NBA Trade Deadline : retour sur cinq transferts marquants de ces dix dernières années, fait toujours chaud en février

Le 10 févr. 2022 à 11:38 par Nicolas Meichel

DeMarcus Cousins Marc Gasol Isaiah Thomas 10 février 2022
Source image : Montage TrashTalk

Nous sommes le 10 février 2022 et c’est jour de Trade Deadline ! La NBA va s’enflammer, beaucoup de joueurs risquent de bouger, et le paysage de la Grande Ligue pourrait bien changer dans les heures à venir. Alors pour vous chauffer (si vous ne l’êtes pas déjà), on a décidé de revenir sur cinq trades qui ont marqué la dernière décennie. Let’s go !

Marquant : Qui fait impression, laisse une trace, un souvenir.

Derrière ce terme peuvent évidemment se cacher différents critères : impact du transfert, calibre des joueurs impliqués, dimension “choc” du trade… Mais au final, on a surtout voulu répondre à l’interrogation suivante : quand on prononce le mot deadline, quel transfert vient immédiatement à l’esprit ? Vous l’avez compris, c’est plus une question de ressenti que de hiérarchie, et chacun peut avoir sa propre liste pour des raisons très personnelles. Voici la nôtre.

Isaiah Thomas aux Celtics (2015)

Pas forcément marquant sur le coup, le transfert d’Isaiah Thomas aux Celtics l’est devenu de plus en plus au fur et à mesure des dingueries réalisées par IT sous le mythique maillot vert. Demandez à n’importe quel fan de Boston ce que représente IT pour lui, et vous vous rendrez compte à quel point il a marqué Beantown lors de son passage de deux ans et demi. C’est avec les Celtics que Thomas a véritablement explosé, lui qui est passé de candidat au titre de Sixième Homme de l’Année à candidat au MVP en 2016-17 avec 29 points de moyenne. C’est avec les Celtics que Thomas est devenu le “King of the Fourth”, lui qui a enchaîné les exploits dans le money time sous les acclamations du TD Garden. Enfin, c’est avec les Celtics qu’il a un jour planté 53 points en Playoffs en l’honneur de sa sœur, tragiquement décédée en avril 2017. Alors oui, Isaiah sera toujours synonyme avec Boston, même si Danny Ainge l’a froidement échangé pour récupérer un certain Kyrie Irving. On connaît des fans des C’s chez qui ce transfert n’est toujours pas passé.

"Thank you IT!"

Les @Celtics célèbrent le retour d'@IsaiahThomas à Boston! pic.twitter.com/9WC8o5lgWv

— NBA France (@NBAFRANCE) March 19, 2019

DeMarcus Cousins transféré aux Pelicans (2017)

Quand vous avez l’un des meilleurs intérieurs de la NBA qui quitte sa franchise et qui rejoint… l’un des meilleurs intérieurs NBA pour former les nouvelles Twin Towers, forcément ça marque. C’est ce qu’il s’est passé en février 2017 quand DeMarcus Cousins a été transféré par les Kings (déjà les Kings, qui ont récupéré en échange… Buddy Hield, Tyreke Evans, Langston Galloway, un premier tour de draft et deux choix de second tour) chez les Pelicans d’Anthony Davis. Pour rappel, il y a cinq ans, DMC faisait partie des joueurs plus inarrêtables de la Ligue : 27,8 points de moyenne, 10,6 rebonds, 4,8 passes, 1,4 interception, 1,3 contre, voilà les stats du bonhomme avant d’arriver chez les Pels d’un Davis monstrueux mais trop isolé en Louisiane. Ensemble, le duo a réalisé quelques dingueries mais les Pelicans n’ont pas vraiment réussi à s’envoler. Pas de Playoffs en 2017, puis rupture du tendon d’Achille pour DMC la saison suivante, et départ vers Golden State à l’été 2018. C’est ensuite Anthony Davis qui quittera la Louisiane à l’intersaison 2019 à travers un transfert aux Lakers.

Fire and Ice 🔥 ❄️@AntDavis23 @boogiecousins pic.twitter.com/AnT6d37yHd

— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) February 22, 2017

Les Cavaliers qui font exploser leur effectif (2018)

Vous voyez les Lakers actuellement ? Une superteam sur le papier, une affreuseteam sur le terrain, et surtout cette impression que l’équipe ne va nulle part sans des changements majeurs. Il y a quatre ans, un certain LeBron James se retrouvait dans une situation quelque peu similaire avec les Cavaliers. Certes, Cleveland était plus performant que Los Angeles aujourd’hui mais la bande au King ressemblait également à une association de grands noms en perte de vitesse, le tout sans véritable fond de jeu. Alors à la trade deadline 2018, les Cavaliers ont tout simplement fait le ménage. Isaiah Thomas ? Transféré aux Lakers. Derrick Rose ? Refourgué au Jazz. Dwyane Wade ? Renvoyé à Miami dans sa franchise de toujours. En plus de ça, Channing Frye, Iman Shumpert et Jae Crowder ont également été dégagés, et Cleveland a fini par récupérer Larry Nance Jr., Jordan Clarkson, George Hill et Rodney Hood. Cette saison-là, grâce à un roster plus équilibré mais surtout un LeBron James absolument all-time, les Cavaliers ont ruiné la cérémonie du retrait de maillot de Paul Pierce avant d’aller jusqu’en Finales NBA, où ils ont pris très cher face aux Warriors.

😂😂 LeBron James Ruins Paul Pierce's Jersey Retirement!

Video by CliveNBAParody pic.twitter.com/18jN5p8aqN

— Ballislife.com (@Ballislife) February 12, 2018

Direction Toronto pour Marc Gasol (2019)

Faisant partie des visages des Grizzlies version Grit & Grind, Marc Gasol a quitté sa franchise de cœur en février 2019 pour prendre la route de Toronto. C’est vraiment à partir de ce moment-là que la franchise de Memphis a tourné la page, Mike Conley se faisant également transférer quelques mois plus tard. Pour Gasol, le trade chez les Raptors représentait une belle opportunité de remporter enfin un premier titre NBA. Et ça n’a pas raté. Marco est venu apporter son expérience, son intelligence de jeu et son côté two-way à l’équipe menée par Kawhi Leonard, arrivé au Canada durant l’été 2018 et sur le point de devenir agent libre. Résultat, les Raptors ont réalisé l’un des plus beaux parcours de ces dernières années jusqu’à arriver au sommet en battant la dynastie Warriors en Finales NBA. Première bague pour Marco, premier titre pour les Dinos, et surtout une célébration mythique qu’on n’est pas près d’oublier.

Marc Gasol is living his absolute best life at the Raptors' championship parade.

(via @Sportsnet) pic.twitter.com/PY6Radw0q9

— NBA on TNT (@NBAonTNT) June 17, 2019

Andrew Wiggins aux Warriors / D’Angelo Russell aux Wolves (2020)

On ne sait pas trop pourquoi, mais ce transfert reste dans notre mémoire. Peut-être parce qu’Andrew Wiggins est désormais un All-Star titulaire (loool). Peut-être parce que D’Angelo Russell contribue dans une équipe des Wolves qui possède un bilan positif et se retrouve dans la course aux Playoffs (miracle). Au moment même du trade, les avis étaient partagés sur le véritable vainqueur du deal. Les Wolves recherchaient un meneur calibre All-Star pour aider Karl-Anthony Towns et l’arrivée de DLo était perçue par certains comme un pas en avant pour Minnesota, tandis que d’autres possédaient de sérieux doutes. Côté Warriors, ils ont accepté de miser sur Wiggins – qui représentait une punchline à l’époque surtout avec son gros contrat – mais ont surtout réussi à choper un pick de premier tour de draft dans la transaction (seulement Top-3 protected…). Au final, ce pick s’est transformé en Jonathan Kuminga et Wiggins est devenu un élément important de la deuxième meilleure équipe de l’Ouest cette saison. Alors si les Wolves ont effectivement réussi à progresser depuis, Golden State peut être considéré gagnant aux points deux années plus tard. Le proprio des Warriors Joe Lacob va même plus loin : “Je pense que c’était l’un des meilleurs deals, si ce n’est le meilleur que nous avons pu faire”. Faut pas pousser non plus hein…

"I thought I was dreaming."

Andrew Wiggins said his daughter woke him up & told him he was a starter on the NBA All-Star team. pic.twitter.com/Ltask35iLf

— Ballislife.com (@Ballislife) January 28, 2022

Et pour vous, c’est quoi les cinq trades les plus marquants de la dernière décennie ?