes.

“The 20-year-old has to dominate, or come close to it.”https://t.co/WGE3djZeWE pic.twitter.com/17hIUTA3Qa

— The Athletic NBA (@TheAthleticNBA) July 6, 2022

  • Alpha Kaba : Atlanta Hawks

Jouer en NBA a “toujours été son objectif“. Jeune doyen (26 ans) des Français présents lors de cette Summer League, Alpha Kaba (2m08, 103 kg) n’en sera pas à sa première apparition dans le championnat estival. Drafté en 60ème (ouf) position en 2017 par Atlanta, le Franco-Guinéen avait déjà participé à la ligue d’été la même année puis la suivante sous les couleurs des Hawks. Jamais deux sans trois non ? Alors c’est reparti pour un tour avec la même franchise en 2022. Après avoir été désigné MVP du championnat turc, à Gaziantep, cette saison (13,6 points, 10,7 rebonds, 1,3 interception et 1,6 contre de moyenne en 31 minutes de temps de jeu), “Air Kaba” tentera d’apporter dureté, intensité mais aussi expérience au roster des Aiglons. Et puis, il faut bien l’avouer, la confiance du bonhomme lorsqu’il parle de jouer dans la grande Ligue fait plaisir à voir : “Je compte bien y arriver, quelque soit le temps que ça prendra“. Vas-y Alpha, montre-leur, on sera là pour te regarder !

  • Ismael Kamagate : Denver Nuggets

Ils étaient quatre à avoir été drafté cette année, voici donc le dernier de la liste ! Choisi en 46ème position par les Nuggets, Ismael Kamagate (2m11, 100 kg) participera donc à sa première Summer League dans les jours qui arrivent. Également passé par l’INSEP il y a plusieurs années, le jeune pivot  jouait aux côtés de Juhann Begarin depuis deux ans au Paris Basketball. Progressant d’année en année, le garçon enregistrait 11,3 points, 6,3 rebonds et 1,6 contre de moyenne à 64% au tir cette saison en Jeep Élite. Le principal atout de Kamagate ? Son profil NBA ready. Développé musculairement, puissant mais pas lent, le Frenchie a d’ores et déjà la capacité à tenir physiquement la majorité des joueurs de la Ligue. Excellent près du cercle comme en témoigne ses pourcentages et bon protecteur d’arceau (élu meilleur défenseur du championnat cette saison), Ismael n’aura pas le droit de se faire marcher dessus dans les raquettes de Summer League. Et même s’il est pressenti pour continuer en Europe l’année prochaine, le poste 5 doit dès maintenant performer. Pour pouvoir convaincre Mike Malone d’un jour lui filer du temps de jeu, il faudra qu’il rassure sans se tromper de registre. Car dans la peinture à Denver, on ne manque pas vraiment de qualité offensive…

With the 46th pick… ISMAËL KAMAGATÉ 🧢

Félicitations à @iampaslong sélectionné à la Draft cette nuit ✨

Il est envoyé à Denver ! Grosse force pour cette aventure américaine Isma, on a hâte de te voir briser les arceaux de la NBA 😈🛠

Fierté parisienne 🖤❤️💙 pic.twitter.com/xmbLnq6FCs

— Paris Basketball (@ParisBasketball) June 24, 2022

  • Yves Pons : Brooklyn Nets

Air Pons” is back ! Après avoir fait sensation lors de la Summer League 2021 où le freak de Tenessee avait enchaîné tomars monstrueux et blocks venus d’ailleurs, Yves Pons (1m98, 94 kg) nous fera le bonheur d’à nouveau martyriser les pauvres cercles de la ligue d’été. Toutefois, si le natif de Port-au-Prince y avait l’année dernière participé avec le maillot des Grizzlies, c’est cette fois chez la très stable franchise de Brooklyn que le Français jouera. Non-drafté l’année dernière, Yves Pons avait été invité au championnat estival par Memphis. Convaincant lors de la compétition, ce dernier avait alors été signé en two-way contract par la franchise, alternant cette année entre la G League et le bout du banc de Taylor Jenkins. Très peu sollicité dans la Grande Ligue, Pons a toutefois montré de belles choses en “seconde division”. Avec 9,2 points, 4,9 rebonds et 0,9 contre de moyenne à 49% au tir dont 39% de loin en 25 minutes, il faut dire que le bonhomme a prouvé qu’il n’était pas qu’une simple machine à highlights ou un bon défenseur. Les performances d’Yves Pons dans le tournoi seront forcément comparées à celles de l’année dernière. Il faudra donc confirmer cette belle saison et montrer la progression, notamment sur la lecture du jeu et le shoot.

  • Olivier Sarr : Phoenix Suns

Quoi de mieux que de terminer cette liste par un Frenchie qui nous a régulièrement donné le sourire lors de sa campagne de rookie l’année dernière. Non-drafté en 2021, le pivot de 2m13 (106 kg) avait alors été invité à participer à la Summer League sous le maillot des Grizzlies. Le début des montagnes russes pour Sarr qui a passé la saison dernière du côté d’Oklahoma City à alterner entre G League, 10 day contracts puis two-way contract avant d’être libéré juste avant la fin de saison régulière. Il n’en reste que cette instabilité contractuelle n’a pas empêché le Français de réaliser une première saison réussie. Sous le maillot du Thunder, l’ancien joueur de Kentucky a enregistré 7 points et 4,2 rebonds en 57/45/83 sur 22 matchs. Olivier en a même collé 24 sur la truffe des Suns pour son avant-dernier match. Bonjour le potentiel. C’est peut-être d’ailleurs ce match-ci qui explique pourquoi Phoenix a décidé d’intégrer le Frenchie à son roster pour cette Summer League. Une belle occasion de signer un nouveau contrat, surtout dans une franchise qui semble vouloir du renouveau dans sa raquette. Maintenant qu’on sait ce dont il est capable, on ne se contentera pas de 4 points et 3 rebonds de la part du jeune intérieur. Il faudra donc être bien plus performant que l’année dernière, mais on ne s’inquiète pas trop pour ça.

  • Les absents : Jaylen Hoard (Thunder), Théo Maledon (Thunder), Killian Tillie (Grizzlies), Timothé Luwawu-Cabarrot (agent libre), Adam Mokoka (Nanterre), Petr Cornelie (agent libre), Sekou Doumbouya (agent libre), Yoan Makoundou (agent libre)…

Même s’il y a de quoi se réjouir, il ne faudrait quand même pas oublier que le verre est aussi à moitié vide. Si de nombreux Français ont été convoqués, pour notre plus grand bonheur, d’autres manquent à l’appel. Qu’en est-il de Jaylen Hoard, le poste 3-4 de seulement 23 ans qui a cartonné lors de ses sept apparitions avec OKC l’année dernière (presque 15 points et 12 rebonds de moyenne) ? Toujours du côté du Thunder, comment ne pas évoquer l’absence de Théo Maledon (21 ans), pourtant disponible depuis son dernier match avec les Bleus la semaine dernière ? Même s’il a déjà signé un contrat de deux ans avec la franchise, nous sommes aussi en droit de nous demander ce que fait Killian Tillie (24 ans) à l’heure actuelle. Pas de nouvelles non plus de Timothé Luwawu-Cabarrot (27 ans), agent libre, pourtant en quête d’un nouveau contrat. Drafté en 2016 mais ayant fait ses débuts en NBA l’année dernière, Petr Cornelie (27 ans) est aujourd’hui lui aussi agent libre. Il aurait donc été intéressant pour le Français de prendre part à cette Summer League afin de tenter de décrocher un contrat. Après être passé deux ans chez les Bulls et en G League chez les Spurs, Adam Mokoka était l’année dernière  à Nanterre. Fin de l’aventure NBA pour l’arrière de bientôt 24 ans ? Plus de nouvelles non plus de Sekou Doumbouya (21 ans) qui fait face à de nombreuses critiques. Enfin, non-drafté cette année, Yoan Makoundou (21 ans) ne sera pas non plus présent pour cette ligue d’été. Pas invité ? Plus envie ? Malheureusement, il faudra attendre avant de potentiellement voir un jour le Choletais débarquer dans la Grande Ligue, lui dont le profil intéresse beaucoup de clubs européens. Bien sûr, les raisons d’une absence sont multiples et pas forcément synonymes de mauvais présages. Nous aurions aussi pu citer bien d’autres noms, car nous, tout ce que l’on demande, c’est de voir le plus possible de Français sur les parquets !

  • Bonus : TJ Parker chez les Milwaukee Bucks

Rassurez-vous, le frère de Tony Parker et entraîneur de l’ASVEL, ne va pas remettre les baskets pour aller se confronter aux petits jeunots. Toutefois, en guise de vacances, ce dernier prendra part à leur encadrement en intégrant le staff des Bucks durant les 11 jours de compétition. Ce n’est un secret pour personne, le basket américain fait rêver TJ, qui aimerait un jour avoir l’opportunité d’entraîner une équipe NBA ou universitaire. Pour l’instant, c’est en tant qu’assistant que Parker supervisera la jeunesse du Wisconsin parmi laquelle on retrouve… deux Français, Hugo Besson et Sylvain Francisco. Du pain béni pour les gamins, qui pourront trouver chez le coach un relais idéal.

Si vous aviez encore besoin d’une raison pour venir mater la Summer League avec nous, on ne peut pas vous proposer mieux que de voir le futur du basket français en action face aux meilleurs prospects du monde. Préparez vos cafés, n’oubliez pas de mettre vos réveils, et profitez : le show sera aussi Made in France !