Josh Giddey a pris du muscle durant l’intersaison : après une belle campagne rookie, le Boomer passe à l’étape 2 du process

Le 07 juil. 2022 à 20:06 par Nicolas Meichel

Josh Giddey OKC Thunder 24 avril 2022
Source image : YouTube

Si la Summer League de Las Vegas ne commence que ce soir, on a déjà eu un aperçu de certains rookies lors de celles de Californie et Salt Lake City. Au cours de cette dernière, un certain Josh Giddey a particulièrement cartonné en marge du buzz entourant Kenneth Lofton Jr. et Chet Holmgren. L’une des raisons de ses belles perfs ? De nombreux passages à la salle de muscu. 

Josh Giddey avait déjà pas mal impressionné lors de sa campagne rookie. Pour certains, le sixième choix de la Draft 2021 aurait même mérité de figurer dans la NBA All-Rookie First Team, lui qui a dû se contenter de la seconde malgré quatre titres consécutifs de Rookie du Mois à l’Ouest et des stats bien sympathiques de 12,5 points, 7,8 rebonds et 6,4 passes de moyenne. Sa belle vision pour distribuer du caviar et sa polyvalence ont rapidement tapé dans l’œil des observateurs et aujourd’hui, l’Australien semble vraiment prêt à enchaîner. Au cours de ses deux premiers matchs de Summer League, Giddey a régalé aux côtés de son nouveau copain Chet Holmgren. Son premier match contre le Jazz ? 14 points, 5 rebonds, 11 passes décisives. Le second contre les Grizzlies la nuit dernière ? Un petit triple-double à 14 points, 10 rebonds et 10 assists. Le jeunot est facile, à tel point qu’on peut se demander ce qu’il fout actuellement en ligue d’été tellement il donne l’impression de se balader par moments. Néanmoins son passage en Summer League est loin d’être inutile car il peut tester les aptitudes qu’il a pu bosser durant l’intersaison. Et par la même occasion, cela nous permet de voir les axes où il a progressé, et imaginer l’évolution de son jeu pour les années à venir. Ce qui a été particulièrement marquant concernant Giddey face aux Grizzlies mercredi, c’est son agressivité vers le cercle et sa capacité à finir en pénétration. Pas un hasard selon le principal intéressé. Voilà ce qu’il a répondu en interview d’après-match quand une journaliste d’ESPN lui a demandé comment il avait réussi à autant s’approcher du panier.

“En soulevant de la fonte depuis la fin de saison ! J’essaye de devenir plus costaud, de me défoncer à la salle. Je sais qu’en tant que meneur de grande taille [2m03, ndlr.], je dois être capable de finir par-dessus les plus petits meneurs, d’en profiter. Et j’ai travaillé sur ça ces derniers temps, finir près du cercle… Vous savez quand ils passent sous les écrans, avec des poseurs d’écrans comme lui [Chet Holmgren, ndlr.] qui attirent tellement l’attention, je peux m’infiltrer, driver, lâcher le ballon ou finir au cercle, donc j’essaye vraiment de lire ce que la défense me donne.”

Il a le talent, il a la vision, il a la taille, il a la polyvalence et l’intelligence. S’il devient une plus grosse menace au scoring et notamment en pénétration grâce un physique plus solide qu’auparavant, c’est tout son jeu qui pourrait s’ouvrir encore plus. Et ça, forcément ça a de quoi exciter les fans du Thunder, qui sont en train d’avoir un aperçu bien sympathique du duo Josh Giddey – Chet Holmgren. Si de notre côté on veut éviter de s’enflammer pour des matchs de Summer League, il ne fait aucun doute que le noyau de jeunots d’Oklahoma City est l’un des plus prometteurs de la Ligue. Ce noyau pourrait grandir bien plus vite que prévu si un playmaker du niveau de Giddey franchit un gros cap dès sa campagne sophomore aux côtés de la star locale Shai Gilgeous-Alexander. Mais en attendant, on va continuer d’observer son ascension lors des prochaines échéances à venir. Le programme ? Un troisième match à la Summer League de SLC ce soir contre les Sixers, et puis la grande Summer League de Las Vegas qui doit durer une bonne dizaine de jours. Du côte de Sin City, le Thunder va croiser la route des Rockets (9 juillet), du Magic (11 juillet), des Kings (13 juillet) et des Warriors (15 juillet), avant un cinquième et dernier match à déterminer.

On ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs, mais y’a de quoi être hypé par rapport à l’évolution de Josh Giddey. Après avoir pris ses marques en NBA pendant sa saison rookie, l’Australien a souligné les aspects de son jeu qu’il devait travailler et on commence déjà à voir certains résultats. Vivement la suite !

Source texte : ESPN


Dans cet article