Pas moins de 100 joueurs de G League ont été appelés en NBA cette saison : mine de rien, ça en fait un paquet de rêves qui se réalisent
Le 07 janv. 2022 à 18:44 par Nicolas Meichel
Avec un COVID omniprésent et l’accumulation de joueurs dans les health & safety protocols de la NBA, pas mal de franchises ont été décimées ces dernières semaines. Du coup, elles ont dû faire appel à la main d’œuvre de la G League, qui a envoyé une… centaine de ses joueurs chez les grands cette saison.
Si le contexte sanitaire continue de peser sérieusement dans les esprits depuis que le COVID est revenu en force à la fin de l’année 2021, il a également été à l’origine de quelques belles histoires dans notre ligue préférée. Isaiah Thomas qui regoûte à la NBA, Joe Johnson qui revient à 40 balais, Lance Stephenson qui fait aujourd’hui des dingueries avec les Pacers… bref, de quoi retrouver un peu le sourire au milieu des health & safety protocols. Mais outre ces “grands” noms qui ont déjà fait carrière, il y a aussi des “no-names” qui ont profité du contexte actuel pour recevoir l’opportunité d’atteindre la NBA. Si l’on en croit les chiffres de la G League, la barre des 100 joueurs vient d’être atteinte. Oui, pas moins de 100 joueurs de la ligne mineure – dont les droits n’appartenaient à aucune franchise NBA – ont été appelés à l’étage supérieur cette saison, la plupart du temps pour dépanner sur une dizaine de jours même si quelques-uns ont pu signer un two-way contract. Des opportunités probablement sans lendemain pour beaucoup d’entre eux, qui pourront au moins se dire qu’ils ont touché à la plus grande ligue de basket du monde. Ou alors des opportunités qui déboucheront peut-être sur une petite place dans la rotation d’une équipe NBA pour ceux qui en profitent le plus.
Si vous voulez la liste complète de ces 100 joueurs, elle est juste en dessous. Dans le lot, on retrouve notamment le Frenchie Olivier Sarr, qui avait décroché un contrat de dix jours avec le Thunder le 27 décembre dernier avant de retourner en G League pour faire du sale. Autre Français sur cette liste mythique (ou pas), Jaylen Hoard, qui comme Sarr avait obtenu un ten-day contract fin décembre avec Oklahoma City. On y retrouve aussi certains mecs qu’on connaît plutôt bien puisqu’ils étaient déjà passés par la NBA bien avant l’ère COVID dans laquelle nous vivons actuellement : Stanley Johnson par exemple, qui vient d’obtenir un nouveau contrat de dix jours avec les Lakers, mais aussi le légendaire Nik Stauskas, Ryan Arcidiacono, Greg Monroe et quelques autres. Enfin, cette période un peu étrange a été l’occasion pour nous de découvrir des blazes absolument épiques, comme Paris Bass. Tout n’est pas à jeter donc et comme on dit dans le jargon, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Un jour, on regardera en arrière et on se souviendra de cette période qui nous offre des scénarios parfois complètement dingues. Bien sûr, on ne la regrettera jamais, mais ce n’est pas pour autant qu’on oubliera les belles histoires qui ont pu s’écrire dans ce contexte vraiment chelou.
Source texte : G League
HISTORY!
We've officially had 100 different players earn #NBACallUps so far this season. A big congrats to those that have made it to the NBA, as we look forward to many more getting their calls! 💯 pic.twitter.com/i3LUILnLn2
— NBA G League (@nbagleague) January 7, 2022